Les caprices d'un amour.

Chapter 26: Nouvelle décision.

Le matin trouva un Gryffondor à genoux sous un sapin avec un Poppy surexcité occupé à attraper les lutins récalcitrants qui ne voulaient pas rentrer dans leurs boîtes.

Snape grogna dans son lit contre les impatients tapageurs qui osaient réveiller les honnêtes gens épuisés. L'homme se leva et enfila une robe de chambre ainsi qu'une paire de mules, descendit en maugréant les marches et entra dans le salon d'un pas décidé.

-Harry ! Où te trouves-tu par Salazar ! Jura Severus Snape en ne voyant le jeune homme nulle part.

-Là ! répondit une voix qui provenait de dessous les branches du sapin. J'essaye d'attraper un paquet qui a glissé dessous.

Le garçon s'extirpa tant bien que mal du végétal et réapparut la tête encore plus ébouriffée que d'habitude. Le professeur esquissa un sourire heureux en voyant le visage lumineux de son amant qui rayonnait littéralement.

-As-tu déjà ouvert les paquets ? Questionna Snape qui mit sa mauvaise humeur de côté en s'approchant d'Harry.

-Non, j'attendais que tu sois là, répondit Harry alors que Poppy s'esquivait pour rejoindre sa cuisine et préparer un bon petit-déjeuner avec dans sa main un carton rempli de petits lutins furieux de s'être fait prendre.

-Je suis là maintenant et vas-y tu en meurs d'envie, bougonna l'homme d'une voix qu'il voulait joyeuse.

-Severus, soupira le jeune sorcier en se levant et en rejoignant le maître des potions. Tu vas bien ?

-Je vais bien, oui. Je veux qu'aujourd'hui tu t'amuses et que tu ne penses à rien d'autre. Laisse-toi choyer et profitons de cette journée tous les deux, tu veux ?

-Je suis d'accord, chuchota le survivant en s'asseyant sur les genoux de l'homme après que celui-ci se soit installé sur le canapé. Commençons par ouvrir les paquets tous les deux dans ce cas.

-Hum...susurra le professeur en passant ses mains sur les cuisses de son amant. Moi je pense plutôt à effeuiller autre chose que des paquets, là.

-Ne te gêne surtout pas pour moi, mon amour, s'amusa Harry en embrassant le cou du professeur. Justement j'ai très envie de toi et tes mains me rendent fou et ton corps me dit que tu es forme, Severus.

L'homme plongea sur la bouche offerte, sa langue passa le barrage des lèvres rougies d'un petit brun qui se rapprocha encore plus du professeur de potions lui faisant sentir son désir de lui à travers le tissu de son pyjama. Les mains se caressaient avidement et les hanches se mettaient déjà en mouvement.

L'homme avait les yeux fermés, il goûtait son amant, il profitait de chaque secondes passé à ses côtés pour se délecter de son odeur affriolante. Sa peau douce sous ses doigts était un enchantement pour ses sens. Son poids même sur ses cuisses, sa présence, savoir qu'il vivait là chez lui le rendait heureux et son estomac se serrait de le voir si abandonné et amoureux de lui. Qu'avait-il fait pour mériter un tel cadeau lui qui croyait que jamais il ne trouverait personne pour l'aimer véritablement.

Harry se laissa glisser le long des jambes et se retrouva à genoux sur le tapis du salon avec un but bien précis en tête. D'une main légère il écarta les pans de la robe de chambre de Severus et put admirer la hampe dressée pour lui, déjà suintante de sève translucide. Le garçon l'entoura de ses doigts en une lente caresse, Snape siffla et durcit encore plus en voyant la bouche de son amour si près de son plaisir.

Le jeune homme sadique souffla sur l'érection tendue, vicieusement il lécha le gland pourpre alors que Snape l'agrippa par les cheveux, l'homme était électrisé, sa verge était incendiée et ses bourses se contractaient sous l'effet dévastateur de la langue taquine qui le suçait si ardemment. Les lèvres aspirèrent le membre sensible, l'homme cria de se sentir dans cette moiteur exquise, c'était si incroyable le plaisir qu'il ressentait.