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⚜️ Encore à moitié endormit, j'ouvre mes yeux et découvre cette endroit. ⚜️

14/02/2007

Samedi me réjouit.

La lumière du jour traverse ces longues baies vitrées et baigne la luxueuse chambre dans une atmosphère chaleureuse. Des bruits me rappel, que je ne suis pas seule dans cette immense demeure. Me lever, impossible mes pieds son bien gonflés, mes vêtements sont...plus sur moi, je soulève avec appréhension la couette et avec soulagement aperçois que je suis vêtit d'un short et d'un t-shirt bien trop grand pour moi, pas grave le temps que j'ai bien dormit ma journée ne peut qu'être super.

Un homme entre, s'approche avec un timide sourire et me demande si je vais bien, j'acquiesce positivement la tête pour lui répondre. Il s'approche encore plus retire doucement la couette, grimace à la vue de mes pieds puis me demande avec un regard si il peut m'aider. Moi, honteuse de l'embêter lui dit oui et m'accroche à lui comme si il était mon seul espoir.
Étonné par mon comportement il sourit bêtement, je le regarde et c'est que quelques secondes plus tard que je comprend se qui traverse son esprit. Oh ! Je me raidit, et adopte une attitude plus sérieuse. Lui ne s'empêche pas de laisser transparaître un sourire encore plus prononcé.
Je souffle d'agacement et pivote ma tête.
Devant la salle de bain il me dépose sur le rebord de la baignoire, sort une trousse de secours et du coton.

[...]
Sans le lâcher du regard j'observe c'est fait est geste. Cette inconnue m'a aidé sans rien en retour, et il continue.

L'homme n'est pas si égoïste que sa.

Me demande si j'ai mal je dit un timide non. Il me laisse faire une toilette rapide. Quelque minute revient et me porte de nouveau.
Il descend les escaliers et se dirige vers la cuisine ouverte, reconnaissable de loin. Il me dépose sur une des chaises, et pour la premier j'entends sa voix.

L'homme: - Wsh moi c'est Mourat.
Miñar: - Euh... salut moi c'est Miñar.

[ dix minutes plus tard ]

Le ventre plein, on ne peut qu'être bien.

Je le regarde discrètement, lui est sur son téléphone, j'essaye de pas trop faire ma curieuse et reste dans mon coin.

Le naturel, revient toujours au galop.

Je lui demande une première fois gentillement ce qu'il fait, il lève simplement la tête en ma direction et la rabaisse immédiatement.
Je rigole intérieurement est demande à toute les plantes de fournir un maximum d'oxygène.
Inspire et expire Miñar.

Enfaite il faut que je parte, pas besoins de lui je pose mes mains sur le plan travail est essaye de me hisser, sans surprise je finis par terre, un cri de douleur m'échappe.
Mourat, me regarde malicieusement, revient vers moi, et me dit:

Mourat: - Tu fait tout pour finir dans mes bras.

Choquée, je relève ma tête vers lui et mes yeux s'humidifie, rapidement un flot de larmes envahit mes joues, glisse pour enfin s'écraser sur le sol.
Lui, ne bouge pas essaye de comprendre, ce qui m'arrive, avec un sourire victorieux me dit:

Mourat: - C'est bon ton inscription est validée, tu intègre mes locaux d'ici une semaine.

Je réfléchis mais ne parvient pas à comprendre, mon père doit sûrement être mort d'inquiétude.
Rêve pas Miñar.

Je me demande pourquoi je n'ai pas accès à l'école, je suis pourtant mineur, elle est obligatoire jusqu'à 16 ans.

Mourat, me lève, me dit que mon cas reste quand même mystérieux, je ne suis pas reconnue devant l'état.

Et moi qui me demandez pourquoi j'allais pas à l'école.

Malgré sa, il me dit que sa le gêne pas de faire les démarches et que son but dans la vie est d'aider les enfants abandonnés.
Tout s'explique maintenant, les locaux sont des foyers, qui seront bientôt mon espace.

Mourat: - Je peut juste te poser quelque questions, ton père est bien interné pour trouble psychologique grave.
Miñar: - *aucun sons ne sort, tout cela va trop vite, mon crâne va exploser, je tombe dans les pommes.*

[** heures plus tard ]

Mes cris traverse chaque mur, j'en crache mes poumons, un réveil agité s'annonce. Mes oreilles en sifflent, je ne contrôle plus, mes mandibules sont sur le point de rompre, la crampe est proche. Mon cœur s'emballe, il bat vite, trop vite, je souffre mais le corps encaisse, la voix est lointaine mais elle s'approche dangereusement.

Une personne en panique tape contre la porte pour que je lui ouvre, impossible de lui répondre je suis bien trop en crise.

Mes membres fléchissent, mes yeux eux se ferment, mes paupières sont leurs boucliers.
*Miñar, regarde où ton père à était envoyé par ta faute tu vas payer les conséquences de son enfermement, ils seront plus nombreux, plus puissant, plus envahissant, ils arrivent....*

Un blocage, je ne peux plus bouger, se silence illustre bien mon état, je me déteste.
Je n'ai pas souhaiter sa, je n'ai pas voulue sa, je n'ai pas cherché sa, je n'ai pas provoqué la chose.

Faible, tel est est mon comportement.

La porte s'envole et le laisse apparaître, énervé et anxieux de se qui vient d'entendre.
Il ne dit rien pour autant, s'avance est me dit:

Mourat: - Je veux t'aider.

Juste, l'entente de ses paroles me fige, je me sens oppressée, je la sens revenir, je le regarde en détresse il s'approche et subitement m'attrape la main me la serre fort, elle en devient bleu-violine. Cette douleur est négligeable face au contrôle que la voix a.

Sa présence est essentielle.

La voix est lointaine, elle ne parvient pas à atteindre son objectif.
En moi c'est inexplicable, mon ventre se serre, des remontées me torture l'estomac, est sans attendre je libère cette substance acide qui empoissonne mon être.
Tout sur son polo, il dit encore une fois rien et se contente de se lever et de partir direction la salle de bain.
J'ai honte, personne ne connaissait cette partie de moi, je voulais la cacher, m'habituer à elle, ou plutôt la laisser me détruire.

On vend du rêve au porte du cauchemars.

Hannan 🔥

Miñar, voici mes cauchemars Où les histoires vivent. Découvrez maintenant