Avant de mourir

Le réveil

Des larmes de joie coulaient cette fois sur le visage du vieux couple, leur fille allait se réveiller, ils étaient tellement heureux, ils se croyaient dans un rêve, ils s'étaient même pincés, pour vérifier qu'ils ne dormaient pas.

Le médecin, après avoir laissé dix minutes pour digérer la nouvelle au parent, s'apprêtait à annoncer la mauvaise nouvelle, la jeune fille ne pourrait plus bouger le bas de son corps.

C'était un seau d'eau glacée qui venait d'être versé sur les deux adultes. Un incendie dans leur cœur, qui s'affaiblissaient de plus en plus.

Le réveil fut long, elle se sentait encore trop faible, mais elle était heureuse de se réveiller. La première chose qu'elle vit, fut ses parents, elle se rappelait d'eux, son père était le meilleur père du monde, il était prêt à tout pour sa fille, il la comprenait, l'aidait, la soutenait. Tout le contraire de sa mère, celle-ci la détestait, la méprisait, et tout ça, juste pour une histoire de beauté.

Elle remarquait les cernes sous les yeux des deux parents, leurs yeux rouges et leur air fatigué. Son cœur ne résista pas, les erreurs du passé étaient oubliées.

La mère, un peu hésitante, enroulait ses bras autour du maigre corps de sa fille. Et oui, celle-ci étant déjà assez maigre avant l'accident était maintenant similaire à un squelette. Les larmes des deux femmes se mélangèrent. L'homme de la famille n'en pouvant plus, s'approcha, et enlaça sa femme et sa fille, il était au ange, même si il savait que ce n'était que de courte durée.

Les deux autres filles de la famille, venaient d'entrer dans la chambre de leur aînée. Elles furent surprises de la voir éveillée, et elles se précipitèrent vers eux, pour se rajoutaient dans le câlin général.

C'était un moment magique, mais il fallait laisser la blessée se reposer. Même si elle avait passé plus de deux semaines à dormir, elle était extrêmement fatiguée.

Alors la petite famille sortit, un peu soulageait, et avec un léger sourire au lèvre.

Quand à elle, elle s'endormit, appréhendant la suite des événements, car un mauvais pressentiment avait germé.