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29/04/2007

Vendredi est curieuse.

La nuit a été courte, les paupières lourde j'ouvre mais yeux, rougit par les larmes, peine de moi, ils sont sombre, mon regard est noir.

La vue est le sens le plus révélateur.

J'ai mal, tu sais le cœur est un organe nécessaire à la vie, le mien est la, je le sens battre, il remplie bien son rôle principal, faire circuler mon sang.

Un cœur qui bat, connaît des haut et des bas.

Le sang, commence sa longue route, il arrive à ton cerveau irrigue abondamment cette partie. Il nourrit ta réflexions, tes souvenirs, tes pensées, toi t'essaye de la repousser, de les oublier, de les refouler.
Ses larmes salées et se silence amer ne sont pas signe d'oubli bien au contraire.

Une machine à penser.

Encore une fois, à côté de ces portes fenêtres, la réalité me rattrape, deux mondes, un on cultive les bonnes manière, un on apprend à être fière.
Mon passé, il veut le savoir, alors je vais lui raconter, tout dans le détail si il faut.
Mes pensées noir, les horreurs que j'ai pu voir, les belles choses qu'on m'a fait croire et la haine que j'ai pu avoir.

[...]

L'anarchie est signe de vie.

[...]

{ 14h00}

Il s'installe confortablement sur mon lit, moi assise par terre dos a lui, je cherche par quoi commencer. Il souffle et me dit:

Mourat: - Miñar tes sur que tu le veux,
je voulais pas te brusquer, c'est juste je pensais que t'était prête et que.... *Elle lui coupe la parole*
Miñar: - Chut, laisse moi te raconter.

Ma vie, que t'en dire, que t'en montrer, j'ai vécu avec un père et une mère, j'en remercierai jamais assez Dieu. Tout s'est compliqué quand j'ai entendu mon père abuser de ma mère. Elle m'avait dit, Miñar reste dans ta chambre tout va bien, je l'ai écoutée, au lieu d'appeler au secours et depuis se jours, maman est devenu son jouet, tout ses désirs, y passeront. Moi, je restais dans ma pièce, sagement, j'attendais. Quatre ans, ou j'ai vu et entendu dès chose horrible. Quatre ans et ma conscience d'enfant était déjà confronté à cette vie du mal.

~ Dans la peau de Mourat ~

Elle avait adopté une voix continue, grave et à mon étonnement sans faille. Elle m'avais pas montrer se côté, je la pensais faible. Sans émotions, son regard dans le vide elle continuait son monologue. Je la regardais, j'osais pas la consoler ni la couper, par peur de la frustrer.

~ Dans la peau de Miñar ~

En réalité je viens de te raconter la partie calme de ma vie *En riant*. Mes problèmes, mes troubles, c'est le 16/01/2007, qui se sont clairement manifester.

Un père violent, une mère absente.

Sa a commencé par des menaces, des interdictions jusqu'à la séquestration.
Ils me faisait payer, ses remords, alors il m'a laissé dans le noir, dans la faim, dans le besoin.
Dans cette pièce, j'ai réfléchis à en dormir debout, j'ai espérée à en devenir parano. Une voix, une recommandation, une indication, une prémonition, puis une réaction, un corps hors de contrôle, le mien. Voila se que j'ai vécu pendant plusieurs semaines,  elle revenait toujours quand le bonheur me frôlait, agressive, elle m'a menée aux idées noires. Et oui, j'ai pensée au suicide, je l'ai même voulue.

Depuis se jour, j'en vois de toute les couleurs, sentir son corps partir et revenir, crier son mal, hurler sa souffrance, mais malheureusement il y avait que silence.

Mon âme meurtrie je te raconte se récit.

J'était dans cette ruelle, quand tu m'a soulevée, en l'espace d'un instant j'ai crut que la vie était belle.

Je vient de me dévoiler pour la première fois, ma vision, mes sentiments, elle n'a pas gâché se moment et bien heureusement.

Il bouge, s'approche, se colle derrière moi, son buste contre mon dos, peut être qu'il attend une réaction, mais mon corps est bien trop épuisé et mon esprit bien trop vide.

Dite à ma haine qu'elle me blesse, qu'elle nike ma jeunesse.

Contre lui, tout s'emballe, une oppression du cœur, une impression que mon malheur deviendra bonheur, une putain de sensation douce et agréable. J'en devient dépendante.

{ 18h00 }

Dans la cuisine je m'occupe l'esprit, cuisiner c'est mon passe temps favoris, j'aime essayer de nouvelle chose, j'etait entrain de fondre le chocolat, quand je vois qu'il plonge ses doigts dans le bol, puis les ramènent à sa bouche, il allait répéter l'action, sauf que je retire le bol avant.

[...]

Je sort une bouteille d'oasis, sa boisson préférée, découpe de part de gâteux et me dirige dans sa chambre. Je toc puis entre, il me sourit et me fait signe d'approcher, je pose le plateau sur la petite table de nuit, enlève mon peignoir et me glisse sous sa couette. Il pousse un cri aigüe lorsque mes pieds froids rencontrent sa peau, il m'ordonne de les retirer.

{ 22h00 }

Il éteint la télé, me demande de prendre le plateau, et se tourne du côté de droit. Il allait s'endormir mais s'aperçoit que je bouge pas, il pivote de mon côté me tire contre lui, dépose un bisous sur mon front et me dit d'aller me coucher parce que demain on sort.

La vie, une douce poésie pleine de fausse rime.

Hannan 🔥

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Chapitre, un peu court désolé mes follas. 💙

J'ai une questions est ce que sa vous dit que je me débrouille pour réintégrer le père dans la chro ? ( je vous rappelle qu'il est interné dans un centre pour psychopathe )

Miñar, voici mes cauchemars Où les histoires vivent. Découvrez maintenant