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03/05/2007

Mercredi m'adoucit.

~ Dans la peau de Miñar ~

Hier, se con il m'a dit qu'on allait faire un tour, sauf qu'avec la visite du couple, la multitude de dossiers à compléter il a pas eu le temps. Du coups on est resté au foyer pour cette nuit, il a une petite chambre avec un lit deux places, une commode avec quelque affaire et un petit frigo.

[...]

J'étais à la fenêtre entrain de regarder les enfants s'amuser, rigoler et courir ensemble. J'aperçois un petit, il est typé, teint matte et cheveux frisé. Il est assis tout seul sur le banc, ses mains sur ses genoux, son regard dans le vide, il me rappel moi, la solitude comme seul allié.

Vécue, la souffrance n'en est pas pour autant reconnue.

J'aimerais aller le voir, lui tenir compagnie, mais elle surgit,
ramenée par la brise, elle éveille tout mes sens, *Miñar, t'approche pas de se que tu connaîs...*, peut être c'est qu'une impression et que se garçons va très bien. Que dire de plus que:

La douleur de l'âme pèse plus que la souffrance du corps.

La pire souffrance est dans la solitude qui l'accompagne. Dans ma pièce, elle a tâché de mon sang l'innocence de mes draps, elle est la sueur où baigne mon angoisse et LUI a été la souffrance qui a enrouée ma voix.

Toujours la, elle guette mes moments de faiblesses, la tristesse me caresse mais elle a eu la politesse de me dire *Miñar, décompresse, je t'ai fait une promesse durant ta tendre jeunesse...*
Atteindre le bonheur, au milieu de ses regards moqueurs, y'a jamais personne quand ta des larmes au cœur.

{ 7h25 }

~ Dans la peau de Mourat ~

Encore allongé je la laisse penser à voix haute, je ne peux la contredire tout se qu'elle dit est véridique. Quatorze pige et déjà un vécu de plusieurs page, la vie lui a pas fait de cadeau, j'espère qu'elle lui réserve la plus belle des surprise comme on dit la cerise sur le gâteau. Elle se retourne, un léger sourire aux lèvres, et me dit:

Miñar: - Sbah el kheir.
Mourat: - Sbah el noor.

A mon tour, je lui souris, comme deux cons on se regarde, sans rien dire, mes yeux me trahissent et admire chaque traits qui caractérisent se visage et chaque courbes qui définissent se corps. Quelqu'un frappe à la porte, elle s'empresse d'aller voir et reviens et me dit:

Miñar: - Y'a quelqu'un pour toi.
Mourat: - Ah dak attend j'arrive.

Je vais voir et tombe nez à nez avec mademoiselle Sana, habillée de façons sexuelle, depuis que je suis la elle essaye de jouer avec mes sentiments d'hommes, olalal je sens qu'elle va me souler. Je lui demande si elle souhaite quelque chose, elle me répond que mon petit déjeuner est prêt, la tout d'un coup sa change la donne, MDR, rapidement je fais ma routine matinale et descend accompagnée de Miñar bien sûr.
Je vois une table bien garnie, viennoiseries, boisson chaude et froide, fruit en tout genre sauf qu'elle a mît qu'un seul bol et une seul cuillère. Pas grave avec Miñar on partage, tout, elle va pas chipoter pour une histoire de couvert. On s'assoit l'un enfance de l'autre, elle bien sûr elle mange la tête baissée. Moi je la regarde, ses yeux sombres lui donne un charme et ses lèvres pulpeuses rose-violine m'attire. Elle mordille ses lèvres pour attraper les miettes qui allaient s'échapper et passe sa langue pour humidifier celles-ci, après chaque bouchée elle répète ses gestes, putain Mourat calme toi c'est qu'une gadji.

J'allais me lever mais elle me menace du regard, j'ai compris je l'aide donc à débarrasser la table. Elle me sourit, et s'empresse de monter, je la suis de près, on rentre dans la chambre et elle court dans la salle de bain, MERDE, je m'y attendais pas.
Deux cent seize ans plus tard madame sort, habillée avec ses vêtements de la vieille, pas le choix. A mon tour je rentre et me douche rapidement.

[...]

Je sort et voie qu'elle est sur mon téléphone, MDR, elle a crut s'était la fête elle, je lui arrache de force et elle me regarde du genre ta heja à cacher.
Je lui fais un petit clin d'œil sauf que madame boude, c'est vraiment un bébé cet enfant. C'est partit, je regarde mon écran verrouiller et souris, bien sûr il n'y a rien mais sa elle le sait pas, alors je continue mon petit jeu.

~ Dans la peau de Miñar ~

Qu'est se qu'il m'énerve, j'essaye de rien laisser paraître mais son sourire, tfou, il a quoi à sourire comme un hmar, et puis moi j'ai quoi à me préoccuper de sa vie.

{ 13h00 }

Je sors tout les ingrédients, et préchauffe le four. J'épluche les pommes de terres pour le gratin, j'allais prendre un couteau sauf qu'une main se pose sur le couteau avant, je retire immédiatement la mienne et lui jette un sale regard. Il commence à couper les pommes de terre en fine lamelle, je dit rien à quoi bon même. Soudain, un cri me fait sursauter, il est devant moi, sa main compressant un de ses doigts, il me regarde inquiet, je m'approche et lui demande de mon montrer les dégâts. C'est pas beau à voir, c'est assez profond, je le tire pour qu'il me suive jusqu'à la salle de bain, sans broncher il suit mes pas.

~ Dans la peau de Mourat ~

Elle sort une boite plastique contenant le nécessaire, compresses, désinfectant, et bien d'autre chose. Elle analyse la plaît, ses doigts frôle ma peau, elle n'ose pas me regarder, sûrement gênée. Assis sur le bord de la baignoire, j'examine ses moindres faits et  gestes. Elle déballe une compresse l'imbibe de désinfectant, et l'appuie sur ma blessure, je fais genre que la douleur est ridicule mais wallah au fond sa nique 😂.
Elle continue, avant de se retourner pour récupérer la boite, coupe un morceau de tissu pour bandage, et entoure délicatement mon doigt. Après avoir remis la boîte à sa place, elle allait partir sauf que je l'attrape par les hanches la rapproche de moi et lui dit:

Mourat: - Merci Miñar, je...fin...sa te dit zehma on se fait une petite soirée film. *Sourire timide*
Miñar: - D'accord, je vais préparer de quoi grignoter alors. *Gênée par la situation*

Je la lache, me lève et vais à la recherche du grand plaid et des coussins.

[...]

Elle cuisine vraiment bien, In Shâ Allah ma femme elle cuisinera comme sa.

{ 2h34 }

~ Dans la peau de Miñar ~

J'essaye de le réveiller mais il dort profondément, Mourat aller réveille toi faut que t'aille dans ton lit rohh, je réessaye et lui dit que je vais l'aider à rejoindre sa chambre. Il me dit, les yeux fermés et encore dans les vapes:

Mourat: - Bébé va dormir c'est bon je me débrouille.
Miñar: - Euh Mourat azy avance qu'est que tu dit toi va dormir.

L'amour ne vient pas sans souffrance.

Hannan 🔥

Miñar, voici mes cauchemars Où les histoires vivent. Découvrez maintenant