Chapitre 3 : Joyeux anniversaire

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PDV Alizée

Lorsque le camion s'arrêta juste devant moi, la portière côté passager s'ouvrit et Argentinium me fit monter. Il grimpa à son tour et démarra sans perdre de temps. La machine ronronnait tel un félin enragé et les cheminées crachaient une fumée épaisse et noire. L'intérieur était étrangement décoré d'armes diverses plus ou moins grosses. Je compris rapidement que si le robot ne venait pas de ce monde, le camion ne l'était pas non plus.

En effet, il n'avait rien avoir avec ceux de la vie courante, j'étais assise à bord d'une véritable machine de guerre.

- Alizée, tu dois prévenir tous tes amis et venir dans le camion avec eux, vous devez partir, dit Argentinium interrompant mes pensées.

- Euh oui, d'accord.

Il était clair que je n'avais en aucun cas le désire que l'expérience que je venais de vivre se reproduise. J'étais vraiment confuse de gâcher l'anniversaire de Marie mais je devais le faire. Soudain, une envie de fumer me prit et je sortis mon paquet de gauloise de ma poche. Je réalisais alors avec dégout qu'il était complètement aplatit. Je le rangeais donc et patientais jusqu'à mon arrivée.

Lorsque je fus devant la salle, il était exactement 19 heures. Je m'incrustais dans la foule de mon mieux mais les gens me bousculaient. Certains me regardaient avec dégoût, je réalisais avec effroi que mes vêtements blancs étaient couverts de boue et de sang. Soudain, j'aperçus Julien, j'accourais immédiatement vers lui et commençais à tout lui raconter :

- Julien ! Il faut qu'on parte d'ici, nous sommes tous en danger, il...

- Arrêtes tes conneries et viens dans la fête, m'interrompit-il. On verra ça plus tard.

Je vis ensuite une bouteille de whisky à moitié vide dans sa main et compris qu'il était saoul. J'accourais donc dans les fourneaux afin de trouver Marie, elle était sûrement encore sobre. Lorsque je poussais les portes de la cuisine, je la vis faire un câlin à Hector, téléphone à la main et visiblement inquiète. Ils remarquèrent brusquement ma présence et me sautèrent dessus.

- Oh putain Alizée on t'appelle depuis une éternité, hurla Hector. Mais qu'est-ce qui t'es arrivée ? Tu es toute sale !

- Ok, dis-je, les Nogismunes, ils sont de retour, ils nous veulent ils n'en ont pas terminés avec nous. On doit partir immédiatement.

- Quoi, je ne comprends pas, explique, dit Marie avec anxiété. Julien est en train de se défoncer il t'a cru morte !

- Pas le temps de le dire maintenant, je vous expliquerais en route, ça urge.

Nous retournâmes donc tous les trois dans la grande salle afin de retrouver Julien. Nous voulûmes le prendre par le bras lorsqu'une petite fille hurla de peur. La musique s'arrêta et tout le monde se tût instantanément. Les lumières se mirent à clignoter et un climat glacial s'installa.

- Ce n'est pas bon du tout, dis-je avec anxiété.

Je sentis soudainement la peur s'emparer de moi et mon cœur s'accélérer. Au bout de quelques secondes la fille se remit à crier :

- Un monstre ! J'ai vu un monstre par la fenêtre !

- Mais non, dit la mère qui arrivait en courant. Les monstres n'existent pas ma chérie...

Soudain, les lumières s'éteignirent et l'enfant hurla de nouveau. Sentant la panique générale monter, la mère prit alors la parole :

- Ecoutez, il y a surement une petite panne de courant et quoi qu'il arrive, les monstres n'existent pas...

Vacances en Enfer 2: Liens Sanglants Où les histoires vivent. Découvrez maintenant