Chapitre 1 : À mourir de rire.

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De longues chaînes entouraient ses poignées, son cou ainsi que ses chevilles. Il était à genou, sur le sol glacée.
Je le regardais à travers la vitre de la cellule. Celle-ci est insonorisée, il ne peut donc rien entendre et nous non plus.

Il mérite pire comme sanction. Il devrait être accrochée au mur. Ou alors tout simplement la peine de mort. Même si elle a été abolie dans plusieurs états, il reste des endroits où la pratique de fait encore.
Dans notre état, la peine de mort n'a pas été abolie. Mais elle est seulement utilisée lors de cas extrême comme un attentat ou autre.

Le voir croupir en prison ne me soulage pas. Rien qu'en voyant des yeux je peux voir qu'il est malin et qu'il sait ce qu'il fait. C'est là que j'eus un doute sur une question.
J'allumai donc le microphone pour pouvoir lui parler.

- Pourquoi es-tu en prison ?

Sa seule réponse fut un rire étrangement sexy.

- Je répète ma question connard : Pourquoi es-tu en prison ?

- Quelle question, parce que j'ai commis 10 crimes.

- Non, il y a autre chose.

- Vous n'êtes pas très intelligent caporal Livaï.

- Pourquoi donc ?

Il ricana.

- Pensez-vous vraiment que je suis en prison pour une autre raison ? Vous me faites rire.

Ce gamin me fait vomir.

Juste avant que je relâche le micro, il m'interpella.

- Tu viens dans mon lit ce soir ?

Après ses mots, il éclata de rire sans s'arrêter.

Des gardes accoururent vers sa cellule afin de le maîtriser.

- Détenu numéro dix, vous avez l'obligation de garder le silence si vous n'avez pas l'autorisation pour parler, signala un garde.

Il ricana de plus belle. Son rire amplifiait toute sa cellule ainsi que le couloir. Bien vite, il fut électrocuté par un garde. Mais son rire ne le quittait pas.

Il me regardait. Son regard était sexuel et avait du désir. Il m'en donnait des frissons.

Lorsqu'il fut maîtrisé, je partis dans ma salle de repos. Dans celle-ci, se trouvait Hanji ainsi qu'Erwin. Ce sont mes amis proches, comme mes meilleurs amis.

- On m'a assigné une prisonnière tellement bouffeuse. Elle ne fait que de me demander de la nourriture, j'en peux plus, se plaigna Hanji.

- Arrêtes de te plaindre, moi mon prisonnier pleure tout le temps et veut sa maman, répliqua Erwin.

- Ouais mais la mienne a tué sa famille en les bouffant. C'est tellement excitant !

- Le mien a torturé ses camarades de classe pendant des heures pour au final les laisser agoniser dans leurs sang.

- Et le tien ? M'interrogea Hanji.

- Il a commis dix meurtres, celui de Petra, Mike, Auruo, Isabelle et Gunther ..

Hanji et Erwin se taisèrent. Leurs visages changèrent assez vite d'expressions.

- Fais saigner ce mec. N'ais pas de pitié pour lui, qu'il meurt dans d'atroces souffrances, lança Hanji.

Petra, Mike, Auruo, Isabelle et Gunther faisaient partis de notre escouade, de mon escouade. Et ce fils de pute les a tué de sang froid, sans aucun remord. Même pour sa famille, ayant aucune pitié.

On frappa doucement à la porte, c'était Hannes.

- Ton détenu te demande.

- C'est pas vrai, il fait vraiment chier celui là.

Je partis donc en direction de sa cellule.

Les couloirs étaient froids et obscurs. Je pouvais juste apercevoir les gardes se tenant devant les cellules. Plus je m'approchais de lui, plus mon cur s'accélérait. J'entendais mes pas résonner dans ma tête brutalement ainsi que son rire. Son rire, on peut l'entendre à des kilomètres à la ronde.

Comment ça se fait que je peux entendre son rire ? Normalement sa cellule est insonorisée.

Merde, j'espère qu'il n'y a pas de problème.

Je commençais donc à courir vers lui. Mais lorsque j'y arrivais, la vitre était fermée. Je ne comprends pas, pourtant j'entendais son rire.

Il me regardait, avec aucune expression.

- Qu'est ce que tu veux encore ? Lui demandais-je froidement en appuyant sur le microphone.

- Parler.

- Tu veux parler ? Pourquoi faire ? Je ne perds pas mon temps avec des monstres dans ton genre.

- S'il vous plaît.

Je soupirai, qu'est ce qu'il ne faut pas faire.

- Eh bien, parles alors.

- Je voulais pas .. Ils m'ont encerclé puis tiré dessus ..

- Tu parles de quoi ? Des meurtres que t'as commis ?

- Je ne savais pas quoi faire .. Je les ai donc tous tué .. Maintenant je regrette ..

- Pourquoi tu parles de tes meurtres maintenant ?

- Non .. Je parle des vôtres.

- Pardon ?

Puis, son fou rire recommença me laissant totalement sous le choc.



Shank You. [ ereri ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant