Chapitre 7 : Zombie ou Boost Blue ?

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Livaï :

- Monsieur Ackerman, votre comportement n'est guère toléré au sein de cette prison.

- Excusez-moi monsieur le directeur, je n'ai aucune excuse.

- Je n'en veux pas de vos excuses ! S'exclama le directeur. Comprenez, se comporter de cette manière avec un prisonnier peut vous sanctionner et voir même vous expulser d'ici. Et ce n'est pas ce que je veux.

- Oui monsieur, je comprends tout à fait. Cela ne se reproduira plus.

- De plus, vous l'avez laissé sortir dehors alors qu'il en était interdit.

- Toutes mes excuses monsieur, mais vous savez très bien pourquoi je l'ai fais et j'espère que vous comprenez pourquoi.

Son regard se dirigea sur l'écran de son ordinateur. Je pouvais à peine distinguer ce qu'il y avait dessus mais je pus reconnaître le dossier d'Eren et il n'y avait rien de bon dedans.

Il me fit signe de sortir, c'est ce que je fis. Je lui adressai un mouvement de tête pour le saluer poliment.

A peine la porte se ferma que je frappai dans le mur d'en face. Mon poing creusa presque un trou dans la façade maintenant abimée. Plusieurs sentiments surgirent à l'intérieur de moi : de la haine, de la déception ainsi que de la rage.

Qu'est-ce qu'il me prend ? Pourquoi je réagis comme ça ? Eren n'est qu'un putain de pauvre meurtrier. Il ne mérite pas mon attention, celle de personne d'ailleurs. Il n'est qu'un bon à rien, une personne inutile. Ce mec n'a aucune place dans ce monde.

J'entendis des pas se rapprocher. Rapidement, je me redressais contre le mur et fis mine de rien. Les pas étaient lents et régulier, les pieds trainaient par terre. Ma tête se releva vers la personne : c'était Mikasa, tant mieux.

Elle me dévisagea sachant très bien que quelque chose n'allait pas.

- C'est à cause d'Eren, c'est ça ?

- Pas vraiment, c'est plutôt à cause de monsieur Fritz.

Mikasa me fit un sourire compatissant avant de me poser une question :

- Qu'est-ce qu'il t'a dit ? Tu n'es pas renvoyé j'espère.

- Non, non. Heureusement.

Je ne voulais pas lui en dire plus. Je la laissai donc en plan au beau milieu du couloir. Elle ne chercha pas à me poursuivre pour obtenir des réponses, elle me laissa tranquille en restant là où elle est. Je n'avais pas du tout envie de lui répondre à ses questions. Ça ne la regarde pas et je ne veux pas de sa compassion. Ça ne sert à rien.

A ce moment précis, je ne savais pas quoi faire. Je déambulais dans les couloirs, encore une fois. Le bip sonore d'une montre me fit regarder la mienne. J'avais fini mon service pour aujourd'hui, enfin. Je me dirigeais vers la salle des gardiens afin de prendre mes affaires et de m'en aller. Le seul endroit qui me vint à l'esprit fut le bar. C'en était presque évident.

Je suis un habitué de ce bar. La gérante est Hansi, c'est un deuxième boulot pour elle. Parfois, je suis barman, c'est rare. Je le fais juste lorsque je m'ennuie ou lorsque je n'ai plus un rond. Hansi l'a obtenu de son père. C'est comme un héritage. Elle aime énormément son bar, elle y fait très attention et y tient vraiment. Lorsqu'une bagarre éclate, elle n'hésite pas à sortir son arme à feu et tirer en l'air pour calmer l'ambiance. La plupart du temps, pour les non-habitués, ils fuient. Les habitués éclatent de rire et payent une tournée générale. Personnellement, je ne fais pas attention. Je continue juste de boire ma boisson.

Je monta dans ma voiture et me conduis jusqu'au bar. Arrivé devant celui-ci, je vis Hansi devant la porte en train de fumer.

- Je croyais que t'avais arrêté de fumer, dis-je en fermant la portière de la voiture.

- Je croyais que t'avais arrêté de boire, répliqua-t-elle.

- Je ne me suis pas encore servi de verre.

- Tu marques un point.

Elle sourit avant d'écraser sa cigarette.

- Tu viens ? Demanda Hansi en ouvrant la porte. Il y a la clim'.

Hansi sait très bien que je déteste la chaleur. Elle utilise mes points faibles pour en faire une force.

Malgré ça, j'entrai quand même. L'air frais me fouetta en plein visage, quitte à me laisser des frissons sur ma peau. Elle m'invita à m'assoir sur un siège.

- Alors, tu veux quoi cette fois ? Un Zombie ou un Boost Bleu ?

- Un whisky.

- Lequel ?

- Nikka.

Elle me servit donc un verre que je bu d'une traite.

- Toi, y a quelque chose qui va pas, dit-elle en me servant de nouveau mon verre que je lui avais tendu.

Je bu mon verre avant de tout recracher. Ce n'était pas de l'alcool qu'elle m'avait servi, mais de l'eau.

- Pourquoi t'as fait ça ? Tu sais très bien que je déteste ça.

- Livaï. Je te servirai de l'alcool que lorsque tu auras calmé ton envie de te bourrer la gueule chaque soir après ton travail.

- Ts.

Je partis de ce bar en claquant la porte brutalement.

Pourquoi me fait-elle chier avec ça putain. J'ai déjà passé une journée de merde mais il fallait qu'elle en rajoute encore plus.
Je ne savais toujours pas quoi faire. Mais je me laissais vite guider vers une boîte de nuit. Même si je n'avais pas envie de me déhancher sur une musique.

Je repérai bien vite une boîte de nuit. Il y a une option avec : du strip-tease. Génial. Malgré cette option, j'y entrai quand même, la flemme prit bien vite le dessus pour en chercher une autre.

La musique battait son plein. Les gens dansaient au rythme de ce son, collés les uns aux autres. La plupart avaient des danses sensuelles voire provocantes. Des filles collaient leurs bassins entre elles et d'autres avaient leurs fessiers contre le sexe des hommes. Je n'aime pas ce genre d'endroit. Rien que de voir des gens en chien pour avoir du sexe me répugnent. Leurs façons de montrer leurs impulsions sexuelles me donnent envie de gerber. Je déteste cette ambiance.

Je m'assis sur un fauteuil, loin de toute cette agitation. Devant moi se situaient les barres de strip-tease où des femmes ondulaient autour d'elles. Elles portaient des tenues plutôt provocantes et clichées. Comme une tenue de lapin ou d'étudiante sexy.

Ma tête reposait sur mes doigts. Mon coude était retenu par l'accoudoir du fauteuil. Je les regardais descendre doucement des barres d'une façon sensuelle. La lumière tamisée rendait les choses encore plus érotiques. Les couleurs rose et rouge étaient les plus présentes.

L'une d'entre-elles vint vers moi. Celle-ci me dévorait du regard en se mordant les lèvres. Il fallait l'avouer qu'elle était plutôt douée pour faire ça. Ses fines mains se posèrent sur mes cuisses en faisant glisser ses doigts de mes genoux jusqu'à mon entre-jambe sans le toucher. Ses fesses, très bombées, se posèrent sur mon sexe en les remuant. Elle avait beau faire tout ça mais elle ne m'excitait pas.

Je lui fis signe de s'approcher de moi afin de lui chuchoter quelques mots. Avant ces mots, son sourire était grand. Après ces mots, elle l'avait perdu. La fille me gifla et s'en alla. Je crois que je l'ai contrariée.

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Je cherchais des synonymes pour fesses et là on me propose : popotin, troufignon svp ;-;

Shank You. [ ereri ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant