À Anna...

Anna

Anna ! Oh ma chère Anna.

Je t'ai attendue, aujourd'hui.
Mais tu n'es pas venue, Anna.
Je ressens... un manque, un vide.
Je veux te voir, Anna.

Mes journées ne riment à rien si je ne peux pas t'admirer, ma chère Anna.
Te regarder, de loin, et t'aimer, de tout aussi loin.
Certaines fois, je me demande si je ne suis pas fou.
Je me comporte comme un vulgaire voyeur...

Au fond, je crois que c'est vrai.
Je suis fou, mais de toi.
Et t'aimer, Anna...
C'est la plus douce des folies.

Je t'écris, encore et toujours,
Mais je n'envoie rien.
J'ai si peur de perdre, ma chère Anna...
Je ne peux pas vivre sans ton visage.

Un jour, peut-être que je viendrai te parler.
Te demander ton nom, 
Et faire semblant de m'extasier sur sa beauté.
Mais je le connais déjà, ce prénom.

Il tourne dans ma tête jour et nuit,
Formant la plus merveilleuse des litanies.
Anna, Anna, Anna, Anna, Anna...
Je n'arrive pas à m'en lasser.

Arrive cet instant malheureux,
Celui qui m'oblige à quitter ma plume.
J'ai l'impression de t'abandonner aussi, Anna.
Je te retrouverai vite, je te le promets.

D'ici cet instant, 
Soit heureuse,
Soit belle,
Bref, sourit.

Ton si dévoué,