Memories Livaï : Do Ré Mi.

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/!\ LEMON DANS CE CHAPITRE

Ses lèvres entouraient mon sexe. Elle savait comment s'y prendre. De plus je sentais son percing à la langue frôler mon gland. Ça avait le don de me faire gémir comme pas possible.
Elle savait très bien que je ne tenais plus et que bientôt j'allais éjaculer. Mais ses lèvres restaient scellées en continuant les mêmes mouvements qui me faisaient languir.
Son regard était envieux de sexe. Je dois l'avouer que moi aussi.

Elle sourit doucement lorsque j'éjaculai dans sa bouche.

J'inversais nos rôles, maintenant c'était moi qui avait la tête entre ses jambes.

Ma langue était comme les doigts d'un pianiste. Elle appuyait sur des "touches" pour produire des sons. Sauf que là, ces sons étaient ses gémissements plutôt sexy.
Je n'avais qu'à rajouter mes doigts pour produire d'autres notes.

Le Do était ses lèvres. Le Ré était l'intérieur et le Mi, son clitoris.

Mes lèvres rejoignirent celles qui étaient en bas. J'entamais une valse en dansant avec chaque partie de son sexe. Parfois, des mordillements s'ajoutaient.

Je remontais vers elle en embrassant son corps. Je caressais doucement ses seins afin la faire frissonner. Ce qui fut bien rapide.
Je l'embrassais langoureusement. Sa langue jouait avec la mienne.

Puis, je m'arrêtai pour contempler son visage rougi.
Petra était tellement magnifique. Elle paraissait timide au début, mais au final, elle est du genre à oser.

En deux temps, trois mouvements, je rentrais en elle. Petra mit sa main devant la bouche afin d'étouffer son cri.
Je souriai face à sa réaction.
Mes coups de bassins se faisaient de plus en plus brusque, ce qui valait plusieurs gémissements de sa part.

J'étais plutôt sastifait de ce que je faisais. J'entendais rarement Petra gémir de la sorte. J'aimais ça.

J'étais presque sur le point de venir lorsque le téléphone sonna.

- Putain, qui me fait chier à cette heure-ci, dis-je en me retirant.

J'attrapa rapidement mon téléphone pour visionner qui m'appelait.
C'était ma soeur.

Je décrochais en me redressant.

- Ana ? Dis-je doucement.

Elle ne répondait pas. J'entendais juste de légers pleurs à travers le téléphone.

- Ana ? Merde réponds ! Hurlais-je dans le combiné. T'es où ?

- À l'appart.

- Tu ne bouges pas de la où t'es !

Je raccrochais et me dépêchais de m'habiller.

- Qu'est ce qu'il y a ? Demanda Petra.

- C'est pas le moment de poser des questions. Je dois y aller.

Elle soupira et murmura quelque chose dans le genre " encore elle ".

Merde pour elle. Ma soeur a l'air dans un piteux état et tout ce qu'elle trouve à dire c'est une chose complètement absurde.

Je claquai la porte de l'appartement plutôt brutalement.

Je dévalais les escaliers avant d'arriver à la voiture et de sauter dedans.

Lorsque je conduisais, j'imaginais les pires scénarios qui auraient pu arriver à ma soeur. Je n'avais jamais entendu ma soeur pleurer et m'appeler à une heure aussi tardive.

J'avais les cheveux au vent. Celui-ci était frais et agréable. Les étoiles étaient bien brillantes. Elles me faisaient espérer quelque chose de meilleur.

Arrivé devant l'immeuble de ma soeur, je sortis de ma voiture à grande vitesse. Lorsque j'entrai dans le bâtiment, je pris les escaliers et les enjambais aussi vite que possible. Je manquais à plusieurs reprises de me vautrer dans ceux-ci.

Mon coeur battait plutôt vite. Je voyais presque flou devant la porte de chez elle.
J'entrais sans frapper et vis un bordel fou.
L'appartement était saccagé par je ne sais quoi. Les vases étaient par terre, brisés en mille morceaux. De l'eau et du sang jonchait le carrelage.

- Ana ! Hurlais-je.

Je courais, la cherchant dans chaque pièce.
Un sanglotement émanait du salon. Je vis Ana recroquevillée dans un coin nue.

- Merde Ana ! Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Elle s'effondra en larmes dans mes bras.

Ses sanglots me brisèrent le coeur. Je la serrais aussi fort que possible dans mes bras.

Je voyais du sang couler près d'elle. Son visage se releva. Il était déformé par des bleus et des marques rouges.

- Qui est le connard qui t'a fait ça ? Dis-je brutalement.

- Livaï .. S'il te plait .. Ne lui fais rien, chuchota-t-elle entre plusieurs sanglots.

- C'est qui Ana putain ? Je veux une réponse ! Insistais-je.

Le fait que je hurle ne faisait que d'empirer ses pleures.

Je la serrai dans mes bras afin de la rassurer sans grand succès.

Ce n'est que beaucoup plus tard que j'appris qui était le connard qui a fait ça.
J'étais décidé à lui régler son compte même si ma soeur m'en empêchait.
Évidemment, cela n'allait pas arranger les choses. Je savais très bien qu'Ana garderait les séquelles à vie. Mais j'ai besoin de me soulager en tuant cet espèce d'enfoiré qui n'a aucun coeur.

Cela faisait peut être une heure que j'étais devant chez lui dans ma voiture. À côté de moi se situait Mikasa. Une personne en qui j'ai énormément confiance.

- Tu es sûr de ce que tu veux faire ? Dit-elle doucement.

- Mikasa, on en a déjà parlé plusieurs fois. Je suis sûr de ce que je vais faire et je ne vais pas reculer.

Elle soupira, avant de mettre sa cagoule. Je mis aussi la mienne.

Mikasa me lança un regard signifiant qu'elle était prête. Je l'étais aussi.

J'étais prêt à tuer cet enculé qui a violé ma soeur.

Shank You. [ ereri ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant