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27/01/2007 au * jour.

Dimanche est franche.

Cela fait dix jours que ma mère est revenue, j'ai reprit ma vie d'avant, mon père a complètement changé son comportement envers moi. A mon plus grand plaisir la lumière du jour traverse ma pièce, cela est il qu'éphémère.

On dit souvent que le plaisir est qu'éphémère.

J'entend mon père, rire au éclat avec sa bien aimé. Je me dépêche de descendre les rejoindre, vêtue d'une belle robe grise et de petite converse blanche je débarque sous leur yeux. Ma mère surprise de ma tenue esquisse un petite sourire avant de s'approcher et de me laisser un chaste baiser sur le front.

Sous se contacte inhabituel mon corps réagit maladroitement et me pousse à être violente avec ma génitrice. Je la pousse et lui lance un regard triste. Je souhaite de tout mon âme qu'elle sache que se geste est un involontaire mais comment lui expliquer.

Mon père énervé m'ordonne de retourner dans ma chambre, ce que je fais sans rechigner. Assise sur mon canapé lit je réfléchit encore et encore.
[...]
Des cris me réveille, je n'ose pas aller voir par peur de voir l'imaginable.

Flash back

Miñar: - Papa qu'est tu fais à maman.     *depuis ma chambre*
Mère: - Miñar, reste dans ta chambre t'inquiète il n'y a rien
Miñar: - D'accord maman
Père: - Ferme ta gueule de chienne, dépêche toi avant qu'elle descende
Mère: - Laisse moi j'en ai pas envie !
Père: - Moi si, donc obéit sagement, oui comme sa déshabille toi plus rapidement.
Mère: - *obéit* sans aucune sensations fait se que son conjoint lui ordonne.
[...]
Père: - Bah c'était simple bouffone.
Mère:.....

Du haut de mon jeune âge j'ai compris que maman était victime dès désirs de papa.

Fin

Dès objets volent et s'écrasent contre les murs, la voix de mon père est omniprésente. J'ai peur, peur qu'il se soit prit à elle.

L'amour rend il aveugle ?

Les marches dès escaliers grincent, une silhouette traverse le couloir. Je tourne ma tête côté mur et l'observe.

Il est d'un blanc parfait.

La porte d'entrée claque, le début de ma fin. Il monte, rentre, et me dit d'une voix angoissante.

"Elle a voulue, pas grave on évolue."

Je ne comprend pas et acquiesce ma tête pour simple réponse. Lui est prit d'un fou rire, mal alaise je détourne le regard. Il me regarde avec haine, s'accroupie et me glisse à l'oreille:

"Elle m'a dit de prendre soin de toi."

Il se relève réajuste son pantalon, pour ensuite quitter la pièce en répétant cette phrase.

Le suicide traverse mon esprit.
Mon Dieu qu'est que je dis, je me lève vais dans le salon et le découvre bouteille à la main. En état de choque je recule sans faire de bruit afin de retourner dans ma pièce. Lui, avec un geste de la main m'oblige à venir près de lui.

Comment a il fait pour savoir que j'étais dans la pièce ?

Avec appréhension, je m'avance et m'assois au bout du canapé. Il me cherche du regard, se lève, puis avance en titubant jusqu'à moi.
Je baisse directement la tête observant ses pieds.
D'un doigt, il relève avec violence ma tête, et sourit.
Ce sourire n'est pas celui qu'attend une jeune fille de son père, non se sourire est un sourire sadique qui en dit l'on sur la suite.
J'essaye de rien laisser paraître, je me doit cela.
Avec son pouce caresse ma joue, une fois puis une deuxième avant de me gifler.
Je l'ai sentie passer, pas grave peut être que sa lui passera, il est mal alors je le laisse extérioriser.
Sauf que non, mon ignorance lui déplaît, il lève de nouveau sa main, et celle si m'allonge inconsciente sur le canapé.

[ * jours passés ]

Nous sommes donc plus le 27/01.

J'ouvre un œil puis l'autre, puis essaye d'ouvrir la bouche, petit problème impossible de sortir un seul son, un mal de tête faire son apparition, je referme les yeux comme si cela allé m'aider et la fatigue l'emporte je me rendort.
Des bruits, me réveille, je le vois debout, devant moi tout souriant.
Il pose sa main sur mon front, l'enlève rapidement et se concentre sur la télé. Par peur me lève, dit rien et me dirige vers la cuisine prendre de l'eau. Ensuite la salle de bain, sauf que impossible de rentrer j'ai peur trop même alors je laisse tomber ma toilette comme une lâche. Je me contenterais d'un gant de toilette passé rapidement sur mon corps.
*Dans ma chambre*
Mon corps est subitement, traversé par une chose, la chose est de retour.
Pourquoi moi, pourquoi je réfléchis tant, pourquoi je torture mon esprit, pourquoi toute ses questions sans réponses.

Le pourquoi à pour mère le comment et comme fils le parce que mais où est il le donc. 

Le souvenir forme l'avenir.

Hannan 🔥

Miñar, voici mes cauchemars Où les histoires vivent. Découvrez maintenant