The choice

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  Je vais sur mon téléphone et me connecte à mon compte Facebook. Comme d'habitude il n'y a que des postes avec des insultes qui me sont destinés. Même pas besoin d'aller sur le profil de Shela ou de Dylan puisque tout le monde a déjà likez et c'est déjà sur mon fil d'actualité.

 Ça fait plusieurs années maintenant que c'est comme ça, depuis le début du collège je dirais. Ca a commencé par des moqueries et c'est parti beaucoup plus loin au fil des années j'ai fait une dépression et j'ai pensé à la mort plusieurs fois et au final je me suis dit que c'était juste une façon de les faire gagner donc j'ai arrêté d'y penser et je reste avec ma pote Moly. Sans elle je ne pense que je ne tiendrai pas dans ce collège de fou (oui je dis collège alors que c'est un lycée pour la simple et bonne raison que la mentalité des élèves est plus au niveau du collège que du lycée. Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire).Mais je vous avoue que ces derniers temps ce qui me motive à venir en cours n'est pas que pour accompagner Moly, il y a ce garçon il est en seconde comme moi mais il est différent des autres il écoute pas Shela et sa bande de p*** ni Dylan et sa bande de bouffon il ne vient pas non plus me parler mais quand il m'adresse quelques mots il est toujours gentil avec moi. D'ailleurs j'ose pas le demander en ami sur Facebook de peur qu'il se fasse insulter par les autres alors j'observe son compte de loin. J'entends la voiture de ma mère arrivée je décide donc d'aller me coucher.

 Le lendemain 

On va en cours comme d'habitude avec Moly et son père mais cette fois-ci au lieu de rester muette dans la voiture je décide de lui expliquer mon aventure de la veille.

- C'est incroyable ça tu te rends compte de la chance que tu as c'est ton rêve depuis que tu es toute petite tu peux pas refuser c'est impossible. Me dit elle 

 - Mais accepté c'est prendre des engagements et être vu aux yeux de tous j'ai pas envie de me faire plus insulter que je ne le suis déjà et puis on va pas se mentir je chante pas bien. 

-Si tu chantes si mal que il n'aurais donné sa carte. 

Elle a pas faux sur ce coup. Je lui ai expliqué que je prendrai encore la journée pour y réfléchir et que ce soir je l'appellerai. 

J'aurais jamais pensé autant réfléchir dans toute ma vie j'ai triturer cette carte toute la journée, Moly à fini par me l'a confisqué de peur que je ne la déchire complètement. 

 Ce soir le père de Moly m'a raccompagnée chez moi il m'a déposé en voiture au bout de ma rue ça m'a rendu un grand service et m'a fait gagner un temps fou. Je rentre chez moi, prend la carte et compose le numéro...  

Pour l'amour de la musique (ou presque) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant