PlayBoy

(C'est la dernière fois que je poste un chapitre de ce genre, choquée et déçue)

Bonjour les filles ( et les garçons s'il y en a ! ), je tenais à m'excuser auprès de vous pour mon absence de ces derniers mois. Je vous avoue que parfois je m'ennuie un peu sans écrire ou que j'ai un peu peur de revenir comme une fleur et que ça n'a d'importance que pour moi.
Or, quand je lis tous vos nombreux messages, ça me fait tellement sourire et ça me rend très heureuse et fière de moi. Car j'ai espoir que beaucoup d'entre vous soient là ou toujours là. J'ai envie de me faire plaisir en reprenant, mais surtout de vous faire plaisir à vous. Depuis le temps que vous voulez savoir la suite entre ces deux beaux jeunes hommes plutôt... Pervers. #softcestmieux 

Je compte mais je veux surtout venir, attendez moi juste la fin de semaine, le temps que mes vacances arrivent, passez une bonne journée, soirée, ou nuit mes petits lecteurs/trices.

Pour la peine et me faire légèrement pardonner si ce genre d'écrits vous plaît, je vous rajoute une petite présentation hors sujet d'un de mes personnages sur un rpg, je vous remercie !

Luka Winklers.
22 ans.
Dominant Terre.

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-JE VOUS DÉTESTE ! Pourquoi vous ne m'en avez pas parlé avant ?! Tout ça, c'est de votre faute.

Sans écouter les rappels à l'ordre de ses parents, Luka s'en alla s'enfermer jusqu'à sa chambre. Il s'empressa de se retourner pour abaisser bruyamment le verrou et se dirigea d'un pas lourd vers son lit. Les sourcils froncés de colère, il sentait peu à peu ses yeux s'inonder lentement de perles d'eau salées. Il ne voyait presque plus rien et profita du peu de champ de vision dont il pouvait user pour s'avancer vers son lit, faisant dos à la porte comme il voulait si bien le faire à ses parents. Il serra fortement ses poings, certes, il ne possédait qu'une maigre force mais c'était son seul moyen de se retenir de tout retourner sur son passage.
Pourtant, dieu savait que Luka était loin d'être ainsi. Toujours souriant, amusant, calme. Un enfant normal de sept ans. Et pourtant, il venait d'apprendre une terrible nouvelle. Peut être futile aux yeux de n'importe quelle personne mais, n'était-ce pas normal de souffrir lorsque l'on sait que l'on va quitter les personnes que l'on aime le plus ? Celles avec lesquelles on a ri ? Pleuré ? Celles qui ont été là pour nous lors de problèmes inintéressants comme important et précieux aux yeux de certains ?

Luka finit par lâcher prise et se laisser lourdement tomber sur son lit, lâchant par la même occasion un hoquet de sanglots. Ses mains vinrent fermement se munir de son oreiller, le blottissant contre l'une de ses joues sans même se préoccuper de l'humidité dont il était en train de le couvrir. Après plusieurs gémissements étouffés, Luka finit par se mordre la lèvre de douleur. Les suffocations dûes à son asthme revenaient et lui causaient d'horribles maux de dos, lui donnant cette impression de compression intense. Il se redressa faiblement, ses membres supérieurs s'appuyant sur son matelas. Il tremblait de tout son corps mais dû se relever pour se diriger vers la table de chevet, sans même lever les yeux du petit tiroir bleu qui renfermait sa ventoline. Il l'ouvrit alors maladroitement avant de se saisir de l'une d'entre elle et retira son bouchon. Sans plus attendre, il grimaça avant de la porter à ses lèvres pour y administrer deux pressions de gaz. Il les avala avec un peu plus de calme mais ses sanglots ne cessaient pas. Il n'arrivait pas à se calmer complètement.
Il venait tout juste de quitter Shan et Andy et.... Il venait d'apprendre que c'était sans doute la dernière fois de sa vie qu'il les voyait. Les traits de son visages se déformèrent davantage à la tristesse clairement apparente qui l'atteignait. Les yeux légèrement rouges, il essaya d'essuyer son visage, presque prêt à dégouliner et déformer tout ces traits pourtant si mignons qu'il avait l'habitude d'utiliser avec Shan et Luka pour charmer la boulangère qui leur donnait chaque jour tellement de viennoiseries qu'ils ne pouvaient plus s'en passer. C'était devenu une habitude amusante pour les trois jeunes garçons et pourtant, cela allait devoir cesser avec tellement de brutalité.

Seulement, un bruit l'ôta soudainement de toute angoisse, rongé par cette courte curiosité. Lorsqu'il releva la tête, il observa Caresse, la perruche qui lui tenait compagnie depuis tout bébé. Ses parents avaient dit qu'ils l'avaient nommé ainsi pour la douceur de ses plumes et c'était vrai, le petit animal avait le plumage à un toucher aussi agréable que n'importe quelle sensation. Parfois, pour se calmer, il la caressait lentement et elle lui rendait sa caresse en venant frotter son plumage contre la joue de Luka. Parfois, Caresse enfermait gentiment son bec sur une petite partie de sa joue, ne lui infligeant aucune blessure, cela avait juste le dont d'amuser le petit garçon et de le faire sourire.
Alors après l'avoir longuement observée, Luka posa délicatement sa ventoline sur la table pour s'approcher de a cage dans laquelle Caresse vivait. Il s'en approcha pour ouvrir la portière avec douceur et tendre sa main au travers de la porte de fer qui recouvrait auparavant son ouverture. L'animal aux multiples couleurs s'avança alors vers ce qui semblait être un petit moment de liberté et grimpa sur deux des doigts de Luka. Celui-ci ramena lentement le petit à lui tout en observant une nouvelle fois les innombrables couleurs qui faisait sa particularité. Une tête entièrement blanche, des yeux jaunes luisants et toutes les couleurs de l'arc en ciel recouvrant son corps. Lorsqu'il ouvrait les ailes, on pouvait même percevoir des dégradés de certaines d'entre elles. Le petit garçon posa l'une de ses mains sur Caresse pour y glisser lentement le dos de sa main sur celle-ci. L'oiseau poussa un léger roucoulement d'aise ce qui rassura le petit Luka.
Ses dernières larmes continuaient de rouler sur ses joues mais cette fois ci, dans le silence. Seuls les roucoulements de Caresse berçaient la pièce. Ce fut alors qu'un léger sourire vint finalement illuminer le visage de Luka en étirant lentement ses lèvres, jusqu'à dévoiler ses petites dents blanches. C'était comme si Caresse l'avait apaisé en un rien de temps, beaucoup plus facilement qu'avec ses médicaments.

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La nuit pour Luka fut tellement longue que le lendemain matin arriva plutôt rapidement. Il n'avait pas fermé l'œil se la nuit.
Quelques heures plus tard, le jeune garçon dormait dans la voiture qui suivait le camion de déménagements rempli de leurs affaires, allant être vidées dans une nouvelle maison alors qu'il n'étaient pas prêt de vider ses pensées des souvenirs qu'il avaient partagé dans son quartier, dans lequel il était né depuis toujours.

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Dès l'âge de dix-huit ans, Luka avait décidé de quitter la maison. Caresse était morte depuis déjà quatre ans et Luka n'arrivait ni à oublier la mort de l'animal, ni à oublier la soudaine séparation de lui et ses amis. Ce fut à partir de ce jour qu'il avait décidé de tout faire pour les retrouver. Laissant tomber ses études pour s'occuper de progresser, devenir plus fort, rendre ses poumons plus assidus, autant que ses pouvoirs qui s' étaient manifestés à son adolescence.

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A vingt-deux ans, il avait enfin eu toutes les informations requises pour les retrouver et il était arrivé dans cette ville. Il avait grandit et avait atteint 1m73. Sa musculature s'était développée et il avait fait beaucoup de sport pour l'atteindre. Malheureusement, malgré tout les efforts qu'il avait fait, son asthme était toujours fréquent, seulement, il n'en pleurait plus et arrivait à en ignorer la souffrance. Il était devenu beaucoup plus docile malgré que son caractère n'ait pas vraiment changé. Durant son enfance, il était resté le même. Souriant, gentil, gaie, enjôleur, tactile, adorable, stricte par moment, doux, compréhensif, amoureux la nature et affectueux. Seulement, ce dernier trait de caractère avait bien changé. Il ne voulait plus jamais s'attacher autant qu'il ne l'avait fait avec Shan ou encore Andy. Ça avait était beaucoup trop fatiguant pour lui. Les émotions étaient « trop » excessives. L'amour qu'il éprouvait pour eux, la haine lorsqu'il se disputait avec, la tristesse lorsque l'un d'entre eux allait mal. Tout était « trop » pour lui.
Et il ne voulait plus jamais que cela arrive de nouveau.
C'était pour cela que souvent, au lieu de s'énerver ou pleurer, il préférait simplement s'isoler. Se reposer seul, laisser la mélancolie et la tristesse l'envahir seul et son sourire... Disparaître dans la solitude qu'il se créer seul. Il est rare qu'il se confie ou se plaigne. Il n'aime pas ça et encore moins la pitié. Le peu de personnes ayant son écoute et sa tendresse entière ne sont autres que ...