Refalls~

Un pedobeaaar!!!0w0

PDV DIPPER (Le désormais jeune homme de 22 ans)

Je n'arrivais pas à dormir. Alors j'attendais dans le salon. Bill n'était plus là.

Attendez...

Bill?

Mais... Oui, non c'est ça. C'est son nom. Son vrai. Et c'était sûrement ce que je préférais.

Bill n'était plus là, allongé dans le canapé.

J'avais envie qu'il revienne. Ça me faisait mal de le savoir loin. Ça me faisait mal tout court. De savoir qu'il était en fait mon pire ennemi depuis le début. Qu'il se jouait de moi, au fond. Qu'il me donnait envie alors qu'il savait que c'était impossible.

Parce qu'il était lui. Et que j'étais moi.

Mais nous avons changé! Il l'a dit! Ne serait-ce pas la preuve que... Que lui aussi, au fond du fond...

Il en aurait envie?

J'entendis la porte claquer. Un courant d'air déplaça mes mèches folles sur mon front. Je relevais soudainement la tête, espérant revoir ses mèches dorées et son regard tout aussi brillant.

Alors quand j'aperçus cette grande silhouette, avec sa démarche assurée, son sourire charismatique et ses yeux perçants braqués sur moi, je cru que mon cœur allait lâcher.

Il s'approcha lentement de moi et plaça ses mains sur mes hanches.

Je frémis. Je m'y attendais; je le savais. Mon cœur accéléra, comme pour me prévenir d'un danger imminent, d'une chose en approche que je ne pourrais éviter.

Mais je m'en fichais. Je me fichais des alertes, des sentiments, du passé. Tout ce que je voulais, c'était qu'il me prenne dans ses bras.

Et c'est ce qu'il fit.

Il m'attira à lui et enroula ses bras autour de moi. Je posais ma tête contre son torse. On entendait à peine son cœur battre. De toute façon, même s'il ne battait pas, Bill s'en foutrais royalement. Lui ne dépend pas d'un cœur pour vivre. C'est peut être pour ça qu'il est si difficile à émouvoir.

Nous restions un petit moment comme ça, collés l'un à l'autre, puis je sentis qu'il se décalait, puis prenait mon menton entre ses deux doigts pour me le relever. Il fixa un instant mes yeux pour regarder mes lèvres et y déposer les siennes.

Ce fut électrisant. Mon sang ne fit qu'un tour. La joie me pris comme une explosion.

Sa langue vint vite titiller mes lèvres pour demander l'entrée. Je n'osais pas lui refuser et entrouvris alors ma bouche. Sa langue vint chercher la mienne, et je me dis que Oh, mon dieu. Qu'est-ce qu'il embrassait bien!

Il stoppa soudainement son manège pour me plaquer contre le mur derrière moi un peu violemment.

Il recolla ses lèvres chaudes sur les miennes et cette fois ci, il s'appuya sur moi, collant nos deux corps en effervescence.

Je jubilais. Il m'embrassait! Bill m'embrassait! Sa peau bronzée sous ses vêtements étaient à moins d'un millimètre de moi!

Ma joie fut de courte durée: je sentis qu'il décalait sa jambe pour la placer pile entre les miennes. Je n'osais plus bouger pendant que sa jambe remontait contre la mienne et venait appuyer sur mon intimité.

Je ne cacherais pas, parce que ce n'est plus trop discret, que j'avais plutôt déjà bien durci...

-Dis donc, Pinetree. C'est un autre Pinetree que tu as dans ton pantalon ou tu es juste heureux de me voir?