Rose

X

Point de vue de Rose.

Parker reste dans la voiture, je crois qu'il est choqué. Pauvre petit chou ! Il regarde tout le monde nous acclamer. Il reprend ses esprits et sors le sourire au lèvre sauf quand il croise mon regard son sourire se transforme en grimace.

Parker : ROSE ! Tu veux vraiment me tuer ce n'est pas possible ?!

Moi : Humm même si ça m'a traversé l'esprit plus d'une fois mais aujourd'hui ce n'était pas mon attention.

Parker : Ouais, bah imagine je serais mort je t'aurais hanté toute ta vie.

Moi : C'est déjà ce que tu fais enfaite.

Parker ne peut répliquer à cause d'une pimbeche. Elle veut quoi celle-là ? Elle se tortille tellement le cul qu'il va se déboiter.

Pute : Oh, tu es trop fort !

Parker : Hum, Merci ?

Pute : Je m'appelle Meg !

Parker : Joli nom pour une jolie fille. Moi c'est Parker.

Eurkkk J'ai envie de vomir. Trop de gentillesse envers une catin de première.

Meg la pute : Ahh ! Trop mignon ! T'es au lycée non ?

Moi : Dis-moi, tu comptes hurler toute la soirée et faire comme si tu ne savais pas qui était Parker ou bien ?

Meg : Qu...Quoi ?

Moi : On va faire court. T'es l'une des pimbeche qui cherche à se le faire depuis le premier jour sauf que pas de bol, t'es une fausse blonde et ton intelligence est inférieur à celle d'un caillou. Parker s'intéresse pas a ce genre de spécimen, certes le niveau est bas mais déjà plus haut que le tiens.

Meg : Mais t'es qui toi d'abord ? Je ne t'ai jamais vu à ce que je sache.

Moi : Je suis celle qui peux faire de ta vie un enfer, sache qu'ici et au lycée je ne suis pas la même et la tu es clairement sur mon terrain alors si tu ne veux pas que je te refasse ta façade bouge de là.

Meg : Mais tu n'es personne, t'es juste une de ses filles saintes ni touche au premier rang qui rougis quand un garçon lui parle. Fais pas la meuf juste parce que tu es monté avec lui. C'est pas grâce à toi que vous avez gagné !

Moi : Ah ouais, non mais la Parker je ne peux plus rien pour elle. Tu sais quoi ? Je me casse ça pue la merde ici !

Je regarde Parker qui depuis le début se la ferme. Je me retourne et pars vers Vinz.

Parker : Attend ! Rose, laisse là elle est trop conne pour te prendre la tête.

Meg : Mais tu es vraiment un connard toi !

Parker : Ferme ta gueule sale pute.

J'entends des pas se rapprocher de moi. C'est Parker, il m'attrape le poignet.

Vous savez quoi ? Je ne sais pas pourquoi j'ai réagis comme ça. Je sais très bien que demain toute les autres pimbeche vont savoir que je suis une pute à éliminer juste pour leurs petit Parker. Elles vont me rendre la vie impossible, j'ai toujours essayer de l'esquiver pour ça. Presque personne ne sait que je connais Parker depuis qu'on est en couche culottes mais je le vis bien. Je ne suis pas le genre de fille à essayer d'attirer le regard sur moi... Je ne comprends pas ce genre de personnes. Fin si je comprends un peu, j'aime bien être famous quand je gagne les courses. C'est vrai que beaucoup me reconnaisse avant même que je gagne c'est eux les vrais, les autres ne sont que des groupies. Donc je me contredis un peu c'est vrai mais bon ce n'est pas la même chose.

Parker me regarde les sourcils froncés, même un peu trop on dirait qu'il vont se transformer en mono sourcils.

Je souris a cette pensée qui me dois un effet sourcilleux encore pire.

Parker : C'était quoi ça ?

Moi : Rien, je me suis emportée. Désolée ?

Parker : Rose, tu sais que tu vas vraiment être dans la merde là ?

Moi : Je sais, mais tu aurais pu réagir !

Parker : Attends, tu te fous de moi ? J'ai toujours fait ce que tu voulais, je ne me suis jamais affiché avec toi parce que tu n'aimes pas attirer l'attention, j'ai toujours essayé d'écarter les filles qui se demandaient pourquoi tu étais dans ma voiture en rentrant du lycée. J'ai tout fait pour t'éviter ça ! Et tu me dis que c'est de ma faute ? Tu me prouve bien que tu n'aimes pas attirer l'attention, c'est quoi tout ça alors ?! Bordel mais qui est-tu Rose ?

Bordel mais qui est-tu Rose ?

Je reste interdite 1 minute, il a raison, qui suis-je ? Non il ne le saura pas, personne ne le saura. Je suis et resterai la seule.

Moi : Parker... Je suis ...désolée.

Je me mets à courir vers ma voiture. Je l'entends m'appeler. Je ne me retourne pas, des larmes me brouille la vue. Je rentre dans ma voiture enclenche la marche arrière et démarre à fond, quelques personnes se décale en hurlant mais je m'en fou. C'est le dernier de mes soucis.

5h00

Bordel mais qui-est tu Rose ?

Cette phrase tourne en rond depuis que je suis partie. Mon téléphone ne cessez de sonner alors je l'ai éteint. Oui je ne pense qu'à moi, et alors ? C'est ce que j'ai toujours fais alors pourquoi est-ce que j'arrêterais ? Il me là bien fais comprendre. Je n'ai pas envie de rentrer chez moi, ni de retourner au lycée. Je laisse juste mon esprit me guider là où j'ai toujours trouvé la paix.

Je la vois ici, toujours posé au milieu de tous ces arbres. Notre cabane. Je descends de ma voiture et attrape ma couverture sur la banquette arrière. Je ferme ma voiture à clef et me dirige vers l'échelle. Je monte et je constate que rien n'a changé. Les fenêtres faites avec de vieux carreaux trouvé dans une déchetterie nous a beaucoup servit lorsqu'il pleuvait ou il y avait des tempêtes. Des rideaux rose sont posés sur des branches accrochés au-dessus des carreaux. La cabane est assez grande on peut facilement tenir a 5, une petite cuisine est installée faites avec les moyens du bord mais c'est ce qui était le plus drôle, on avait piqué tous les gâteaux de notre cuisine pour les mettre ici. Il y a également des énormes coussins posés partout au sol, en face une étagère avec des photos de nous. Je m'approche de celle-ci et la prends dans mes mains, je souffle sur la couche de poussière et regarde cette photo. Malgré le peu de lumière je nous distingue, souriant et insouciant. Un larme coule sur ma joue et viens s'écraser sur le cadre, je l'essuie et effleure nos visages. Je m'allonge sur les coussins et place la couverture sur moi. Je prends le cadre entre mes bras, je le serre tellement fort comme si j'avais peur qu'il s'échappe et m'endors le cœur lourd et les yeux pleins de larmes.