Amoureux De Mon Patron [Sugamon] [Namgi] (Arretée Là)

Chapitre 9

(Je vais essayer de poster chaque lundi ^^)

#PDV Namjoon

Je me réveillai à ses côtés. Je le fixai alors qu'il était encore endormis sur mon torse. On ne pouvait pas continuer comme ça. Je l'embrassai une dernière fois et me dirigeai vers la porte tout en sentant des larmes couler sur mes joues. Merde. Pourquoi lui? Pourquoi? Pourquoi mon patron merde? Je me rhabillai, trouvant mes vêtements éparpillés un peu partout dans le salon. Du revers de ma manche, j'essuyai mes larmes. Je sortis de chez lui.

Une fois chez moi, je m'écroulai sur mon lit et au moment où j'essayai de retenir mes larmes, mon téléphone sonna. Je me retournai pour me retrouver sur le dos et pris mon téléphone. C'était Yoongi. Je ne décrochai pas. 

Statue remplie d'un chagrin si pesant et lourd que je ne pouvais bouger, je restai ainsi sur mon lit, les yeux dans le vague, humides, mes mains sur mon torse, tellement serrées que les veines en sortait. Les minutes passaient, et moi, je ne bougeais toujours pas, je ne pensais même plus, j'étais comme mort. Je décidai tout de même d'aller au travail, peut-être que me tuer à la tache m'éviterait de penser que quitter Yoongi me tuait intérieurement.

Je me levai donc, je marchai sur le carrelage, comme un robot, vacant à mes occupations, répétitions insignifiantes d'une misérable vie. J'enfilai des habits de travail et me lava les dents. Je sortis ensuite. Le soleil bas caressait mon visage froid, neutre, passif, et n'arrivant pas à le réchauffer, le faire sourire, s'émerveillé comme à son habitude devant la vue des immeubles de séoul derrière lesquels un halo lumineux se crée. Impassible, voilà ce que j'étais en dehors, anéanti, voilà ce que j'étais à l'intérieur. Je montai dans ma voiture, mis le contact, machinalement je partais au travail. Je ne faisais même plus attention à la route, l'âme ailleurs, si il en persisté encore une dans mon corps. Je me disais que de toute façon, à quoi bon faire attention au bitume sur lequel je roulai, aux feus rouges que je grillai, au virages que je prenais à toute vitesse, à mon pied qui ne lachait presque pas l'accélérateur? Je me disais de ne pas y prêter intention, qu'avoir un accident et perdre la vie serait la meilleure chose du monde. De toute façon à quoi bon vivre si le coeur à déjà lâché? 

Je me garai dans le parking derrière l'immeuble de mon travail. Je sortais de la voiture et jeta un coup d'oeil vers la fenêtre où se trouvait le bureau de mon patron. Ma gorge se serrait en pensant à lui, à tout ce que nous avions fait, aux mots échangés, à nous souffles s'entremêlant. Je dégluti, difficilement, ma salive avait goût de sang, je venais de me mordre l'intérieur de la joue jusqu'à la faire saigner, j'avais mal, mais la douleur n'était rien comparée à celle dans ma poitrine. J'étais sûre que si je posais la main sur mon coeur, je ne sentirais rien, il aurait arrêté de battre, car il n'avait plus de raison de faire cela. J'entrai dans le bâtiment, le sourire aux lèvres, comme toujours. Faux sourire. Je prenais les escaliers, ne voulant pas croiser Yoongi dans l'ascenseur. Je ne voulais plus jamais le voir, l'oublier, cette relation était vouée à l'échec de toute façon, mais qu'elle idée j'avais eu de l'aimer? Je n'aurais jamais du laisser mon coeur battre pour lui, j'avais fais la plus grosse erreur de ma vie. Je poussais la porte de mon bureau. Je me laissai tomber sur ma chaise qui se mit à rouler et heurter le mur dans mon dos. Je n'eu aucune réaction. Je fermai les yeux, voulant m'évader de la réalité pour un instant, ne plus souffrir pour une seconde. Lui. Je ne voyais que lui en fermant les yeux, ses cheveux argentés peu communs, son petit nez, ses joues à croquer, ses lèvres exquises, ses petits yeux, je revoyais son visage parfaitement, son visage que je voulais oublier, effacer de ma mémoire, ne plus jamais m'en souvenir, ne plus jamais avoir mal, ne plus jamais me souvenir que je l'ai abandonné, quitté, délaissé, que lui aussi devait souffrir. Mes pensées furent interrompues par quelqu'un frappant à la porte.