Petite nature

649 70 105
                                    


PDV BILL (le majestueux)

Je m'étirais en levant haut les bras. Pinetree trainait un peu derrière moi, et le soleil venait taper sauvagement sur ma peau déjà bronzée.

Comme j'étais d'humeur joyeuse, je m'arrêtais le temps que Pinetree soit à ma hauteur, et l'attrapais par les épaules.

À vrai dire, c'est bizarre, mais j'apprécie vraiment me montrer amical avec lui. Sa façon d'être gêné pour un rien est tellement amusante! Dans un certain sens je préfère lui nuire comme ça.

Et puis ce serais bien qu'il s'attache à moi. Comme ça, à la fin, bien au dernier moment,

SURPRISE MOTHERFUCKER

Je le laisse tomber.

Bien sur à ce moment là, j'aurais recouvert mes pouvoirs, et c'en sera fini des Pines.

Et puis au pire, il paraît que l'orientation sexuelle des humains est un sujet sensible pour certaines personnes.

Nous, les démons et autres entités sur puissantes n'avons pas d'orientation exacte. On s'en fout littéralement.

Je n'aurais donc qu'à l'humilier...

Pas que je n'ai plus envie de le tuer, de l'écrabouiller, de l'évincer...!

Mais ce temps est pour l'instant révolu.

Ma wonderful forme originale s'en est allée, et je suis coincé dans ce lourd, embêtant, encombrant mais fichtrement sexy corps humain.

Je crois voir Pinetree rougir légèrement.

Trop mignon!

Que c'est agréable d'être charmant.

-Voyons Pinetree, lui dis-je prenant son couvre-chef. Enlèves un peu ta casquette, je suis sûr que tu es vraiment mieux sans.

-Non, s'il te plait... Pas la casquette! S'écria-t-il en la plaquant sur sa tête.

-Tiens? Répliquais-je en haussant un sourcil. Et pourquoi donc?

Pourquoi donc mon petit esclave du moment se déroberais-t-il de mes ordres?

Nous nous fixons un moment.

J'aime vraiment ses yeux.

Seulement, il finis par détourner le regard et faire la moue.

-Parce que. Laisse-moi. C'est MA casquette, j'en fais ce que je veux.

-Vraiment?

Je me postais devant lui. Mon sourire de quand j'ai un plan machiavélique se dessina sur mon visage.

-Vraiment? Répétais-je.

Il s'arrêta et essaya de me pousser.

Je rigolais et finit par l'attraper par la taille et le foutre brusquement sur mon épaule.

Il protesta et tapa dans mon dos avec ses poings.

J'étais bien évidemment plus fort et plus grand que lui.

Tout ce qu'il faisait était inutile!

Je rigolais encore une fois, peut être un peu plus fort, avant de le prévenir qu'il fallait qu'il s'accroche.

Il s'arrêta avant de lâcher un "quoi?" où le doute lui faisait partir dans les aiguës.

Mais j'en avait profité pour claquer des doigts. Autour de nous, les images devinrent floues, puis se contorsionnèrent. L'air semblait oppressant. Le sol disparut aussi pour nous donner une impression de flottement.

Refalls~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant