Le fail

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PDV Bill Cipher.

SHIT! SHIT! SHIT!! SHIT!!!

Je suis sûr que c'est la faute de cette porte maléfique!!!

Tout est de SA faute!!

De la faute de cette porte d'entrée en bois qui semble faire plus de bruit que n'importe qu'elle autre porte.

Je n'ai même pas pu leur voler quelques fringues, saccager leur maison, et voler deux trois choses...

Dommage.

Mais n'empêche, je m'attendais à tout sauf à ÇA.

Mais en qu'elle année je suis tombé? Quel âge a Pinetree, maintenant, pour ressembler à ÇA?

EVERY GODAMN TIME.

Que faire? Je lui ai hurlé dessus qu'il se retourne, mais... Mais et maintenant??

-Tu... Tu n'aurais pas des fringues pour moi, par hasard?

Je vais vomir. En arriver à demander un service à Pinetree.

Et puis qui donnerait des fringues à un parfait inconnu, entré en effraction chez soi dans la nuit?

Espérons que mon physique enjôleur de jeune homme à la peau bronzée et tatouée air un quelconque effet sur ce crétin de Pinetree.

-Hmmm... Oui, mais seulement si tu m'expliques pourquoi tu es rentré chez moi la nuit.

-Tu préfèrerais que je rentres chez toi de jour? Répliquais-je avec un sourire narquois.

-Je préfèrerais que tu ne rentres pas tout court.

J'applaudirais presque.

On a le sens de l'humour maintenant! Est ce que c'était en package avec la pseudo-barbichette qu'il essaie apparemment de faire pousser sur sa mâchoire?

Je le vis avancer et attraper une serviette de bain qui séchait sur un radiateur face à lui.

Il me la tendit en regardant sur les côtés. Tant mieux.

Mes tatouages lui auraient mis la puce à l'oreille. En attendant, je préfère faire profil bas.

-Comment t'appelles-tu, me demanda-t-il pendant que j'enroulais la serviette autour de ma taille.

-Edward, lançais-je du tac au tac. Edward Jenkins.

-Que fais-tu nu, chez moi, Edward? Demanda-t-il d'une voix suspicieuse en montant les escaliers.

C'est une question aimable, ça! Il voudrais que je lui répondes quoi aussi...? "Je suis un pedobear et je suis là pour te...**"

-Je voulais danser la macarena nu chez quelqu'un que je ne connaissait pas, et lors d'une nuit de pleine lune de surcroît. Tu vis seul ici?

Traduisez cette question par: Ou est ta famille que je puisse l'exterminer pendant son sommeil?

-Oui. Je vois. Tu bois de l'alcool, non?

-Des litres, répondais-je, heureux de me trouver des excuses.

Pinetree est, par contre, toujours aussi con. Ses belles paires de meules ( Meule signifiant Fesses, dans mon jargon èAé ) ne sont là que pour combler le vide dans sa boîte crânienne.

Ah, d'ailleurs, je ferais mieux de regarder autre chose que ça, il va me prendre pour un pervers.

On arriva dans sa chambre, et il plongea dans son armoire pour en ressortir un jean, un t-shirt et un pull.

Il me les lança et je les enfilais en quatrième vitesse, frissonnant de pouvoir me couvrir et de sentir la douceur du coton.

Ma forme originelle ne me permettait pas de ressentir les choses.

Ou du moins juste un tout petit avant-goût de toutes ses sensations lorsque je volais le corps d'un humain.

C'était étonnant. Et enivrant.

-Où habites-tu? Me demanda-t-il.

-Sur Terre, lançais-je en faisant le tour de sa chambre.

Il restait encore le lit de Mabel. Je passais mes doigts dessus et profitait du contact de ma peau sur les tissus doux.

Je l'entendit soupirer.

-Tu ne m'aides pas Edward. J'essaie de t'aider, tu sais?

M'aider? Ha. Ha ha! HAHAHAHA!!

Je me retournait en lui lançant un regard désabusé.

-M'aider...? Répétait-je avec un ton froid et hautain.

Pinetree tressaillit. Je m'avançais vers lui, me dressant de toute ma hauteur pour le dépasser de quelques bons centimètres.

Je venais appuyer avec force mon index sur son torse.

À la base, un magnifique éclair bleu aurait jailli de ce même index et serait venu clouer le bec de Pinetree pour toujours et à jamais.

-Tu sais que je n'ai besoin de l'aide... De personne? Si je veux, Dipper... Si je veux je pourrais...

Que pourrais-je faire exactement? Je n'ai plus de pouvoirs. Je contrôles à peine ce nouveau corps et ma canne et mon chapeau me manquent.

Pendant que mes pensées vagabondaient, je remarquait que mon doigt se soulevait et s'abaissait au gré de la respiration de mon pire ennemi.

C'était... Bizarre. Une petite décharge électrique parcouru mon échine et je retirai mon doigt en secouant la main.

-Que ferais-tu? Écoute, Edward. Je veux bien que tu loge ici pour quelques nuits seulement. Tu as l'air perdu... Finit-il par me sortir.

Perdu? Quel imbécile! Je suis tout sauf perdu! (Mensonge)

-...Alors je serais sympa mais si tu ne veux pas que je te chasse d'ici et que je reprennes mes fringues, calme-toi.

J'était choqué. Cet imbécile m'accueillait, me filait des fringues, et me disait qu'entre nous, POUR L'INSTANT, tout se passait bien.

TU VEUX QUE JE TE DISES QUI JE SUIS, JEUNE GAMIN INSOLENT, ET ON VERRA QUI SERA CHOQUÉ À CE MOMENT LÀ!

Je m'écartait. Je me dirigeait à reculons vers le lit de Mabel, et tombais dedans.

Refalls~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant