Two
Eden avait quitté la France pour se détendre, et non pour devoir partager sa chambre et dormir avec un homme macho qui ne voyait que par ses muscles. Elle se demandait ce que deviendrait sa vie si la phrase " tes années de collège et de lycée sont les plus belles années de ta vie " était vrai. En un mot : merdique.
Nous avons tous dînnés dans le restaurant de l'hôtel, qui était loin d'être sain, et j'ai pus m'éclipser assez vite, évitant les moments où j'aurais du me montrer plus qu'hypocrite et où j'aurais du mentir sur les questions qu'on m'aurait poser pour (je cite) "apprendre à mieux me connaître et ressentir ce que je ressens". Mais eh les gas vous saurez jamais ce que je ressens bande de riches attardés qui ont pour seul problème de ne plus avoir de shampoing. Je fis ma toilette et me doucha en un temps record, aucune envie que Christian le Barge (qui rappelons-le, partage mon lit) me voit à moitié nue. Lorsque je m'allongea dans le lit peu confortable de la chambre 411, on devait atteindre les environs de 18h30. Minuit passé en France. Mon envie la plus pressante était de dormir, et moi je suis comme ça je réalise mes rêves. Alors je me suis endormie.
Le réveil fut trèèèès compliqué. J'ai pu m'apercevoir que j'avais complètement volé l'intégralité de la couverture, Christian était recroquevillé dans son coin du lit, en calçon. Ca lui apprendra à dormir sans pyjama tient. J'étais la seule réveillée, je consultas ma montre qui indiquait 4 heures du matin. On devait être prêt pour 9 heures, ce qui me laissais une marge pour sortir, probablement faire un petit jogging. J'enfila les premiers vêtements qui pourraient me servir pour mon sport matinal et je quitta l'hôtel, basket aux pieds, cheveux attachés et mon petit plan de la ville ( que j'avais subtilement volé à Jahan ) sur lequel j'avais tracé un petit chemin ( également avec le stylo souvenir " I LUV MIAMI " de Jahan ).
Je m'arrêta dans un café pour me prendre un petit déjeuné digne de ce nom. Accompagné de mon chocolat chaud je regardais les passants, la plupart allaient travailler, l'autre partie faisait du sport. J'ai lu que les heures les plus matinales étaient les meilleures pour faire du sport das les villes telle que Miami, surtout en fin Aout j'imagine. Je rentra tranquillement en trainant des pieds, loin d'être pressée de revoir la bande de Ksos.
On reprenait déjà la route, Christian n'arrêtait pas de râler. La seule phrase que je sortis de tout le trajet fut " Bordel peux-tu la fermer juste deux minutes ? ", ce qui marcha, puisque personne de l'entendit pendant pas mal de temps.
L'atterissage fut brutal, j'adore. Une fois nos bagages en main, nous nous dirigions vers le second terminal de l'aéroport, où devait nous retrrouver nos familles d'accueils, ils devaient être une dizaine à tout casser, ils avaient tous des pancartes avec les identités des étudiants d'échange. Je dévisagea chacune des pancartes, m'attendant à voir mon prénom inscrit sur l'un d'elle, je suppose. Ce qui ne fut pas le cas. Je suppose qu'ils devaient être en retard, sympathique premier jour. Je m'asseya sur ma valise et sortit mon téléphone. Les rencontres pour les gens autour de moi étaient bruillante, ils étaient tous excités, parents et enfants. Et moi j'étais là, sans famille d'accueil, l'opération se répète. Une vingtaine de minutes plus tard un jeune couple arriva, tout heureux et essouflé, accompagné de deux enfants, le plus vieux avait une machoir carrée et ses cheveux blonds lui bouchait probablement la vue, il avait l'air d'éêtre aussi heureux que moi, ses chaussures trainaient mollement le sol, l'autre, qui devait être entre la dizaine et la quinzaine devait bien faire ma taille, le visage débarassé de ses cheveux, un grand sourire dessiné sur ses lèvres, le bras de son père autour de ses épaules. Il tenait dans ses mains une pancarte où tronait les lettres "Ederia Hollment, bianvenu en Etat Uni". Je me demandais si les fautes d'othographes étaient volontaires ou non. Je me leva et la mère me pris dans ses bras. " You are so pretty, more than on the picture ! " fut ses premiers mots, je me contenta de sourire. Elle me présenta son fils (Aiden) et son demi-fils (Thyllen) ainsi que son mari, la génance était palpable.
Jessica, ma mère d'accueil, accumulait questions sur questions durant tout le trajet qui nous séparait de leur maison. Elle voulait tout savoir sur moi, et je répondais comme je pouvais, sans me laisser déconcentrer par le regard pesant et malaisant de Thyllen, l'ainé.
Ma chambre était gigantesque. Bien 4 fois plus grande que ma chambre française. Une coiffeuse de la taille de mon bureau français était installée près de mon lit, il y avait un dressing de la taille même de ma chambre française, un lit qui me parraîssait bien plus que king size. Un bureau longeait tout un mur composé juste de fenêtres. Pour couronner le tout, il y avait un mini frigo. Se trouvait à l'intérieur tous mes aliments préférés que j'avais du mettre dans mon "annonce" pour les familles d'accueils. C'était vraiment ouf. Le jardin avait une piscine, un barbecue, et un potager, chacu avait sa chambre ici. La maison était la parfaite petite maison du riche américain. Sans blaguer, elle devait faire le quadruple de ma maison à moi. Je passa toute la visite de la maison la bouche grande ouverte.
Une fois seule, je déballa mes affaires. Les quelques photos et cadres que j'avais apporté, me rappelait que même si j'étais dans une maison digne d'une princesse, mes problèmes me poursuivraient partout, ou que j'aille. Il y avait des choses qui ne s'oubliaient pas, qui nous hante jusqu'à bien après notre mort, en quittant la France, je voulais quitter mon univers, le désastre que j'avais été durant 16 ans. Je voulais oublier l'inoubliable. Je voulais arrêter les voix dans ma tête qui se répétaient à elles-même que c'était ma faute. Et en baclant les terres de l'Amérique, je pensais que tous disparaîtrait, que je n'aurais qu'a dire que je venais pour découvrir la langue des Etats-Unis, suivre un programme scolaire exceptionnel, visiter ce pays de rêve.. Mais pour tout vous dire, je voulais seulement le retrouver. Ou plutôt le trouver. Avoir une chance de recommencer mon histoire, et de pouvoir une bonne fois pour toute tourner la page. Je pensais. Mais rien ne se passa pas comme je le pensais.
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Not another love story
أدب المراهقينParfois il y a cette petite voix que vous entendez dans votre tete et que vous essayer d'ignorer. Mais quoi qu'il se passe, vous n'arrivez pas à la faire taire. Et bah moi, je pense que parfois on devrait l'écouter bordel. Ederia, après le décès tra...