Le train à destination de Tokyo va entrer en gare.
Mamoru était assis sur un banc en attendant son train. Il observait les gens autour de lui. Là,une mère essayait de calmer ses enfants, un peu plus loin une bande de jeune fumaient en injuriant le monde entier, ailleurs un homme en costume avec une mallette regardait l'heure toutes les deux minutes.Une journée en somme tout à fait normale. Plus personne ne faisait attention aux vigiles orcs qui patrouillaient dans ce genre de lieu public. Parfois, ils contrôlaient des gens pour s'assurer qu'ils n'étaient pas des terroristes, ou pire, des mages. Pourtant, il était rare que des attentats soient empêches, la méthode était trop approximative. Faute de moyen, seuls quelques lieux possédaient des détecteurs de magie efficaces, et tout le monde possédait des objets métalliques. Pire encore, les drogues passaient désormais aussi facilement qu'une lettre à la poste. Et personne ne s'en souciait. Du moins en apparence.....
-Eh, toi! Ouvre ton sac!!
Un orc s'était approché de Mamoru. De par sa stature massive, il lui cachait le soleil.
-Alors, qu'est-ce que t'attends?! Ouvre ton sac!!
-Inutile de vous énerver,regardez, je l'ouvre...
L'orc regarda dans le sac tout en gardant une main sur le pistolet qu'il avait dans un holster le long de sa cuisse.
-Que?! Qu'est-ce que tu fous avec une batte de baseball dans ton sac?!
-Je joue au baseball, vous savez? Alors avoir une batte dans mon sac de sport me parait normal..S'il vous plait, j'ai un match cet après midi, et mon équipe sera disqualifié du championnat si je suis pas là, les remplaçants sont tous nazes...
-Et ça c'est quoi?!!
-Des médicaments. Vous savez comme le trafic est difficile à Tokyo, alors un gars de mon équipe m'a demandé de lui en rapporter.
L'orc le regarda dans les yeux comme si il cherchant à savoir s'il disait la vérité, puis lui fit signe de refermer son sac avant de s'éloigner. Les orcs n'étaient pas connus pour leur intelligence, mais là cela frisait le ridicule. Comment avait-il pu avaler un mensonge aussi gros?
Le train entra en gare,et Mamoru suivit la marée de corps vers l'intérieur des wagons. Le train de 7h02 était toujours plein à craquer, et c'était justement pour ça qu' "ils" l'avaient choisi. Un vigile était monté avec eux. C'était surement la seule bonne mesure que le gouvernement avait pris pour empêcher les attentats, mais aujourd'hui, cela se retournerait contre eux. Sous les yeux du vigile, Mamoru avala une substance poudreuse avant de boire dans une bouteille dont le contenu était douteux, puis il attrapa une seringue et se l'enfonça violemment dans la cuisse. L'orc réagit immédiatement et tira dans les jambes de Mamoru, qui resta debout malgré les six cartouches qu'il venait de recevoir. L'orc rechargea et tira cette fois dans le torse, mais Mamoru ne, s'effondrant toujours pas, commença à avancer vers lui, la batte de baseball à la main. D'un signe de tête du vigile, tout le monde tenta de s'éloigner de la scène d'affrontement, malgré l'encombrement du wagon. À court de munition,il lâcha son arme et se saisit de sa matraque. D'une attaque foudroyante, Mamoru frappa à la tête son adversaire, brisant net la matraque et le bras droit de celui-ci, et d'un autre coup à la nuque il lui brisa la colonne vertébrale.
Des cris d'effroi se firent entendre dans le brouhaha. Personne n'avait jamais vu unetelle violence, et encore moins entendu parler d'un humain capable de tuer un orc avec autant de facilité. Essuyant le sang qu'il avait sur le visage, Mamoru retourna à son sac, et devant les yeux de son public, retira les balles qu'il avait dans le corps avant de s'administrer les premiers soins.
-Putain... J'pensais pas que je prendrais si cher contre un orc... Je ferais mieux de finir le travail vite fait... Avant que la dope fasse plus effet....
Il se releva et fouilla dans son sac avant de sortir un MP5 et de le pointer sur les gens autour de lui.
-Si j'avais eu le temps de sortir ça plus tôt, ça aurait été plus simple... Heureusement que j'ai un double fond..
Le train s'arrêta et Mamoru descendit. Les hurlements avaient laissé place au silence. La baignoire de sang se vidait lentement par la porte ouverte. Plus tard on en parlerait dans la presse: un homme massacre sauvagement tous les passagers d'un wagon, ainsi qu'un quai entier à sa sortie. La police le recherche encore. Seuls survivants : un frère et une sœur.
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Travaux inachevés
RandomUne compilation d'écrit juste entamés pour le plaisir mais que je n'ai jamais terminé, par manque d'inspiration ou d'intérêt.