Chapitre 3 : Fumer tue.

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Eren :

- Tu te prends pour qui ? Me lança une voix froidement.

- Quoi ?

- Tu n'es rien. Tu ne comptes pour personne, personne ne t'aime.

- J-Je .. Non .. Non .. Non ! Hurlais-je.

Cette personne me souriait maliceusement. Ses yeux démontrait un certain dégoût en me regardant.

- Crève .. Crève dans d'atroces souffrances !

Je me réveillai brutalement. Je transpirai tellement que j'en baignais dans ma sueur.
Cette personne dans mon rêve, ou plutôt cauchemar, me rappelait quelqu'un que je connaissais bien. Ces mots, cette façon de parler, ce visage, tous me rappelaient une seule et même personne que je haissais au plus profond de moi. D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je déteste cette personne.

J'étais au fond de ma cellule, blotti dans un coin obscur, dépourvu de toute source de lumière. J'avais beau chercher qui était cette personne, mais je ne trouvais pas, je m'en arrachais presque mes cheveux.

C'est là que j'entendis le bruit d'un interrupteur en marche.

- Monsieur Jaeger Eren.

Je ne me retournais pas, ne faisant pas attention à cette personne m'appelant.

- Monsieur Jaeger Eren veuillez répondre présent.

J'émis un pauvre rire, un pauvre rire nerveux.

- Qu'est ce que vous voulez ?

- C'est l'heure de votre séance.

Ma séance ?

Le garde déverouilla la cellule, accompagné d'une dizaine de garde.
Ils ont tellement peur de moi ? Pourtant, je ne ferrais pas de mal à une mouche.

Ils m'enchaînèrent de nouveau, cette fois-ci au cou, aux chevilles et aux poignets. Ces chaînes étaient tenues par un garde, sûrement Livaï vu sa petite taille.

- Livaï ? Demandais-je doucement.

- Je t'ai déjà dis de ne pas me tutoyer.

Je souris. Je l'aime bien.

- Où est-ce qu'on va ?

Maintenant, c'est lui qui sourit.

- Tu verras bien.

Je déteste qu'on me laisse dans l'ignorance. De plus, je n'ai pas confiance. Ils m'emmènent dans un endroit inconnu pour ma part. Et si c'était comme dans les films ? Où les prisonniers atteinds d'une maladie mentale vont dans une sorte de salle de torture. Vont-ils utiliser des électrochocs ?
Pour une fois, je commence à avoir peur. Je crois que Livaï a eu ce qu'il voulait.

Il s'arrêta devant une porte, elle était simple et plutôt gaie par rapport aux autres portes ici. Sur celle-ci, une plaquette y était accroché avec un nom écrit dessus  : " Docteur Ackerman ".
Je ne le sentais pas. Je n'avais aucunement confiance en ces personnes.

- Tu devras venir ici une fois par semaine.

- Comme si j'avais le choix, dis-je à voix basse.

Le caporal me regarda froidement avant de toquer à cette fameuse porte. Une voix plutôt chaleureuse nous invita à entrer.
Il ouvra donc la porte. Dans cette pièce, une dame était sur un siège en cuir de bonne marque. Elle tenait un calepin et un stylo qu'elle mordillait.

Shank You. [ ereri ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant