Chapitre 5:

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      Tous les guerriers, aussi bien ceux de la Citadelle que ceux de la tribu du Nord, préparaient la fête qui commencerait le soir même. Nevra, Oruo, Valkyon et Wohoma-mais pas Ezarel, qui s'occupait de la blessure de Hérios- étaient en train de discuter commerce et combat quand Edoëran arriva. Seulement, le jeune Elfe semblait... en colère? Lui qui ne ressentait pourtant aucun sentiments? Il se campa devant eux et leur lança un regard noir.

  Edoëran: "Vous... La prochaine fois qu'il arrive quelque chose à Hérios..."

Il brisa une fiole dans sa main, laissant présager ce qui arriverait et laissant couler de petites gouttes vermeilles.

  Edoëran: "Je vous tue."

Ils blêmirent tous et l'autre partit sans plus de cérémonies pour rejoindre Hérios et son frère, suivi par son familier et celui de son meilleur ami.

  Valkyon: "Il a raison. C'était son premier combat réel, on aurait dû mieux le protéger.

  Oruo: -C'est vrai qu'on a fait n'importe quoi... J'espère qu'il va bien.

  Nevra: -Attendez, personne n'est allé le voir?"

Grand silence gêné.

  Valkyon: "Et toi, tu es allé le voir, peut-être?

  Nevra: -...

  Wohoma: -On devrait mieux veiller sur nos frères d'armes! Allons-y tout de suite!

  Nevra: -Vous pensez vraiment qu'Edoëran et Ezarel nous laisseront rentrer?

  Oruo: -Bah... Qui ne tente rien n'a rien!

  Wohoma: -Allez-y, je vais aider pour la fête moi. Ca fera sûrement plaisir à ce p'tiot de pouvoir faire la fête à son réveil!"

Le petit groupe se mit d'accord et ils allèrent tous aider au village ou partirent voir Hérios.

. . . . .

      Ezarel posa une compresse fraîche sur le front bouillant d'Hérios. Sa blessure allait sûrement guérir en peu de temps grâce à sa moitié Vampire, mais les crocs du monstre étaient empoisonnés et il souffrait atrocement à cause du venin. Ezarel n'avait pas l'antidote adéquat et il ne pouvait que le soulager avec des anti-douleurs. Il pourrait peut-être trouver un antidote, mais il n'avait pas le temps. Enfin bon, Hérios pourrait sans doute guérir seul. Mais il ne supportait pas de le voir comme ça. Ezarel entendit la porte de l'infirmerie de fortune s'ouvrir et il vit son petit frère entrer.

  Edoëran: "Comment est-ce qu'il va?

  Ezarel: -Mal. Le venin est plus puissant que prévu. Il nous faut un antidote, que nous n'avons pas."

Edoëran s'assit à côté de son ami et l'observa. Même dans son sommeil, il semblait souffrir. Sa peau était recouverte d'un fille pellicule de sueur et il fronçait souvent les sourcils, alors qu'il dormait. Il semblait aussi avoir du mal à respirer et son souffle était erratique.

  Ezarel: "Tu peux le surveiller deux secondes? J'entends d'ici des enquiquineurs qui n'ont rien à faire là.

  Edoëran: -D'accord."

Ezarel sortit à la rencontre des autres Capitaines alors que son frère restait au chevet d'Hérios. Il changea sa compresse et caressa sa joue moite.

  Edoëran: "Tiens bon, Hérios. C'est bientôt terminé."

Hérios ouvrit lentement des yeux embrumés par la douleur. Son ami remarqua tout de suite qu'on lui avait enlevé la lentille de contact qu'il portait ordinairement pour cacher un peu plus sa partie Vampire; son oeil gauche habituellement bleu était maintenant d'un magnifique rouge sang.

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