La fête battait déjà son plein quand j'y arrivais vers vingt deux-heures, en compagnie de Zayn. Il lui avait fallu une bonne heure pour me convaincre de venir, avant que je ne cède, agacé par son sempiternel discours sur à quel point les étudiants devaient profiter de leur jeunesse en sortant à ce genre de soirée, absolument ridicule et remplie de drogue et d'alcool. Fatigué de l'entendre parler de sa voix grave, accentué d'un accent qui trahissait ses origines pakistanaises, et surtout crevé de le voir s'agiter sur ma chaise de bureau, j'avais cédé, et je m'étais retrouvé chez l'un de ses amis ou plutôt connaissance de fac.
Bien entendu Zayn m'avait déjà lâché pour aller retrouver son promis, qui l'attendait patiemment assis sur le canapé, entre ses amis. Je préférais ne pas m'attarder sur la façon dont mon ami s'y était pris pour venir l'embrasser délicatement et faire rêver les quelques filles – et garçons – qui entouraient Louis, et me dirigeais déjà vers la cuisine pour tenter de me dénicher un verre contenant une boisson non alcoolisée. En vain.
Je détestais les soirées, mais encore plus depuis maintenant une bonne heure. Zayn se trémoussait sur la piste, les mains posées négligemment sur les hanches de Louis, lui murmurant parfois des mots à l'oreille, le faisant tantôt rire, tantôt rougir, pour mon plus grand malheur. De plus, j'avais largement eu le temps d'analyser sa tenue, et ce slim noir, qui semblait bien trop petit pour lui, épousait tellement bien ses formes, que je peinais pour la première fois à repousser cette érection qui semblait ne pas vouloir me lâcher. J'étais officiellement un putain de merdeux en chien sur le mec de son meilleur ami pour mon plus grand malheur.
Je ne saurai dire quand j'ai finalement cédé à la tentation de prendre un verre, mais il est certain que plus jamais je n'en reprendrais d'autres. Ma capacité à tenir l'alcool est égale à rien du tout, et j'ai atrocement mal au crâne. Je n'étais pas bourré, j'étais juste encore plus fatigué que précédemment, et je rêvais de retrouver mon lit, et d'arrêter de fixer les deux amoureux qui se souriaient niaisement à côté de moi.
J'avais besoin de souffler, d'une cigarette. Je me levais, ne prévint personne et amorçais de sortir de cette baraque remplie d'étudiants défoncés. Une fois dans le jardin minuscule de l'habitation, je sortis mon paquet et attrapais une cigarette, que j'allumais aussi rapidement que faire ce peu, avant d'inspirer un grand coup, et laisser ressortir la fumée dans un râle de contentement.
« Quelque chose ne va pas ? »
« Qu'est-ce que tu fous là ? »
« Je voulais juste m'assurer que tu allais bien. Tu tires la gueule depuis que tu es arrivé... »
« C'est pas tes oignons, Louis. »
« Je sais. Je voulais juste être sûr que tu allais bien... »
Les remords me rongèrent quand je perçus de l'hésitation et de la tristesse dans sa voix, mais que pouvais-je faire d'autre ? Me retourner ? L'embrasser ? Et détruire irrémédiablement mon amitié avec Zayn, et sa relation avec Louis ? Impossible. Je n'étais pas un putain d'égoïste. Je les aimais trop tous les deux pour prendre le risque de les perdre.
« Je vais bien. »
« D'accord, alors je suppose que je vais retourner à l'intérieur et... »
« Et ? »
« Je ne te comprends pas Harry. Tu agis comme si tu n'avais rien remarqué, mais je suis pourtant persuadé du contraire. Tu n'es pas bête. »
« De quoi tu parles ? »
« Je parle du fait qu'il est évident que je suis attiré par toi, pour je ne sais quelle raison, et que tu t'entêtes à faire comme si tu n'avais rien remarqué. »
Je préférais ne pas me retourner. Je ne pouvais pas affronter son regard, cette situation, qui me paraissait tellement irréelle. Louis ne pouvait pas arriver comme ça, me balancer sa bombe dans la gueule et me dire de me démerder avec. Il n'en avait pas le droit. Je serrais mon poing qui reposait le long de mon corps, et finit ma cigarette, toujours sans prononcer la moindre syllabe et espérant qu'il partirait et ne me reparlerait plus jamais de ce moment.
« Harry... »
« Quoi ? »
Je le regardais. Je regardais ses yeux bleus qui m'imploraient de l'embrasser, et de ne pas le faire. Je regardais ses iris qui exprimaient toutes les contractions que rencontrait son cerveau. J'y vis de la colère, de la tristesse, de la honte, de l'envie, du désir, et je devins fou. J'agrippais sa taille et le tirais vers moi. J'hésitais, le regardais, caressais sa joue du bout des doigts, finalement approchais ma tête doucement, lui laissant le choix de changer d'avis une dernière fois, avant d'agripper ses lèvres et de ne plus m'en détacher.
À ce moment là, je n'étais sûr que d'une chose : je le voulait.
➰
Tout les droits appartiennent à haurra ! Je ne fais que la réécriture de son histoire.
J'espère que ce second chapitre vous aura plu. Premier baiser Larry. 🙈
Vous pensez que Zayn va être au courant ? Si Oui, comment va-t-il réagir ? Et vous imaginez quoi pour le troisième chapitre ?N'hésitez pas à voter et à commenter, ça fera autant plaisir à Laura, qu'à moi.
Je vous embrasse. 💕
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Papillon. ➰ zourry
Fanfiction« Rien n'est plus dur qu'aimer un coeur qui appartient à quelqu'un d'autre." With Louis Tomlinson, Harry Styles and Zayn Malik.