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Tout alla très vite. Du moins je ne contrôlais plus rien, et je n'eus pas l'impression que cela soit anormal. Je le tirais, en agrippant sa main, à l'intérieur de la maison toujours autant remplie. Je pris garde à ne pas croiser mon meilleur ami, et je nous fis grimper à l'étage. Sa main était moite dans la mienne, et je savais ce qu'il ressentait, puisque je ressentais la même chose. Je jetais un regard en arrière et je le vis focaliser sur moi, je lui souris.

J'ouvris quelques portes avant de trouver une chambre non occupée, dans laquelle je pénétrais. Je la fermais directement derrière, tournant la petite clé dans la serrure. Je soufflais un bon coup et je me retournais. Putain. Je me demandais encore ce que je faisais là, avec le copain de mon meilleur ami, qui me regardait avec ce regard suppliant et oserais-je le dire, amoureux ? Je n'en savais trop rien, mais je ne voulais être nulle part ailleurs.

Il me regardait toujours, immobile, les lèvres pincées. Lèvres que je rêvais d'embrasser encore et encore sans jamais m'arrêter. Je m'approchais doucement de lui, le surplombant rapidement de ma hauteur, et je prenais son visage en coupe. Mes pouces caressant inlassablement ses joues rosies, je me mordis la lèvre en fixant les siennes gonflées.

J'approchais encore une fois mes lèvres des siennes pour les goûter encore une fois. Mes mains se resserrèrent quelque peu autour de son visage quand je le sentit agripper mon tee-shirt au niveau de mes hanches. Il se colla un peu plus à moi, et je le fis reculer en avançant, doucement.

Je stoppais tout mouvement quand je sentis mon vêtement remonter sur mon torse. Je me séparais rapidement de lui pour passer mon habit au-dessus de ma tête et le balancer quelque part dans la chambre, avant de me pencher de nouveau et reprendre là où je m'étais arrêté.

Ses mains se baladaient timidement sur moi, me laissant une traînée de frissons qui me firent m'accrocher à lui encore plus. Mon corps réagissait au moindre de ses gestes, et je savais que je ne pourrai plus m'arrêter. Je le désirais plus que de raison, et je sentais que lui aussi.

Je déplaçais ma bouche à son cou, l'embrassant doucement, mes mains s'accrochant à la fermeture éclair de son slim, que je descendis rapidement. Je m'écartais, le fixant retirer son jean de lui-même, puis sa chemise qui ne fit pas long feu, non plus. Il était tellement beau que je sentais mon désir s'accroître encore plus quand je le voyais uniquement vêtu de son boxer.

Je le poussais sur le lit, le faisant s'allonger, avant de prendre place au-dessus de lui et de faire ce que j'avais tant de fois rêvé de faire, balader mes mains sur son corps, ses courbes, sa peau douce qui réagissait si bien au contact de mes mains. Il s'arqua sous mon toucher, haletant, et je devins un peu plus fou de lui.

J'embrassais d'une pression ses lèvres, avant de descendre à son cou, puis à la vallée de ses tétons. J'en  pris un entre-deux doigts, puis soufflais doucement sur l'autre, ensorcelé par la manière dont ils répondaient à ce simple contact.

Ses mains se glissèrent dans mes cheveux quand je déposais une traînée de baiser sur son ventre, allant jusqu'à la limite de son boxer. Je remontais doucement à lui, et prenais possession de ses lèvres, avant de glisser ma main dans ce dernier, le découvrant pour la première fois, et le sentant gémir entre mes lèvres. Je caressais sa verge de haut en bas, d'une poigne ferme, et il répondait en bougeant de lui-même dans ma main.

Il se détacha finalement de moi, ses mains s'agrippant à la ceinture de mon jean, qu'il tira après l'avoir détachée, pour la jeter à terre, s'attaquant ensuite à mon jean, qu'il fit descendre le plus possible avant que je ne me redresse pour l'enlever complètement, me retrouvant seulement en boxer, une bosse déformant complètement mon sous-vêtement.

Il m'embrassa en laissant descendre sa main gauche de mon torse à mon boxer, passant une main dans ce dernier, ses doigts rencontrant ma virilité qui tressauta à ce contact. Bordel. Il descendit ensuite mon boxer, libérant mon intimité de sa prison, avant de s'en saisir et de commencer de lent va et viens, qui me rendirent complètement dingue. Je grognais quand je me sentis proche et me séparais de lui, dans le but de retrouver mon jean, et d'en sortir un préservatif, que je gardais toujours sur moi au cas où.

Il me prit le petit carré métallique des mains, le déchira, et fit doucement dérouler le préservatif sur mon membre, me regardant en se pinçant les lèvres. Une fois fait, je l'embrassais doucement, le poussant à se rallonger. Je me saisissais de l'élastique de son boxer et l'en débarrassai, avant de presser mon index contre la fente de son gland, qui fuyait déjà de désir.

Doucement, je l'aidai à relever ses hanches et poussai l'un de mes doigts dans son intimité, lui arrachant un petit cri que j'étouffais de mes lèvres. Il s'accrocha à mes épaules tandis que je poussais dans un rythme régulier mon doigt en lui, le préparant pour ce qui allait arriver bientôt.

Quand je le senti proche de la délivrance, j'arrêtais tout mouvement, retirant mon doigt, avant de correctement me positionner entre ses jambes, que j'écartais doucement, me penchant pour embrasser l'intérieur de ses cuisses. Je me redressais, mon visage en face du sien, et lui lançai un dernier regard, auquel il répondit silencieusement.

Et je me poussais en lui, le plus doucement possible, jusqu'à la garde. Je respirais difficilement, me contrôlant pour bouger le plus doucement possible. Mes va et viens étaient longs et lents, et je le sentis agripper mes cheveux pour m'attirer à ses lèvres, et m'embrasser. Je pris appui sur l'un de mes coudes, et agrippais sa hanche d'une main, me poussant toujours en lui, légèrement plus vite. Il gémit sur mes lèvres, et j'accélérais peu à peu la cadence, jusqu'à toucher sa prostate. Ces gémissements devinrent alors un mélange de grognements et de mots incompréhensibles.

Je sentis ses parois se resserrer autour moi, comprimant ma virilité, m'amenant doucement à la délivrance. Tandis qu'il gémit, une dernière fois, entre mes lèvres et de finalement répandre sa semence sur son ventre, je grognais son prénom en me poussant encore quelques fois en lui, avant de moi aussi, venir dans la protection.

Je ne pourrais jamais le laisser partir.

Tout les droits appartiennent à haurra ! Je ne fais que la réécriture de son histoire.

J'espère que ce troisième chapitre vous aura plu. Petite scène de smut toute douce. 🙄
Comme pour le second chapitre, vous pensez que Zayn va être au courant ? Si oui, comment va-t-il réagir ? Et vous imaginez quoi pour le quatrième chapitre ?

N'hésitez pas à voter et à commenter, ça fera autant plaisir à Laura, qu'à moi.
Je vous embrasse. 💕

Papillon. ➰ zourryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant