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01/06/2007

Samedi, un goût acide.

{ 3h43 }

~ Omniscient ~

Un jour banal, sauf que aujourd'hui l'orage fait rage.

Les pluies acides tuent la verdure luxuriante, un environnement si fragile, que faire à part regarder le désastre. L'environnement nous a accueilli il s'est adapté afin que nos conditions soient optimales.

Il n'est pas hostile comme le dit on sinon depuis bien longtemps l'homme ne serait que histoire ancienne dans l'évolution.

L'homme a toujours cherché la modernité, la nouveauté mais aujourd'hui il est confronté à de nouveaux enjeux, la protection de la Terre, cette planète bleue qui a hébergé toute sortes d'espèces, des grandes, des petites, des cannibales, des herbivores mais qui aujourd'hui souffre, oui elle est mal par notre faute, par notre insatisfaction.

Ses rivière en crues nous le montre, ses volcans en éruptions nous le font entendre, ses glaciers qui fondent sont semblables aux larmes qu'un homme pourrait verser afin d'atténuer ses douleurs.

À quoi bon se réunir si aucun homme n'a prit conscience de la responsabilité de ses actes.

Elle en a connue des catastrophes mais l'humanité est la pire.

Deux jambes, deux bras, deux mains et deux pieds voici les outils de destruction massive et l'organisation se fait dans la partie la plus incompréhensible du corps humain, celle qui malgré des études poussées garde plus d'un mystère.

Sept milliards de cerveaux.

Sa soixante sixième nuits, machinalement il pivote du côté gauche, ouvre ses yeux, une telle puissance, vient assombrir la pièce.

Comme à son habitude cet homme se dirige vers la fenêtre, la brise fraîche du matin lui caresse sa longue barbe. L'odeur de l'herbe mouillé titille son nez. Il dépose une main sur l'un des barreaux puis commence à gamberger.

La raison de son enfermement, une supposition, un "on dit", un mensonge,
Aucune réelle preuves, aucun diagnostic seulement la parole d'un juge.
On l'appel le fou, il était marié, papa pourtant on dit qu'il est nuisible. Il se dit incompris mais pas différent. Il pense noir, il veut rouge.

L'homme devrait cultiver la différence mais sa morale lui en empêche, il reste butté sur des près-avis. Alors il préfère emprisonner ses personnes, il les cache par peur, il les rabaisse.

La voix se fait discrète.

Miñar va connaître une crise qui aura des conséquences irréversibles, elle sera marqué jusqu'à sa mort.

Saura t'elle gérer l'angoisse ?

Un homme qui attise la haine, une fille qui en subit les résultats, un jeune homme qui souhaite aider sous peine de lui aussi en connaître les conséquences.

Aussi nocif que l'acide.

~ Dans la peau de Miñar ~

J'arrive plus à retrouver le sommeil, mon intestin se noue, des multitudes de remontées acides, je la sens proche, pourtant une routine agréable s'était installé, la vie semblait belle et calme mais ELLE revient, elle s'approche mais je suis prête à l'affronter, oui je résisterais, je la défierais.

L'envie de vomir est trop forte, je libère cette substance jaune, mes yeux aux bords des larmes je continue à libérer mes tripes de cette chose gluante.

Elle brûle m'a gorge, j'ai mal mais plus vite sa passera mieux je serais.

Soudainement du sang, un joli rouge, couleur de l'amour semble t'il.

Mon estomac est vide pourtant ELLE continue la torture, tant bien que mal je réussie à attraper une bouteille d'eau, je rassemble le peu de force que j'ai pour m'hydrater. Sauf qu'ELLE n'est pas d'accord, elle produit une énergie si forte qu'elle vient transformer cette eau en vapeur, les vitres deviennent opaque à cause de l'épaisse buée. J'ai extrêmement chaud, l'air est irrespirable, je reste alors assise à même le sol, j'attend de l'aide, qu'elle lâche moi qui voulais me surpasser, je rampe jusqu'a la douche italienne, j'agrippe la colonne de marbre afin de me relever mais impossible mes jambes ne répondent plus, je les frappes pour qu'elles réagissent mais rien.

Même pleurer est impossible, mes larmes sont sèches. ELLE va faire tellement mal pourtant ELLE est invisible *Miñar tient le coup, la roue tourne, ton coeur est moue mais bientôt il deviendra dur...Nicolas est sur le chemin...*

Une voix dur sans faille, aucune hésitation, non, au contraire une détermination. Elle arrive t-elle une vague, j'essaye de m'échapper, je ferme mes yeux m'agrippe encore plus fermement à la colonne de marbre.

Intense.

Un léger souffle sur mon coup, une douce caresse sur ma cuisse dénudé. Mon cœur bat à toute allure, j'essaye de comprendre se qui se passe dans cette pièce mais rien, ma peau rougit par la chaleur subit ses attouchements, je pleure ma haine, avec le peu de force qui me reste je me recroqueville sur moi même.

Mes membres sont lourds, me lever est une tâche impossible. Une personne laisse des traces partout sur mon corps,  je la vois pas mais je la sens, elle caresse chaque partie nue de mon corps, son simple touché me brûle, j'aimerais lui crier ma haine, la supplier, lui montrer que chaque caresse sont semblables à dès brûlures, que mon âme ne supporte pas mais elle est inexistante, la salle d'eau est vide.

Même chez toi reste couverte, tu pourrais attirer l'impensable.

Je regrette déjà ma tenue, je me dégoûte, j'essaye d'ordonner mes idées, mais non ELLE m'a bien envoyé un de ses protégés.

L'amitié ? Intérêt.
La vie ? Mystère.
La souffrance ? Névrose.
L'idéal ? Néant.

IL finit par terminer son travail, mon corps  souillé, je t'écris ma peine, un destin pas comme les autres, accroche toi et viens découvrir les dégâts psychologique qui causerons ma perte.

Une âme perdue.

La souffrance une si petite partie de se cercle vicieux.

Il faut accepter la vie avec son cortège de souffrances, il faut combattre le désir car il est source de souffrance et de trouble.

Qu'ILS le sachent, celui à qui la souffrance est épargnée doit se sentir appelé à soulager celle des autres.

Hannan 🔥

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Désolé la partie n'est pas très longue mais j'ai pas envie de continuer à écrire, quand je vois que 5 personnes votent alors que j'ai environ 40 vus par partie sa me fait chier.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 01, 2017 ⏰

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