OS - Larry

02 Erreur - presque - impardonnable. part1

Erreur - presque - impardonnable

Le ciel est gris, les nuages d'orage recouvrent Londres alors que les éclairs déchirent le toit de la ville. Il est minuit, peut-être plus. Je ne sais pas, je ne sais plus. J'ai perdu la notion du temps depuis qu'il ma mit dehors. Je ne sais toujours pas pourquoi d'ailleurs.
C'est mon anniversaire, le 24 décembre et il n'y a même pas de neige sur les toits des maisons, ou sur l'herbe fraichement coupée du parc pour enfants, dans lequel je tourne en rond depuis près de deux heures.

Qu'ai-je fais pour qu'il me jette à la rue, comme ça ?

J'ai du repartir chez mes parents, les yeux rouges et les traces de l'arme sur mes joues, en leur présentant mon sac et l'alliance ce qu'il ma jeté dessus en me hurlant : "Dégage de chez moi, je ne veux plus jamais te voir ici !" Et ouais, cinq ans de pur bonheur arraché et détruit en une seule phrase.

Je n'ai pas chercher plus d'explication que ça, du moins au début. Et puis la rage a pris le dessus sur la tristesse que je ressentais et j'ai porter mes couilles. Je suis rentré chez moi et à peine la porte ouverte, je me suis jeté au cou d'Harry en m'excusant mille fois pour quelque chose dont je n'avais aucune idée. Quel courage...! Puis on a fait l'amour toute la nuit avant que je réveil aux aurores à peine reculotté et allongé sur les marches du perron de ma propre maison. Il y avait un morceau de papier dans ma main droite qui disait : " Hier soir tu m'as prit par les sentiments mais c'est fini, je prend mon avion pour Paris ce soir et tu ne me reverra jamais. Harry."

Ce qui nous amène à maintenant. Trois ans plus tard, à 25 ans ( oui j'ai rencontré Harry à 17 ans...) toujours célibataire et vivant encore chez ses parents. J'ai fini mes études universitaires avec deux ans d'avance, et je bosse dans l'une des plus grosse entreprise du monde. Je gagne pas mal pour dire vrai mais je ne veux toujours pas me prendre un appart' seul. Parce que quand je le suis je rêve de lui, de ses mains qui touchent mon corps, de ses lèvres sur les miennes... mais aussi de son regard glacial, presque fou lorsqu'il ma mit dehors. Alors je ne dors pas seul. Je dors avec Bobby, un ours en peluche que Harry m'avait offert pour notre premier anniversaire de mise en couple, pour nos 1 an. Et ça fait un baille...

Mais voilà. Mon employeur ma promis de me payer le double que ce que je gagne maintenant, offre à ne surtout pas manquer. Mais voilà le hic. Pour ça, je doit être muté à Paris, dans la même ville qu'Harry. Alors vous allez me dire que j'ai moins d'une chance sur mille de le voir vu la superficie de la ville et le nombre d'habitant et de travailleurs au kilomètre carré. Merci, je sais. Mais j'ai fais des recherches, en ex petit ami qui se respecte, et j'ai trouvé dans quel entreprise mon chère Styles travaille. Vous allez rire. C'est dans la même que moi !
Et vous savez quoi ? Il travaille dans le même service que moi aussi ! Donc si je suis muté, ce sera avec lui.

Evidemment, j'ai dit oui.

Pas pour Harry, mais pour l'argent. Et surtout parce que mes parents en ont marre de m'avoir sur le dos à longueur de journée. En fait ça n'a pas été un choix. Mes parents avaient déjà dit oui quand on m'a proposé le poste.

Alors après des heures où j'essayais de rassurer mon fort intérieur en me disant que Styles était du passé et qu'il allait sans doute ne pas me reconnaître, bien que je ne l'espère pas, je suis partit. Enfin pas encore. Le vol est dans trois heure et je me suis enfui de chez moi tant le stress de le revoir était grand. Imaginez, partir le jour de votre anniversaire pour rejoindre un homme que vous détestez plus que tout au monde et que vous n'avez pas vu depuis perpet les bains...

Je reprend ma respiration et je me relève de la balançoire sur laquelle je m'étais assis. Et avec une boule horriblement grosse au fond de la gorge, je me dirige vers la maison de mes parents. En entrant, mon père souffle de soulagement (sans doute de voir que je n'ai pas changer d'avis et qu'il aura maman pour lui seule d'ici quelques heures) et me prend le bras de manière à prendre un petit moment père/fils dans la cuisine.