VI

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Je ne savais pas vraiment si je pouvais me permettre de lui demander ce qui n'allait pas. Il paraissait défait, éteint. Il était assis sur ce banc, à côté de lui se tenait ce blondinet prétentieux que je haïssais, ils étaient amis. Cela me démangeait, il n'était jamais seul.

Nous nous retrouvâmes chez lui, dans un petit appartement de la banlieue chic de LA. Il me présenta Mongryong, son chien, je trouva qu'il lui ressemblait vraiment.
Nous nous dehabillyâmes et nous positionnâmes comme il le fallait. Il me touchait, m'excitait. Il savait ce qui me stimulait le plus, j'aimais quand il me faisait ça. Il aimait me faire ça. Je sentais sa petite respiration sur ma joue. Je frôla l'extase totale, cet orgasme divin, il me le fit ressentir avec sa langue que je su ce qu'est le vrai plaisir. Je le pénétra. Il me dit tout au long pourquoi il m'aimait, pourquoi moi et pas quelqu'un d'autre. Son murmure constant "Je t'aime Chanyeol, je t'aime". Son exhale, ses soupirs. J'aimais la façon dont il huchait. ça lui faisait mal. Je voyais son supplice. Mais sa fierté ne le laissait s'exprimer. Il me rendait de plus en plus fou. Il était enivrant. Il me faisait rêver. Il était à présent ma lumière, mon bonheur, ma vitalité, il saura peut être réveiller ce défunt Chanyeol.

"-Chanyeol~ah" c'était ainsi qu'il m'appelait.

Dévoile toi à moi ce soir, révèle moi tout tes secrets, je te révélerais les miens."
Je ne pouvais lui mentir, je ne voulais lui mentir. Il l'aura inéluctablement su.

"Je t'en prie commence"
Il me regardait de ses yeux noirs, profond.

"-Je ne suis pas gay je le suis devenu pour toi.

Il éclata de rire : Ne t'inquiète pas j'étais au courant."
Il savait que je cachais quelque chose, quelque chose de plus sombre en moi.

"-Baekhyun~e vas-y, toi, c'est bien toi qui a commencé ce jeu.

-d'accord.

Il sera ma main fort.
-J'ai été victime d'abus sexuel il y a un an à la sortie d'une boîte de nuit. Ils étaient trois, il m'ont utilisé, puis abandonné comme dans une ruelle. Je m'étais retrouvé à l'hôpital avec 3 côtes cassées, un bras déboîté et un traumatisme crânien. Ma copine m'a lâchée. Ma mère n'en pouvait plus de moi elle me dit de quitter la maison. Je dû me prostituer pour arrondir mes fins de mois, vu que je ne travaillais pas. J'étais encore avec mes études. Fallait bien que je trouve un moyen pour me loger et continuer mes études de journalisme." Dit-il.

Je ne su répondre, mes larmes coulaient, je le pris dans mes bras, et serra contre moi le plus fort possible.

Tears are flowing- chanbaek Où les histoires vivent. Découvrez maintenant