Le bon, la brute et la peluche.

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« Putain de bordel de merde ! Fais gaffe ! »

Se frottant l'arrière du crâne, Kei jeta un regard indigné à son vis-à-vis, parce qu'en plus il se moquait de lui ?

« T'as raison, je vais changer cette porte de place, c'était vraiment déplacé de ma part de la mettre en plein milieu du passage faisant la liaison entre mon appartement et le couloir. On peut reprendre là où on en était maintenant ? »

De mauvaise humeur, le blond mit bien un tiers de seconde à décider d'attirer le visage du brun plus près du sien, l'agrippant à la nuque, un peu impatient de faire taire l'idiot qu'il avait réussi à se dégoter à cette soirée stupide. Il avait cruellement besoin de divertissement et il était plus que certain que ce Kuroo Tetsurō était divertissant.

Sur le chemin séparant l'entrée de la chambre, Kei préféra jouer la carte de la sûreté et prit modèle du petit poussé ; bien semer le pain sur la route pour trouver la sortie.

Manque de bol, la seule chose qu'il avait sur lui étaient des vêtements. Ça fera l'affaire.

Quand il vit l'état de la chambre -quoi, c'est une chambre ça?- il décida que plus jamais il n'écouterait cette petite voix dans sa tête lui répétant « t'as juste besoin de te détendre, prends le premier venu ». La prochaine fois, ils iraient chez lui.

Une fois nu sur le lit aux draps à l'effigie d'un quelconque Super Sayen, il se jura de demander un CV au prochain idiot qui l'accosterait en soirée.

Il fut presque sûr de reconnaître un Iron Man sur le caleçon du type avant qu'il ne le balance à travers la pièce.

Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?

Manque de bol, il était face à un sportif trop bien foutu pour avoir un prétexte de fuite.

Promis, pensa t-il, s'il me demande, je lui refile un faux numéro, plus jamais ça.

Puis on l'embrassa et il fut incapable de se souvenir ce qu'il s'était promis.

*

*

*

« Merde ! Mais tu le fais exprès ! »

Pas désolé pour Kei qui venait de se prendre la poignet de porte dans le bas du dos, Tetsurō continua son entreprise : trouver un moyen de débarrasser le blond de sa ceinture. Ardue la tache.

La main sur sa hanche commençait à se décrisper et celle sur sa nuque fini par le lâcher totalement pour que le propriétaire des lieux puisse le pousser vers sa chambre.

Ah parce que c'est une chambre ça ?

Il oublia la netteté chirurgicale de la pièce quand son visage se retrouva nez à nez avec un T-rex en peluche. La seule chose qui l'empêcha de pousser un hurlement peu masculin fut la bouche qui s'apposa vivement sur la sienne. Pourquoi avoir rappelé ce psychopathe déjà ?

Quand sa main qui s'amusait à caresser la colonne vertébrale du blond s'arrêta sur un arrondi ferme et, il le savait déjà, délicieux, il s'en souvint.

Il inversa rapidement les positions pour retirer le t-shirt de Kei, envoyant valser plus loin le dinosaure par la même occasion.

Il n'avait pas pour habitude de faire ce genre de chose sous le regard vide en plastique d'une peluche. Flippant.

Occupé à déboutonner son pantalon, Tsukishima ne le remarqua même pas.

Il sembla à Tetsurō que le poster de Eminem au dessus du lit le fixait alors qu'il retirait son sous-vêtement.

Du Kurotsuki Pour ChuckyWhere stories live. Discover now