-Oui je devrais, Harry, rétorqua Severus. C'aurait été un autre que Lucius il serait déjà mort à l'heure qu'il est tu peux me croire ! Asséna l'homme assez durement.-Pourquoi Lucius est toujours en vie dans ce cas-là ? Interrogea le Gryffondor. Pas que je veuille sa mort loin de là. Mais j'aimerais comprendre ton point de vue pour le moins curieux. Quoique j'en ai une idée très claire après ta réaction.
-Harry, je pense que tu sais que....je connais bien Lucius, bien mieux que tu ne le crois, tu t'en es rendu compte, débita le professeur. Même si je me mens à moi-même depuis des années et ça tu le sais ou tu t'en doutes.
-Oui, j'en avais une vague idée, disons que j'ai un peu interrogé Draco là-dessus par curiosité, admit Harry. J'avais remarqué des regards venant de Lucius envers toi qui étaient équivoques.
-Oui, j'aime encore cet homme, souffla le maître des potions qui se l'avouait après des années de reniements absolus. Je sais que tu peux comprendre même si nous ne sommes pas ensemble depuis longtemps sinon je ne t'en parlerais pas et je sais que tu ne me jugeras pas.
-Je devine que tu as encore des sentiments pour lui et je ne t'en veux pas, je serais bien mal placé pour ça, Severus. Je sais ce que ça fait de se retrouver seul, de n'avoir personne ou d'être simplement ignoré. Je comprends d'autant mieux que j'ai toujours était seul avant de te connaître.
-Mais je suis là maintenant ! Tu n'es plus seul, mon ange.
-Non, je ne suis plus seul et ce grâce à toi. Quand même, Sev, Lucius a dû souffrir plus que de raison de te voir le fuir. Je trouve que ce serait bien que tu lui pardonnes enfin après toutes ces années. Il n'était pas responsable de la décision des autres, tu sais !
-Je sais ça, mais sur le coup j'ai eu si mal que c'est à lui que j'en ai voulu sans chercher à comprendre. Par la suite il m'a tiré plusieurs fois de mauvais pas quand nous étions dans le camp adverse, celui de Voldemort. Nous nous sommes aidés mutuellement et nous sommes restés amis. Lucius fut mon premier amour mais maintenant je suis avec toi et tu es toute ma vie même si j'aimerais parfois que Lucius revienne.
-Tu crois qu'il reviendrait maintenant que je suis avec toi ? Moi je crois que si tu ne lui dis pas les choses clairement il ne reviendra pas. Il n'est pas homme à s'imposer, quoiqu'après ce qui vient de se passer je me demande.
-Harry, murmura avec douceur et conviction le professeur Snape. Laissons les choses se faire d'elles mêmes en douceur et en attendant allons prendre une bonne douche, ajouta l'homme coquin.
Une heure plus tard après quelques caresses osées sous l'eau et une délivrance salvatrice pour les deux amants, un certain mage à la longue barbe et aux goûts immodérés pour les bonbons tapa à la porte des appartements du directeur des Serpentards.
-Bonjour, Harry, bonjour, Severus, dit Albus joyeux en pénétrant dans le petit salon au charme vieillot.
-Un problème ? Albus, demanda le maître des potions.
-Non, je voulais juste remettre ça à Harry, expliqua le vieil homme en tendant au Gryffondor un parchemin qui émanait de la banque Gringotts.
Le jeune homme curieux le prit et le lut.
-Comment avez-vous fait ? Sourit-il heureux. Cela n'a pas dû être facile.
-Oh ! Bien sûr tes moldus ont rechignés comme tu t'en doutes mais un peu de magie les a ramenés à la raison bien vite.
-Ils vous ont tout rendu ! S'étonna encore Harry.
-Rien ne manque, tout est là, Harry, fais-en ce que bon te semblera. Je vous laisse les enfants, ajouta l'homme amusé de la tête effarée d'Harry. Ma journée n'est pas finie et puis je crois que vous avez besoin d'être un peu seuls avant d'accueillir quelqu'un d'autre parmi vous. Je vous souhaite une bonne journée, messieurs.
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Les caprices d'un amour.
FanfictionLes Dursley sont infects encore une fois, une fois de trop. Harry part mais sans argent comment va-t-il faire pour vivre ? Il ne lui reste plus qu'à se trouver un autre travail, enfin s'il trouve ! *Cette histoire ne m'appartient pas.