Tout a changer. Absolument tout. Je ne reconnais plus rien. Je ne me reconnais pas moi même. Pourquoi je me sens si faible ? Je me sens vide. Tellement vide. Cinq mois ont passés et je n'en ai aucun souvenirs.
Que s'est-il passé durant ces mois ?
Pourquoi m'étais - je fait renverser par une voiture ?
Tant de questions restaient sans réponses.Immobile dans le sofa, le regard par la fenêtre, je regardais le paysage. Le ciel grisâtre, les branches des arbres dansaient doucement.
Mon visage meurtri, couvert de tâche bluette, se reflétait dans la vitre.
Je restais un long moment à le regarder.
La pièce était silencieuse, paisible et vide...
Un long moment passa sans que ce silence religieux ne soit brisé lorsque j'entendis des pas. Je me tourna vers la source de ce bruit. Je vis un homme dans l'encadrement de la porte. Lorsque mon regard croisa le sien je me figea. Ses yeux marrons me fixèrent un moment avant de se détourner de moi. Il passa sa main dans ses cheveux rouges visiblement gêné.
Qui est-ce ?
Je n'eus pas plus de temps pour me poser la question lorsque ma mère pénétra à son tour dans le salon. Elle nous regarda tour à tour avant de dire :
"Edan, pourquoi n'emmenerais - tu pas Cécilia faire un tour, ça fait des jours qu'elle n'a pas prit l'air.
-Ce n'est pas à moi de demander ça.
Elle me lança un regard interrogateur.
-Ça m'est égal, soufflais-je"
Je me leva, faiblement, à contre coeur en poussant un soupir. Je passa à côté du jeune homme. Nos épaules se frôlent un instant ce qui me procure des frissons. J'enfila mon manteau avant d'abattre la capuche sur mon front.La rue était vide, sombre et sinistre. Pas une seule trace de vie. Je découvrais les lieux qui m'entourait pour la première fois.
Ces étroites rues me rappelait Paris.
Nous arrivons face à la mer. Il vit un muret et me fit signe de le suivre. On s'assit côté à côté en silence.
Les vagues caressèrent le sable, le vent marin vint faire virvolter mes cheveux.
Je plongeais dans la contemplation de ce paysage ressourçant lorsqu'une odeur de tabac me parvint. Je me tourna vers la source de cette odeur.
Entre ses lèvres une cigarette se consumait doucement. Je le regarda, il avait le regard posé sur son téléphone. Il semblait en pleine conversation.
"Arrête de me fixer, dit-il avant d'écraser sa cigarette
Il sortit de sa poche son paquet et en reprit une.
-Tu ne peux pas ralentir, lui lançais - je
Il me lança un regard en coin en l'allumant.
-Non, ça me détend.
-Tu es stressé ?
Il me fit face.
-Moi ? Stressé ? C'est mal me connaître, dit-il avec un petit sourire en coin
-Après tout je ne te connais pas.
Il baissa les yeux, son sourire se fana. J'avais cru voir de la tristesse dans son regard.
Un moment passa dans un silence des plus complet. Seul le son des vagues se faisait entendre.
Je me leva.
Il se tourna vers moi en fronçant les sourcils.
-Où vas-tu ?
-Je rentre chez moi.
Il me fixa un moment, incrédule.
Je lui tourna le dos et commença à avancer lorsque sa main attrapa mon bras, stoppant le moindre de mes gestes.
-Je t'interdis de partir, tu restes avec moi.
Je plissa les yeux.
-Lâche moi.
-Non.
L'atmosphère devenait de plus en plus électrique.
-Je ne te laisserai pas t'éloigner de moi.
J'arracha mon bras de ses doigts. Je fonça tête baissé loin de lui.
-Cécilia !
J'ignorais ses appels.
-Cécilia ! Reste avec moi !
Je me figea.
J'étais pétrifié lorsque je l'entendis s'approcha rapidement de moi. Je me sentais tiré en arrière violemment. Je me retrouva le visage contre le torse de cet inconnu. Il me serra tellement fort contre lui que ma respiration fut couper.
-Ne pars pas, dit-il faiblement
Son coeur battait fortement, je pouvais le sentir contre ma joue.
-Ça me tue que tu m'aies oublié...
Il trembla un instant.
-Je ne supporte pas de te voir ainsi, tout est de ma faute...
Sa voix était de plus en plus étranglé.
Cet étreinte m'était familière. Cette chaleur qui me pénétrait de toute part. Pourquoi ça ?
Après un bref instant il se reprit et s'éloigna de moi. Il avait les yeux humides et rouges.
-On y va.
Il m'attrapa le poignet avant de m'entraîner à sa suite.
-Je peux rentrer toute seule, je ne suis pas une enfant.
Il se tourna vers moi avec un sourire en coin.
-A oui ? Je n'en serais pas si sûr à ta place."
Je le regarda, outrée. Comment ose-t-il ?
Un petit sourire vint se placer sur mes lèvres.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Bonjour !
Je voulais m'excuser pour le retard. Mais j'ai eu un manque d'inspiration.
J'espère que ce chapitre vous aura plu.
Bisous 😘
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Pour toujours...
RomanceLors de mon arrivée à Marseille je ne m'attendais pas du tout à tomber sur lui. Vous voyez le genre de personne qui change votre vie à tout jamais ? Il est ce genre de personne...