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Il rit et me suivit dans l'herbe verte, son pantalon retroussé sur ses minces chevilles. Il prit ma main au creux de la sienne, dans sa paume brûlante, et entama une valse, lente, romantique, douce, et mes yeux se perdant dans ses iris verts, je me laissais porter au son des rossignols dans les arbres alentours.
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- mademoiselle voudrait peut être se rafraîchir?
- je reconnais que la chaleur est suffocante.
- bientôt tu suffoqueras d'une toute autre manière. Il murmura à l'oreille de la jeune fille, écartant doucement ses cheveux blonds comme les blés pour qu'elle entende, qu'elle comprenne.
- tu ne ferais pas une allusion douteuse, à tout hasard ?
- ce n'est pas mon style, mademoiselle.
- vous êtes un crétin, monsieur Blossom.
- mais un crétin qui vous est cher.
Et il saisit la jeune fille dans ses bras, lui faisant lâcher la couronne de pâquerettes qu'elle tressait pour lui, il s'approcha dangereusement du ruisseau qui bordait la rive, il la jeta dans l'eau, tout en veillant qu'elle ne mouille pas son visage pâle, il vint la rejoindre, alors qu'elle riait aux éclats et ils s'embrassèrent jusqu'à en avoir le souffle coupé.
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