Chapitre XIII

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  ***PDV Thomas***

   Je me lève en sursaut de mon lit . Je  transpire à grosses goutes et ma respiration est accélérée ...
C'était donc un rêve? les rires ? les lumières ? le grenier ?  La femme qui me demandait de l'aide ....

_vas et sauves celle qui t'es reliée de sang ...me chuchotais-je
Je me lève d'un coup et vais en direction de la chambre de ma mère . Mon coeur bat encore plus fort et je sens la boule dans mon ventre revenir .

_Maman!!! Maman !!!  je défonce presque la porte et m'attarde  peu sur le fait que Sophie ne dorme pas et que le lustre de sa chambre soit allumé 

_Thom! qu'est ce qu'il y a ?!  me demande -t-elle surprise par mon entrée

Je me rapproche d'elle , elle était debout à son bureau , un paquet de papier errait sur la table . Elle avait ses lunettes , ce qui veut dire qu'elle lisait ... Quoi?

_ Maman , il faut qu'on aille retrouver Marie , elle  court un grave danger

_ Thom ! Thom ! calme toi ! tu sues comme un malade ! expliques moi ce qui se passe
elle pose ses mains sur mes épaules et me dévisage

_je n'ai pas le temps de t'expliquer ... c'est ce rêve que je faisais il  y'a des mois , maman il faut que tu m'écoutes , on doit retrouver Marie ...

Un moment je me calme .Je m'assois sur son lit , le regard perdu dans le vide

_sauves celle qui t'es reliée de sang , libères la des griffes de la mort    je disais les phrases que me répétais la femme dans mes rêves

_  oh non !  Thomas ... il faut que je te dise quelque chose

_ on a pas le temps maman ... appelles Hélenn et Jones , on doit retrouver Ma-
le téléphone de ma mère sonne , m'interrompant  dans mon discours

Ma mère décroche  et réponds des "oui" et des "ok"  toute les 5 secondes

Elle raccroche , et me regarde dans les yeux

_ c'était Hélenn , elle passe nous chercher tout de suite , on a localisé Marie , ou plutôt son kidnappeur ...

   Un quart d'heure plus tard , je suis dans une voiture de police avec Jones et Antoine . En tant que militaire , son aide nous sera peut être précieuse .

Après deux heures et demi de route , on arrive dans un endroit carrément désert .... Il doit être minuit . Mais j'ai l'impression de m'être réveillé au moins 20 fois cette nuit.
La chaussée continue jusqu'à l'horizon .D'un côté , y'a un champ de blé qui a l'air interminable , et de l'autre coté une forêt.

Les garçons et moi sortons pour aller dans la voiture de service d'Hélenn  ou se trouve aussi maman .
Elle enclenche une sorte de radar dans son laptop   et une carte électronique remplace le bureau.

_ la lumière rouge là , ce sont eux    nous indiquait  Hélenn

_ et la verte là c'est nous ? demandais-je impatient

_ exacte!   c'est dans la foret me répond-t-elle

_ils n'ont pas l'aire très loin ... on devrai y aller !   ordonne Jones

   Nous sortons tous de la voiture,  muni chacun d'une torche de poche .  En temps normal, je ne devrais pas être ici , puisque c'est  " trop dangereux " comme me répétait ma mère . Mais j'ai assez insisté alors... Et en plus Hélenn n'y a trouvé aucun inconvénient !

Après trente minutes de marche , guidés par un "bib bib"   s'échappant de l'ordinateur du lieutenant , on arrive à une sorte de prison souterraine .
On ne voit pas de maison , juste une ouverture couverte par une petite porte carrée en cuir . Antoine et Jones la soulève et nous descendons ...

_c'est drôlement  obscure ici   se plaint ma mère

_  c'est un problème résolu !   Jones a trouvé un interrupteur et allume . Plus de quinze ampoules brillent , sur un long couloir .
Des deux cotés , il y'a des larges portes en acier avec des barreaux au sommet.  Par  conséquent , on ne peut pas voir l'intérieur en raison de la hauteur des portes .

_ Mince ! s'exclame Hélenn furieuse , Elle saisi un talkie walkie  et je comprends qu'elle appelle du renfort .

Les portes possèdent des  serrures mais pas de poignets . Ce qui veut dire qu'on les ouvres à la clés et les pousse ...
  Merde ! Je vais pas rester là à attendre un putain de renfort alors que Marie est dans une de ces salles en train d'agoniser !

Sans prévenir les autres , je donne un coup de pied violent à la porte , au niveau de la serrure , mais ce n'est pas assez pour l'ouvrir ... Je continu

_ mais qu'est ce que tu fais Thomas ?! tu vas te blesser ! Antoine essaye de m'arrêter , mais je ne l'écoute pas

_ Thom arrête s'il te plait ?!!! m'implore ma mère

_  Marie est en train de mourir dans une de ces pièces et le renfort arrive dans plus d'une heure.    répliquais-je

_ Thom a raison   on peut pas attendre     Antoine me soutiens avant de fracasser lui aussi la porte devant lui .
Puis , Hélenn nous rejoignit , ensuite Jones , pour finir ma mère .

_ J'ai réussi !   m'exclamais-je tout fier de moi . Les autres viennent vers moi et  Hélenn entre en premier 

_ Oh mon Dieu ! s'exclame-t-elle
_ qu'est ce qu'il y a ?   je m'avance  un peu pour regarder ce qui a bien pu faire lancer des jurons à Hélenn , et les deux secondes qui suivent je regrette de l'avoir fait .

_ c'est pas vrai ... qui a bien pu faire une chose pareille  chuchotais-je pour moi même

  Il y avait une jeune fille blonde a moitié nue , qui avait ses mains enchaînées au dessus de sa tête . Elle était  maigre , et l'odeur répugnante de la pièce faisait penser qu'elle était déjà morte ... Sa tête pendait  en avant  et ses cheveux mal entretenus tombaient de tous les côtés de son crâne .

_ s'il vous plait aidez moi
La jeune fille venait de chuchoter  qu'on l'aide , s'était à peine compréhensible à cause de la faiblesse de sa voix . Au moins , elle était vivante

En voyant cette fille dans cet état , la boule du mauvais pré sentiment grossi dans mon ventre ... Marie ! On doit faire vite !

_ Jones , Antoine , Thomas , continuons à défoncer les portes  Sophie , aidez la fille en attendant les secours pour la déchaîner ...  ordonne Hélenn .
Moi, j'avais déjà commencé à casser une porte , en doublant les forces .

l'Espoir d'un HasardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant