l'Espoir d'un Hasard

Chapitre V

   
 
   Il devait être 2 h du mat ou quelque chose du genre , de toute les manières cela m'importunait  très peu ! Je me souviens juste qu'il pleuvait , qu'il pleuvait abondamment .... Que je courais aussi vite que je pouvais , comme une dingue dans les rues , sans me retourner...

   Je suis tombé, ça vous pouvez me croire ... j'ai glissé plus de fois que vous ne pouviez imaginer !... Je pleurai comme une tarée !!! L'eau de pluie qui tombait sur moi se mélangeait au sang sur moi et ruisselait derrière moi .

   Mon but  était de m'éloigner le plus possible de la maison .... J'étais débile de penser que j'allais semer Gustave  !!!   Mdrrr ... lui il avait la voiture et moi mes pieds très affaiblis  .

     Mais je gardais la foi... Je ne pensais à rien et fonçait ! Je me suis  heurté à un millier de trucs .... mais à chaque fois , je me relevais .

   Au bout d'une heure de course , je finis par être à bout de force et sans le voir , je me cogne à un mur , et tombe sur le choc ...

Je ne me rappelle plus de rien , encore une fois , c'est le trou noir ...

   *** À mon réveil ***

   Tout ce dont je me rappelais, c'était la course folle que j'avais faite hier, un mur ,... et plus rien !

    J'ouvre péniblement les yeux , les rayons de soleil me dérangeaient, ce qui voulait dire que je n'était pas à la maison ...
   Là bas , les fenêtres de ma chambres ne sont jamais ouvertes , comme toutes les autres fenêtres de la maison .

   Ma vision s'éclaircit après que j'aie complètement ouvert mes yeux ... Il y a des murs entièrement peints en blanc autour de moi.

Marie :  mais.... où suis-je ? demandais -je la voix tremblante

Sophie :  docteur ... elle s'est réveillée !!!

   Une femme blonde , aux traits assez matures , paraissant dans la trentaine , était assise au pied du lit où j'étais allongée , elle s'adressait à un homme vêtu d'une blouse blanche , muni d'un bloc note et d'un stylo. Lui, se tenait près de la porte. 

LeDoct.:  Ah ! Ça veut dire  qu'elle va bien , il faut juste qu'elle mange  et qu'elle se repose , sans oublier ses médicaments ... Je vous laisse , Mme , j'ai du travail   Il regarde sa montre en ouvrant la porte pour sortir .  Une infirmière viendra lui donner à manger !  Sur ces mots , le médecin s'en va , me laissant seule avec cette inconnue

Je me redresse et m'assois, les jambes toujours tendues sur le lit . Je fixe la dame en face de moi , comme pour lui demander des explications ... Chose qu'elle comprise très vite ...

Sophie :  Bonjour jeune fille ... tu dois sans doute te demander ce que tu fais dans cette clinique .

Marie : .......      je la fixait toujours sans prononcer le moindre mot

Sophie : Je vois... je comprend très bien que tu ne réponde pas , tu dois encore être choquée...

  Ha! Et pas qu'un peu !!!

  Sophie :  je t'ai trouvé  inconsciente , derrière ma maison, ce matin en faisant le ménage ! Tu avais une de ces mines... il y'avait du sang tout le long de ton corps .