Après plusieurs années passées avec mon père, j'ai appris une chose. Il n'était pas celui que tout le monde pensait, l'homme aimable, souriant et accueillant. C'était un homme imbu de lui même, narcissique, sournois. Il était prêt à tout pour arriver à ses fins, en l'occurrence être le plus fort, le plus beau, et resté en vie . Le peuple l'avait élu roi il y a quelques années, ils ont fait la pire erreur de leur vie et du coup ont détruit la mienne.
Ma mère, Elizabeth, l'aimait, plus que tout, ça lu aura coûter la vie. Elle est morte 5 ans après ma naissance elle était épuisée à force de donner son énergie pour père. Mon père était tout sauf un miraculé, il s'était servi de ma mère pour vivre. Il l'avait tué pour que lui, puisse vivre. Il était réellement tombé malade, mais n'avait pas guérit. Pas tout seul. Ma mère avait un don, celui de guérir les êtres vivants. Malheureusement mère nature avait voulu réguler les choses. Ce n'était pas éternel. Ma mère ne guérissait pas vraiment les êtres vivants mais plutôt elle prenait leurs douleurs et leur maladie en elle. C'est elle qui devenait malade. Quand elle était petite, sa mère, ma grand-mère lui avait interdit de se servir de ce don ou d'en parler. Mais plus grande, elle avait rencontré un homme dans un bar ça avait été le coup de foudre. Plus tard, alors que le pays subissait une grande panique et que la maladie apparaissait, son cher et tendre tomba malade. Elle décida de lui en parler et de le soigner. Au début tout se passait bien. Mon père, très affaibli, reprenait des forces, mais vite, ma mère commença à dépérir. Elle tremblait, vomissait du sang, ses muscles lâchaient, elle avait des migraines insupportables. De plus à chaque fois qu'elle prenait la maladie de mon père, celle-ci se régénérait. Une seule solution, soigner mon père à vie. Mon père a préféré sa petite personne à sa femme. Il se fit élire roi, se faisant passer pour un miraculé, quelques années plus tard, pendant que ma mère, elle, mourait à petit feu. Quand mon père se rendit compte que sa femme allait bientôt mourir, il chercha une solution, moi. Il décida d'avoir un enfant, espérant que celui-ci est le même don que sa femme. Je suis née quelques mois plus tard et dès mes 8 ans il mit tout en oeuvre pour voir si moi aussi je pouvais absorber la maladie. Je passai des heures dans son bureau à m'entraîner. Mais rien ne se passait. Je ne comprenais pas ce que j'étais censé faire. Comment déclencher mon supposé don. Alors il décida de faire un autre enfant. Ma mère, épuisée, ne voyait rien. Elle ne voyait pas que le seul but de la vie de ses enfants était de, à leur tour, souffrir puis mourir pour une seule raison: que mon père vive longtemps et en pleine forme. Aujourd'hui je ne lui en veux plus. J'ai compris que mon père l'avait totalement endormis avec ses belles paroles. Elle passait son temps dans son lit à se reposer. Elle ne voyait pas les longues séance que m'infligeait mon père. Il ne jouait jamais avec moi, pas de mots doux et encore moins de caresses. Ensuite ma sœur, Iris, est née. Je me rappelle la première fois que je l'ai vu, ma mère la tenait dans ses bras frêles, elle me regardait de ses grands yeux verts, le sourire aux lèvres. Elle était tellement rayonnante. A cet instant, je me promis que personne ne lui ferait jamais de mal. Je les en empêcherai. Je l 'en empêcherai. J'ai tout fait pour déclencher ce don, rien ne marchait. Mais un jour alors qu 'Iris jouait dans le jardin, elle se coupa avec une pierre. Elle saignait beaucoup et pleurait. Je l'a pris dans mes bras et l'a serrée fort. C'était de ma faute, c'est moi qui l'a surveillée et elle s'était fait mal. Je souhaitai plus que tout qu'elle aille mieux et qu'elle arrête de pleurer. Je détestai quand elle souffrait, elle était ma seule véritable famille, je ferai tout pour elle. Absolument tout. Alors quand je l'a relâchée, elle s'était arrêter de pleurer. J'inspectai sa blessure, elle avait disparut, plus rien. Quelques secondes plus tard je ressentis un vive douleur à l'arrière de mon crâne. C'était elle, mon déclenchement. Après quelques essaies sur mon père je réussis enfin à contrôler mon don et à l'utiliser quand je le souhaitais.

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La Guérison
Sci-fiDans un monde, où la peur de perdre un être proche d'un jour à l'autre, à cause d'une maladie inconnue, est permanente. Dans un monde, où l'homme le plus aimé et respecté, est en réalité un monstre détruisant ma vie. Dans un monde où pour que ma...