chapitre 22: Provoquation.

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STEPH

J'étais tétanisée, j'avais l'impression que Péter allait bondir sur Anna.  Une telle colère,  qui devenait à mesure qu'elle parlait de la haine.  Il y avait eu un long moment où tout le monde avait été sous le choque.  Anna ne savait plus où se mettre. 

-C-C'est vrai ? Chuchotai-je.

Peter releva tout doucement la tête. Ses cheveux blond cendrés étaient ébouriffés. Il s'était passé, tiré, arraché ses cheveux.  Le voir comme ça me torturait,  je n'avais qu'une envie c'était de le prendre dans mes bras  et lui avouer que je le croyais innocent,  qu'il  n'est pas tout seul. 

Mais j'avais besoin de réponses,  car j'avais vu la cagoule et les affaires.

-Je n'ai rien avoir avec ses lettres et ses espionnages. Dit -il tout en serrant les dents.

Anna et Julien avait détourné la tête,  peu convaincu par sa réponse.

-Alors explique nous pourquoi tu cachais des journaux sur la mort de nos parents. Lui Blâma Julien.

-C'est compliqué.. Répondit Péter nerveux.

Julien eu un rire jaune,  la tension entre les deux amis était étouffant.

-Tu enquêtais sur nous ? Osa demander Anna à mi-voix.

-Oui.

Mes larmes trahissaient ma déception, mes poings serrées trahissaient ma colère.  Peter avait été un pilier et maintenant   j'ai l'impression de m'être attachée à une personne qui n'existe pas.  Je pleurais et seul mes reniflements s'entendaient au salon.

-Ce n'est pas ce que vous croyez,  oui j'ai fait des recherches quand je suis arrivé ici mais c'est parce que j'ai remarqué un point commun entre nous.  On avait tous perdu un de nos parents, alors j'ai essayé d'etablir un lien  qui pouvait expliquer ce tel acharnement. Le couple mystère je l'avais déjà trouvé,  et je sais après un an de recherches,  que ce sont eux la clé.  Mais seul je ne pouvais plus avancer.  Alors dès qu'Anna a débarqué c'était le moment idéal de tous vous embarquer dans ce terrible complot qui les ont tué.  Anna voulait des réponses comme moi je les voulais auparavant, mais quelqu'un qui s'est attaqué à nos parents a du être alerté de nos enquêtes. Alors il s'amuse avec nous.  Pour la cagoule je n'en sais rien...

Le regard d'Anna fusillait celui de Péter,  elle cogitait,  trépignait,   s'agitait.  Et enfin, elle s'exclama:

-Tu es un menteur, un salaud.  Tu peux me raconter tout ce que tu voudras je sais que tu es un manipulateur,  une personne menaçante et dangereuse. Je pourrais te citer pleins d'exemples qui prouve que j'ai raison. 

Tout le monde avait le regard braqué sur Péter. Ils attendaient une réponse,  mais rien ne vit. Il restait de marbre,  aucune émotion traversait son visage.  Alors elle reprit pleine de mépris et de haine. 

-À la fête quand je t'ai renversé ma bière, tu as eu un regard féroce,  effroyable.  L'autre jour en classe, tu m'as obligé à parler avec toi,  et quand tu n'as pas accepter que je puisse te dire non, ton vrai visage s'est révélé. Où lorsque tu m'as vu avec tes journaux cachés,  tu as été menaçant, dur, monstrueux. Tu avais un regard furieux,  tu aurais été capable de me faire du mal si je n'avais pas fui. Tu m'as réellement menacée,  ma vie,  ma famille.  A chaque petite contrariété,  le fauve sort les griffes. Tu as employé la force en m'aggripant le bras en classe pour me retenir.  Imaginez donc quand vous, vous avez décidés de ne plus continuer l'enquête.  Quel chagrin cela a pu te provoquer ? Quelles grippes as-tu employé ! Anna provoqua Péter. 

-Arrête ! Lui dis-je.  Peter ne ferait pas ça. Il n'est pas comme tu prétends le décrire. Il est doux et..

Anna eut un rire sarcastique.  Elle me regarda et continua:

-Steph tu es bien trop gentille et naïve.  Peter n'est pas aussi bon que toi.  Et tu ne peux pas te faire à l'idée que cet homme est mauvais,  vu les circonstances.

Elle commençait à m'énerver à me parler comme une petite fille. La tension montait en moi,  mes pieds s'agitaient, mes mains se serraient,  j'avais chaud, mes cheveux me piquotaient. 

-Vu les circonstances ?

-Bien sûr tu aimes trop Péter.

Je me levai furieusement de ce canapé trop mou, et me jeta sur elle. 

-Comment oses-tu? Hurlait-je en pleurs.

Tiphaine me prit par le bras, alors que que j'étais accroupie au dessus d'elle,  à lui donner des coups de griffes et de  poings.

-Comment penses-tu tout savoir ? C'est peut-être toi la pomme pourrit dans cette histoire. Lui crachais-je dans tous les sens du terme pendant que Tiphaine essayait de m'éloigner d'elle. 


















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Chapitre court désolée 😰💜💙💜

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