Chapitre 7 (F)

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Et si tout ce qui avait autour moi n'était que mensonge ? La coquille que je m'étais faite autour de moi était vraiment bonne pour moi ? Me mentirais-je depuis toujours? Aurais-je dû rire avec mes deux seuls amis? Aurais-je du rester avec Lucas? Mais tout s'était passé si vite. Je ne le connaissais pas plus que ça et il ne connaissait rien de moi. J'aurais du m'ouvrir aux autres? Oui. J'aurais dû. J'y ai fort réfléchis. J'avais donc apprit a m'ouvrir un peu plus aux autres, autre que Masky, et les personnes étaient devenu plus sympathiques avec moi. Me faisant plus d'ami.
Au fil des jours, des mois, mes capacités avaient déjà évolués autant que ma sociabilité. Tout ce que je souhaitais était de me faire une seconde famille. Une famille plus heureuse, plus loyale et plus compatissante.

Même si c'était un tas d'attarder mentaux tueurs en série.

-Toby?

Je sursaute, n'ayant entendu personne rentrer. Effectivement personne est rentré, c'est Ben dans mon téléphone.

Je l'attrape, le regard et retire le papier collant sombre de la camera frontale.

-Quoi?

-Pourquoi tu as mit du scotch sur tes caméras ?

-Pour éviter que tu m'espionne.

Il fait une mine choqué.

-Moi??

-Oui.

-C'est vrai.

-Je pense que s'est pas pour ça que tu viens me voir.

-Effectivement. Toby. Je t'en supplie.

Je le regarde, interrogateur.

-Fais dégager Jeff de ma porte!

Je remets le papier collant et éteint le son. Souhaitant ne plus rien entendre de lui.

Ben Drowned est un garçon au graphique de Link avec des larmes de sang en plus. Un garçon pile électrique en question de jeu vidéo mais un garçon complètement faignant pour autre chose que ses intérêts personnels.

Étant mort, Ben Drowned peut voyager dans tout ce qui touche à l'informatique et aux réseaux. Aucune sécurité arrive à sa cheville et c'est le seul point positif.

J'l'ai même vu débattre sur un jeu avec sa victime. J'ai du intervenir car dans son dos il appelait les flics.

Je croque la gaufre que Masky m'a apporté et regarde encore cette photo.

Je regarde le visage de ma sœur souriante. Je ne suis pas allé à sa tombe depuis...l'incident...(homicide d'après les flics et pétage de plomb d'après... Moi même). 

-TOBY JE T'EN SUPPLIE

Et mon énervement prit le contrôle de mon corps. J'attrape ma hanche brune et la balance sur ma télévision. Un cri strident en sort avant qu'une épaisse fumé noir éclate au dessus de celle-ci.

Bon ma télévision est morte. Ce n'est pas si grave je pense car de toute façon je ne l'allumais jamais.

Je fini cette gaufre puis regarde le ciel bleu au travers de ma fenêtre. Un cafouillis de voix m'arrive au oreille. Un mélange. Un cri. Un rire. De la moquerie. de la violence.

Mal.

Mal.

Mal.

J'AI MAL.

J'hurle en m'arrachant des cheveux par la même occasion. Je hurle en me débattant du vide. Le vide que je créer moi-même. Juste... POURQUOI AI-JE SI MAL?!

Tout est noir. Noir cendré. Cendré comme une clope fini. Fini comme ma vie. La vie que je n'aurais jamais. Jamais je ne les oublierais. Oublier, pourquoi le ferais-je? Je souffre. Souffrir n'est qu'un simple mot.

Je continue de hurler. Ma gorge me brûle, mais pas autant que cette eau salé et brûlante coulant sur mes joues. Pas autant que l'enclume qui me tire vers le bas des abysses.

TOBIAS! 

Ma gorge!

TOBIAS ARRÊTE!

Je sens une douleur à la poitrine. Une chose remonte ma gorge, je me mets en boule au sol. J'ai mal. Du sang tombe de ma bouche.

Qu'ai-je fait?












-Toby

J'ouvre les yeux, il fait noir. Je suis dans mon lit. il fait froid.

-Toby

Je vois cette ombre, qui est-elle? Je la pousse fortement, prends ma hache jaune et la passe sous son cou. Un homme? Une femme? Je ne sais pas, tout est si noir dans cette pièce.

-Toby!

Il me repousse avec une grande force et je me prends mon mur dans le dos. Je me relève immédiatement et me remets en garde. J'ai mal, il aura mal. Je vais lui faire autant de mal que ce vide me le fait. Il le mérite autant que moi.

-Tobias!

Lyra? C'est toi??

-Calme toi!

Lucas?!! Mais c'est quoi ce bordel?!

TOBIAS JE T'EN SUPPLIE ARRÊTE!

Je me tiens la tête en hurlant encore une fois. J'AI MAL! 


-Toby...

Je sursaute en ouvrant les yeux. Les oiseaux chantent, le soleil éblouit ma chambre qui me parait froide et vide. 

Ma porte s'ouvre sur Ben.

-Pourquoi tu as péter ta télé?

Je regarde ma télévision, le regarde puis regarde mon horloge.

Il ne s'est à peine passé que trois minutes depuis que j'ai brisé mon écran.

-Sors de ma chambre Ben.

Il ne se fit pas prier et ferme rapidement ma porte de chambre. M'ayant sans doute comprit, il a dût prévenir Masky. 

Je n'ai pourtant rien, aucune trace de sang au sol, aucune blessure sur la poitrine.


Qu'ai-je fais?

La Vie D'un Pauvre Fou N'est Jamais Sans AttenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant