Tout ce qu'on s'était promis |Namjin|

|trois.

30/08/2017

 Dans les rayons de soleil qui commençaient à peine à pointer le bout de leur nez, tu étais magnifique.

Aussi pur qu'un ange.

Tu avais l'air si détendu pour une fois.

Tu n'avais pas l'air triste.

Et j'étais content des effets que cette vie avait sur toi, joli cœur.

La chambre était à peine éclairée. Mais, tu étais mon rayon de soleil, Jin. J'y voyais clair grâce à toi.

Je ne voulais pas te réveiller, mais l'envie de toucher ton visage angélique dans la faible lumière du matin était trop forte. Je t'avais déjà au creux de mes bras. Mais j'en demandais plus.

Alors, j'avais déposé mes lèvres délicatement, comme l'on touche une fleur, sur tes paupières fermées. Je les avais glissées sur ta joue. Et tu commençais doucement à te réveiller. 

Je me reculais un peu pour profiter de la vue que tu m'offrais. Tes paupières papillonnaient et ton petit nez se retroussait. Tu lâchais des petites plaintes.
Mais tu étais magnifique.

« Joonie? Il est quel heure?»

Qu'est ce qui était plus beau que ta voix quand tu te réveillais? Toi, assurément.

« Je ne sais pas, désolé, joli cœur.»

Tu avais enfoui ta tête dans mon cou et m'avais serré plus fort contre toi.

« Ce n'est pas grave, Joonie. Réveille-moi plus souvent comme ça s'il te plait.»

Aucun problème, Jin

|...|

Tu t'étais finalement rendormi au creux de mon cou.  
Le lit était plus grand maintenant qu'on vivait pour une durée indéterminée chez Yoongi et ses parents. Mais on dormait encore le plus près possible. Car c'était rendu presque impossible pour moi de m'endormir si je ne t'avais entre mes bras.

J'étais en train de devenir totalement dépendant de toi, Jin.
Mais ce n'était pas grave, j'aimais ça.

Ce n'était pas grave, parce que je t'aimais plus que tout au monde, Jin. Et je savais que tu m'aimais de la même façon toi aussi.

Quand je dormais avec toi, tous les cauchemars, tous les tics et les tacs disparaissaient. Tout ce que je sentais, c'était toi entre mes bras.

Et ça devait être l'une des raisons pour lesquelles j'étais si dépendant de toi, Jin.

Mais, ça ne me dérangeais pas.

Alors, Jin, vivons seulement cette vie comme elle est.

Car  c'est tout ce qu'on peut faire.

Peut-être que dans des années, le monde nous aura oublié.

Peut-être que le vent ne murmura plus ton nom.

Peut-être que notre histoire n'aura rien laissé.

Mais ce n'est pas grave.

Car, Jin, peu importe le nombre d'années qui passera, je me souviendrais de toi, ne t'inquiète pas.
Et tu te souviendrais de moi aussi.

Alors qu'importe ce que le monde autour de nous se souvient?

Car, Jin, tu es mon monde à moi et j'espère être le tien.

|...|

Tu t'étais réveillé pour de vrai quelques heures plus tard.
Les oiseaux ne chantaient plus l'aube qui arrivait.
Le soleil ne se levait plus, ne changeait plus les couleurs du ciel de ses rayons depuis longtemps.