Chapitre 4. En plein délires

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                                                                            PDV.Anna.

Il ne restait qu'une semaine avant la rentrée. Je commençais à stresser sans trop savoir pourquoi. Peut être parce que cela faisait presque un an que je n'étais pas retourné dans un lycée avec tout un tas d'étudiants insouciants qui te jugent au moindre faux pas qui t'examinent pareil à une expérience de laboratoire. Tout cela me stressait je n'étais plus habituée au mouvement de foule. Un an au paravent j'étais amie avec un petit groupe de filles, elles se ressemblaient toutes quand j'y repense elles voulaient être "cool". Pas moi. Mais j'étais plus ou moins bien intégrée dans se ba-u. A la suite de la mort de mon père Andrew j'ai vraiment voulu rester en contact avec ses filles, je ne voulais pas me couper du monde et devenir androphobie. Cependant c'est quand on est au plus mal qu'on l'on découvre qui sont nos vrais amies en réalité je n'en avais aucune. Aucune pour me soutenir, me réconforter juste un ou deux textos... C'est ce qu'il ma fait encore plus chuter dans mon chagrin, de ce sentir seul. Je ne veux plus jamais revivre cette sensation d'abandon.

Je marchais d'un pas régulier le long des trottoirs les gravillons craquaient sous mes pas lents tout était calme, peut être un peu trop.
Le vent me caressait le visage et envolait mes cheveux. J'avais décidé de prendre l'air je me sentais trop molle il fallait que l'air extérieur réveille mon état déplorable. Après avoir désespérément cherché Jules pour savoir se qu'il s'était passé, je me fus une raison et décidai de changer d'air. Fin août il y avait un soleil écrasant cela ne pouvait me faire que du bien. Notre rue était déserte on pouvait entendre quelques oiseaux qui chantaient, les feuilles des arbres qui virevoltaient c'était une journée paisible. Les maisons étaient exactement semblables à la notre la même distance entre chaque, les même couleurs. Je me demandai bien ce que ses gens vivaient au quotidien s'ils avaient eu aussi des soucis pareil au notre ou avait tout simplement une vie normale avec deux parents aimants, juste quelques soucis de petit copain ou de chamailleries entre frère et sœur pour défendre son programme TV. Soudain je vis quelqu'un habillé en noir de la tête au pied, cagoulé. J'échappai un cris quand j'aperçus qu'il me scrutait méticuleusement j'eus des picotements à mes cheveux et me submergeai alors une bouffée de chaleur. Pendant quelques secondes j'étais devenue paralysée, paralysée par la peur je ne savais pas ce que cette personne me voulait mais ce n'était sûrement pas pour mon bien.

Je clignai des yeux pour savoir si ce que je voyais n'était pas sortit de mon imagination mais tout à coup je ne vis plus rien. Rien, plus une tâche noire dans cette claire verdure, plus une ombre menaçante avec un regard oppressant vous laissant sans souffre jusqu'à tant qu'il disparaisse. Je fus anéantie n'est-ce pas mon état qui me fit imaginer ses choses inimaginable? Devenais-je folle? Je ne sais même plus qu'est ce que la réalité. Je m'écroulai à bout de force, je me mis à pleurer de frustration j'étais fatiguée, mes mains tremblaient j'étais épuisée de ne plus rien contrôler plus rien comprendre à ce qui m'arrive. Je deviens folle, il n'y avait personne dans rue je le sais c'est invraisemblable. Si quelqu'un aurait vraiment voulu me faire du mal il l'aurait fait. Il ne se saurait pas déguisé en tueur à gage pour faire jolie il se serait tout simplement habillé en mode civilisé. Je me relevai maladroitement, mes nerfs avaient lâchés, mon stress était remonté à la surface tel un nageur en apnée qui reprend enfin son souffle. Je me dirigeai vivement vers ma maison, j'avais peur sans savoir pourquoi. Ma respiration était  rapide et saccadée, je me réfugiai barricadé à l'intérieur de mes quatre murs. Je soupirai bruyamment des sueurs froides me parcouraient le dos. Soudain j'entendis une porte s'ouvrir tous mes sens étaient en éveils.

Je découvris ma mère un visage inquiète marquait son visage elle me dit en poussant un soupir de soulagement :

-Oh ma chérie tu m'as fait une de ses peurs.

Obsession [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant