Obsession [EN PAUSE]

Chapitre 3. Incompréhension

PDV Anna

Je regardai avec incompréhension ma chambre. J'étais dans une fatigue intense, je voulus me lever pour comprendre si c'était un rêve mais la douleur fut un réelle un cauchemar. Une soudaine douleur inconnue, dans ma tête. On aurait dit que mon corps refusait de bouger.  A chaque mouvement, une telle douleur s'immisçait en moi comme si  l'on m'avait tout à coup transporté à coter d'un avion en plein décollage ou bien à quelques mètres de marteaux piqueurs.  Je jurai alors et agrippai brusquement mes mains autour de mon crâne comme si ce geste allait guérir ce mal de tête atroce. Je me penchai afin de me recoucher  le plus délicatement possible tel une plume se posant sur l'eau, avec le plus de douceur, pour ne pas éveiller mes douleurs.  J'essayai donc de me souvenir comment je me suis retrouvée là, dans ma chambre alors que mon dernier souvenir était à la fête. La fête... 

Pourquoi me rappelai-je de rien? Dans mes souvenirs je n'avais bu qu'un verre de bière ainsi qu'un verre de vodka. Même si je n'étais absolument pas habitué à l'alcool cela ne suffisait pas à ne pas pouvoir se rappeler de ma soirée? Si ça se trouve j'ai repris plusieurs cuites à la suite... Sans me rendre compte que de mon état se détériorait.... Oh non! Je ne voulais pas  terminer ma soirée en ne pouvant pas trébucher toutes les cinq secondes ou bien être agitée telle une puce entrain de danser devant tout le monde, une bouteille à la main en faisant des gestes incompréhensibles. J'avais une odeur de vomi dans ma bouche.. Mon hypothèse s'était donc révélée vraie... A mon plus grand regret. Je râlai intérieurement, j'aurai voulu me souvenir de cette belle soirée, elle était symbole d'un nouveau départ. Mais je ne compris pas pourquoi Jules ne m'a pas arrêté dans cette euphorie de vouloir boire soudainement. Si cela se trouve lui aussi était dans un état déplorable. Ou bien lorsque qu'il m'a trouvé, s'en était déjà fini pour moi.

 Mais dans ce comportement je ne me reconnue pas. J'étais le genre de fille au lycée calme, discrète, soucieuse de ses gestes. En gros la fille qui avait toujours des limites sur tout ce qu'elle faisait. A vouloir trop me lâcher, j'avais donc fait n'importe quoi. Je me promis que je ne recommencerai plus cette malheureuse expérience. Après quelques tentatives douloureuses, je réussis enfin à poser un pied à terre et survinrent  alors des vertiges pareil à tourner en rond une cinquantaine de fois sur moi-même.  

Je commençai à avoir chaud, juste pour essayer de marcher quelques mètres. Après avoir soufflé pour ne pas que j'ai la tentation de  me recoucher, ou fasse subitement un malaise, je m'agrippai à chaque meuble, chaque objet que je pouvais trouver tel une vieille personne qui vient de perdre soudainement sa canne. Chaque pas me donnaient des violents vertiges , je transpirais de plus en plus, des nausées me brûlaient la gorge, c'était un de mes pires réveil. Je ne sais pas combien de verres j'ai réussis à avaler mais pour que je me rappelle de rien, que j'ai constamment des brûlures d'estomac et un mal de crâne, c'est que j'ai du vraiment dévaliser cette cuisine. 

Arrivée à la cuisine je vis ma mère en peignoir rose, le même depuis un an. Celui que papa lui avait avait offert pour sa fête. Maman se tourna enfin vers moi, les sourcils froncés, aie. Je dis avec toute mes forces restantes pour ne pas paraître fatiguée, ou dans l'état d'un lendemain de soirée qui avait mal tournée. Comme  si cela
allait arranger mon état !

-Bonjour maman. dit-je en d'une petite voix

-Bonjour Anna ! Ajouta t-elle sèchement 

Elle avait vraiment l'air en colère, pour vous dire cela faisait très longtemps qu'elle avait été énervé contre moi, souvent elle était sans émotions, elle me faisait confiance..

-Peux-tu m'expliquer ton état d'hier soir? 

-H-Heu ...J-Je..

Enfaîte je ne savais même pas quelle était mon état d'hier soir, mais ce qui était sur c'est qu'il était encore plus pitoyable que celui de ce matin.