Chapitre 5 (F)

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A la suite des bruits des flammes rasant tout sur leurs passages, des cris se font entendre dans la rue. Les maisons du quartier commençaient à prendre feu elles aussi.

j'étais le seul à rester ici sans bouger, sans ronchonner ni rien faire par la même occasion. Je regardais cette ruine brûler.

Un grésillement m'atteint le oreilles. J'y pose mes mains comme pour ne plus l'entendre. Je regarde autour de moi, pour voir s'il y avait une personne et si elle était dans le même état que moi. Mais il n'y avait personne.

Je me retourne de nouveau vers la ruine de ma maison. Une chose est devant moi. Elle a le corps d'un homme, d'un très grand homme. Il a une tête sans visage, on peut apercevoir la forme du nez. Il a une peau très blanche. Je sens mon corps s'affaiblir. Il me veut quelque chose. J'allais prendre ma hache mais mon corps tombe en arrière, me faisant perdre connaissance par la même occasion.

Je ne sais pas combien de temps je suis resté dans cette salle dans le noir, ça m'avait paru comme une éternité. Mais pourtant les bruits d'en dehors me disaient le contraire.

Je griffais encore ce qui m'avait paru être une fenêtre. Je ne vois rien, je ne sais même pas si c'est moi ou si c'est la salle.

Cette odeur...

Je suis dans ma cave?

J'ouvre les yeux et je vois au loin, une lumière doré donnant sur un escalier. Une personne en descend.

-Tobias

C'est la voix de mon père. Ce n'était qu'un rêve ?!

Je le vois descendre les marches, un bâton en main. Il se rapproche de moi.

-Quand vas tu retenir la leçon?!

Il me donne un coup de bâton, que je reçois dans le visage. Je me mets en boule. Il me redonne un coup sûr la tête, ça résonne dans tout mon corps.

-Combien de coup de bâton je vais devoir te faire?!

Je pleure intérieurement.

-J'ai... J'ai fait quoi...?

Je regrette de suite mes mots. Je reçois un coup de pied au visage puis sa main aggripe mes cheveux.

-Ce que tu as fait? Tu as tué ta sœur. Tu as tué Lyra!

Je laisse échapper de ma bouche des sanglots accompagnés de non avant qu'il me re donne un coup de bâton.

Des bras m'entourent, je repousse la personne en pleurant.

-Ne me touchez pas!!

Je continue de pleurer, bougeant mes bras pour que la personne en face de moi ne me touche pas.

-Calmes-toi...

C'est pas la voix de mon père. J'ouvre les yeux, je suis dans une salle et en face de moi il y a une ombre. Il y a une grande lumière doré en longueur juste derrière lui, ce qui veut dire que la porte est ouverte.

-Tu as faim? Ou bien soif?

Je le regarde, tout heureux mais craintif.

-Soif... Oui...

Il se relève, je le suis doucement toujours aussi méfiant.

Il passe la porte, j'y passe la tête. La lumière m'éclaire les yeux d'une force incontournable. Quand mes yeux ce sont bien habitué, je peux voir un grand couloir. Il est fait de planche de bois sur les murs, qui ont l'air poussiéreuses, et un parquet grisâtre.
Une porte est en face de moi, elle est verte.

La Vie D'un Pauvre Fou N'est Jamais Sans AttenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant