Le Chevalier
Un éclair sur le fil d'une épée, un flot rouge. Le Nordien s'effondra dans la poussière la main crispée sur sa hache et les eux toujours tournés vers Aalongue. Le combat était fini,mais sa détermination le poussait à poursuivre le combat au côté de ses frères. Le chevalier restait sur ses gardes en reprenant son souffle, prêt à le tuer à nouveau s'il avait l'audace de se relever. Mais le Nordien était bel et bien mort et répandait une mare de sang pour en attester.
-Sir, le bélier a enfoncé la porte nord ! A nous de prendre le donjon !
Aalongue détourna son regard du cadavre et se détendit. Sur son cheval, le sergent d'arme semblait attendre une réaction de sa part.
-Formez les rangs de sous les remparts. Je veux une ligne de piquiers pour trois lignes d'archers. Videz moi ces murs,que je puisse faire une percer dans la cour sans encombre. Le reste avec moi.
-Bien Sir.
Le sergent éperonna et sonna le cor. Quand la longue note sourde s'évanouit il dressa l'étendard. Un oiseau rouge sur fond flamboyant, l'oiseau Passerouge.
Aalongue attrapa les rennes d'un cheval sans cavaliers et l'obligea à baisser la tête pour pouvoir monter en selle. Il trouva une lance non loin, dépassant des tripes d'un Nordien et dressée vers le ciel comme une tombe anonyme. Il la retira sans douceur tout en galopant vers le cœur de l'affrontement.
Passé le pont-levis, les corbeaux n'étaient pas encore présents. La mort était trop fraîche, trop proche. Aalongue brisa sa lance en arrivant sur la maille d'un Nordien, puis tira son branc-d'arçon. Il fit pivoter sa monture pour trancher à travers lamasse de ses ennemis. Il en pourfendit un de l'épaule jusqu'à la hanche, emporta la tête d'un autre, amputa les bras d'un troisième,et poursuivit son massacre pour faire progresser ses fantassins dans la cour.
Une flèche fusa à sa poitrine et il tomba de cheval.Le choc lui coupa toute respiration, et il se retrouva cloué au sol à la merci de ses ennemis. Son branc était tombée hors de portée,et il chercha celle à sa ceinture pendant que sa respiration hachée reprenait un rythme plus régulier. Quand il fut debout il retira la flèche. Elle avait percé la maille mais s'était arrêtée dans son gambison.
-Allez camarade ! Te laisse pas abattre par un simple trait ! Tu dois encore monter dans le donjon et tuer leur maudit roi ! Je les tiendrai ici !
Aalongue remercia d'un signe de la tête et enfonça la porte de la tour. Les escaliers était étroits et irréguliers,parfaits pour tuer un adversaire arrivant d'en dessous. Mais même affaibli comme il l'était, Aalongue n'était pas un chevalier de rien. Quand son premier adversaire se présenta il para son attaque et lui trancha la jambe à hauteur du genou d'un seul mouvement. Le second perdit son arme quand Aalongue, d'une parade habile, lui frappa le poing contre le mur de pierre froid. Il tira son couteau mais le chevalier fut plus rapide à plonger son acier dans ses tripes. Il continua son ascension.
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Travaux inachevés
RandomUne compilation d'écrit juste entamés pour le plaisir mais que je n'ai jamais terminé, par manque d'inspiration ou d'intérêt.