Amoureux De Mon Patron [Sugamon] [Namgi] (Arretée Là)

Chapitre 11

Ivre mort, une fois que Jimin m'ai ramené chez nous, je m'étais  endormi sur mon lit, même pas bordé,  les draps a moitié  défaits  sous mon corps  transpirant et lourd. Transformé  en vrai rocher que rien ne pouvait déplacer, je m'étendais en etoile de mer sur le matelas, mes bras balants sur les bords du lit et la bave sortânt de ma bouche entre ouverte dégoulinant  sur mon oreiller. Même une bombe  n'aurait  pu perturber mon sommeil réparateur et purificateur d'homme s'étant enivré. Pourtant, une envie pressante me fis me lever. J'avançais vers les toilettes, les yeux mis-clos, quand la sonnerie de mon téléphone  me coupa dans ma course. Je le pris et la lumière  qu'il  émettait  m'éblouit, je papillonai des yeux puis ma vision se réajusta et je pus décrocher. 

- Namjoon?
-Oui? Qui etes-vous?
- Gendarme Park, vous êtes le dernier numéro  que Min Yoongi ai composé. 

Mon sang se glaça et je m'assis. Il était a la gendarmerie?  Mais pourquoi?

-P-pourquoi  il est là?
-Il est en cellule de dégrisement car il conduisait ivre et trop vite. Il s'est aussi rebellé. Heureusement  que c'est  un p'tit nouveau  ici, donc il sortira  juste si quelqu'un vient le prendre en payant une amande. Vous seriez d'accord?
-Et bien je ne sais pas... a vrai dire je ne voudrais ne pas le voir...
-Bien sur, c'est tout a fait possible si vous êtes discret il ne vous entendra pas.
-Daccord  merci.

Je me levai et enfilai mes chaussures. Je me couvris d'un  manteau  et sortis. Le froid de la nuit me caressait le visage. Mais bientôt,  voila qu'il me frappait, il me piquait les joues et mes oreilles rougissaient. Je montai vite dans ma voiture et soufflai de soulagement après avoir mis le chauffage, sentant la chaleur envahir l'habitacle, créant  une douce buée  sur le pare-brise. 

Quelques  minutes plus tard, je me retrouvai devant le bâtiment en brique avec peint sur l'écriteau  au dessus des portes automatiques " police". J'y entrai. Le chauffage rechauffait mon corps alors que j'avançai vers le bureau devant moi.

-bonjour, je suis venu pour payer l'amande de monsieur min yoongi.

La femme coiffee d'un chignon ouvrit un tiroir et me présenta  une feuille et un crayon. Il était  écrit  qu'il  fallait signer et ensuite payer l'amande pour permettre à la personne de sortir. J'empoignai le crayon et signai en bas a droite de la page, puis déposa  la somme demandée  sur la table en billets.

-Faites le sortir. Mais ne dites pas que je suis venu.
-De toute façon,  il restera toute la nuit enfermé  le temps qu'il soit sobre.

Sans dire un mot, je tournai les talons et me dirogeai vers la sortie. Mes baskets claquaient le parquet, faisant résonner  Mes pas tels une marche d'outre tombe  dans ce petit commissariat vide de bruit mais peuplé  de monde, pour la plupart endormis sur des fauteuils ou dans les cellules, attendant la sortie de leur proche ou bien leur propre sortie.  Mais ma marche s'arrêta  a l'entente  d'un bruit : un appel, d'une  voix pateuse  et endormie, tremblante  et suppliante d'être  écoutée.  "Namjoon". Ce timbre de voix, légèrement  grave et enroué,  Je l'ai reconnu  dès  la premières  syllabe aillant franchi ses lèvres.

Yoongi.

J'aurais aimé  me retourner, courir vers lui, l'embrasser,  lui dire qu'il sortirait demain, que je l'attendrait dehors, qu'on  irait travailler. Mais je ne pouvais pas, ma fierté  me hantée,  me possédé,  Je voulais l'effacer  de ma vie, j'avais  jugé  notre idylle impossible, pas professionnelle, j'ai trop de fois écouter mon coeur, et bien que cette fois il hurlait  de faire demi tour,  j'avancai. Je fis mine de rien entendre et ma marche repris, mais cette fois le silence ne régnait  pas autour de moi, cette fois une voix rompait le silence, celle de ma moitié  cherchant a me retrouver.