×03/11/2017×
Quand je m'endors le soir, je pense au son de ta voix qui me dit bonne nuit.
Et quand je me réveille le matin je pense à ta voix qui me dit bon matin.
Sinon, lorsque je m'ennuie, je pense à toutes ces promesses.Et tout ce qu'on s'était promis, je m'en souviens encore aujourd'hui et c'est l'un des meilleurs souvenirs que j'ai.
Toi, tout de toi me manque tellement. Mais je ne regrette rien car je t'ai tellement aimé. Tu m'as tellement fait ressentir toutes ces choses dont l'on rêve que je ne pourrais jamais te regretter.
Et ce jour de novembre, quand j'entendais encore les oiseaux chanter et que je pouvais encore te tenir la main, ç'avait été une si belle journée.
Je m'étais réveillé au son de ta voix et à la sensation de ta main sur ma joue.
Je m'étais réveillé bien après que le soleil ne se soit levé dans le ciel.
Je dormais plus depuis un moment, mais j'étais toujours aussi fatigué, voir plus.
Et tu changeais aussi. Tu ne le disais pas mais je voyais bien que par moment, tu avais tellement mal à la tête que tu voudrais seulement te rouler en boule et ne plus bouger.
Et dans ces moments-là, tu n'en faisais rien. Ton sourire se transforme en celui faux que je te connaissais il y a bien longtemps de cela.
À une époque où je n'étais pas encore à toi comme tu étais à moi.
Ton comportement aussi avait tendance à changer. Mais je ne m'en formalisais pas, je savais que ce n'était pas ta faute.Peut-être que la maladie nous rattrapait enfin, comme elle aurait toujours du le faire.
Peut-être aussi que ce n'était qu'un simple mal passager.Mais, on avait beau changé, notre relation elle ne changeait pas.
On savait que notre idylle ne continuerait pas bien longtemps encore.
Et tu me couvrais encore plus d'attention qu'avant.
Tu me montrais encore plus ton amour.Et je le faisais aussi.
Je ne retenais plus mes mots. Ils coulaient comme je l'aurais toujours voulu.Et tu les buvais comme tu l'avais toujours voulu.
Dans notre désespoir, on fondait tous nos espoirs sur l'autre. Et on ne parlait jamais du futur. À quoi bon parler de ce qui n'arrivera jamais?
Et à quoi bon souffrir encore plus.Contentons-nous d'être heureux pour ces heures, jours, semaines qu'il nous reste.
Et c'est comme avancer sans savoir comment marcher.
C'est comme regarder sans savoir comment voir.
C'est la pire des sensations, mais tant que je te tiens la main, c'est la meilleure de toute.|...|
Et de cette journée froide de novembre, je me réchauffais près de toi.
Comme chaque fois que tu cuisinais, je m'étais assis sur l'îlot de la cuisine. Et comme chaque fois que tu cuisinais je me régalais d'avance pour ce que tu allais préparer.
Je me souviens que tu m'avais dit il y a longtemps que tu cuisinais souvent avec ta mère plus jeune.
Je m'étais levé et m'étais avancé vers toi. J'avais posé ma tête sur ton épaule et avait encerclé ma taille de tes bras. Tu avais souri et t'étais contorsionné pour pouvoir poser un baiser sur ma joue et 'avais fermé les yeux de bonheur.
Car, en ce jour froid de novembre, j'étais si heureux.
« On n'a pas encore cuisiner ensemble, Jin.»
J'avais à peine chuchoté dans ton oreille.
« Alors, on fera le dessert, petit cœur.»Et tu avais répondu du même temps. J'étais resté encore longtemps contre toi jusqu'à ce que tu me repousse délicatement.
Je m'étais servi en te faisant un grand sourire et en déposant un baiser sur le bout de ton nez.
Et on était allé s'asseoir sur l'îlot. On avait mangé en silence, profitant seulement du moment.
Dehors, le froid de novembre régnait. Mais il ne m'atteignait pas, car la chaleur de tes mains m'en éloignait.
Et quand je pensais à tout ce qu'on aurait pu faire de plus cette journée-là, je commençais à regretter.
Mais il ne faut pas. Car toutes les secondes que j'ai eu avec toi étaient les meilleurs.
Car toutes les secondes que j'ai eu avec toi étaient belles.
Je ne veux pas commencer à regretter les secondes que nous n'avons pas eu.
Et lors de ce soir froid de novembre, on avait cuisiner ensemble. C'était si simple.
Mais j'avais été si heureux. Quand tu avais passé ta main enfariné dans tes cheveux et avait ri de ta maladresse.
Quand tu avais trempé ton doigt dans le mélange chocolaté pas encore cuit et attendu que je me retourne pour me mettre sur le nez.
Tous ces rires, tous ces moments sont si heureux.
Mais de là où je suis et de là où tu es, je ne peux même plus te tenir la main. Je ne peux même plus voir ton tendre sourire.
Comment je pourrais sourire alors que je peine à respirer sans toi à mes côtés?
Et tous ces moments ont été tellement heureux qu'ils font mal aujourd'hui. J'aimerais pouvoir dire que je ne suis pas détruit.
Que chaque seconde ne me rappelle pas que tu n'es plus là.
Que chaque pas ne me rappelle pas que tu n'es plus là pour poser ton pied à la suite du mien.
J'aimerais tant, mais tu sais bien que, Jin, je ne suis pas capable de mentir.
|...|
Encore tout souriant, on était allé se coucher. L'odeur du gâteau au chocolat embaumait(?) encore l'air.
Nos rires résonnaient encore dans la pièce et nos sourire flottait encore sur nos visage.
Tu étais allongé au creux de mes bras et ces à ce moments-là que je l'ai ressenti.
Ce premier frisson.
J'avais remonté la couverte un peu plus sur moi e t'avais serré un peu plus fort. Tu commençais à doucement t'endormir tandis que j'essayais de m'empêcher de grelotter.
Tu avais ouvert les yeux et t'étais levé.
Et c'est là que je l'ai ressenti.
Ce deuxième frisson.
Quand ta chaleur n'était plus là pour me réchauffer.
Je t'avais suivi des yeux et t'avais vu prendre la liste pour y cocher un point.
Et dans cette froide soirée de novembre, je ne me doutais de rien.
Tu étais venu t'allonger de nouveau à mes côtés tandis que je ne pouvais pas empêcher mes dents de claquer.
Et quand tu m'avais demandé si ça allais, je t'avais répondu que j'avais seulement froid, en essayant de sourire.
Tu t'étais empressé de venir me cueillir de tes bras, essayant de me réchauffer. Ma tête s'était enfoui dans ton pour me réchauffer.
Je pouvais encore sentir ta délicate odeur de fleur.
Tu nous avais emmitouflé dans la couverture et m'avait serré un peu plus contre toi.
« C'est mieux comme ça?»
Contre ton cou, j'avais hoché de la tête.
Et pendant une seconde, j'avais réellement eu moins froid. Et pendant une seconde, j'avais espéré que tout irait mieux.
Mais cette juste après que je l'avais senti.
Ce troisième frisson.
Et tu n'avais pas manqué de le remarqué. Tu t'étais pressé à aller chercher une autre couverture, mais ça n'avait rien fait.
J'avais tout de même finit par m'endormir.
Mais c'est ce quatrième frisson qui m'avait réveillé. Et celui là n'était pas parti pour faire place à un autre.
« Jin, j'ai froid.»
Doucement, tu t'étais réveillé. J'avais à peine chuchoté, mais j'imagine que tu étais tellement inquiet que tu n'avais pas réussi à réellement dormir cette nuit-là.
Peut-être que tu le savais déjà.
En voyant la couverture qui avait glissé tu l'avais remonté un peu plus et tu t'étais serré contre moi, me frottant les bras pour me réchauffer.
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Tout ce qu'on s'était promis |Namjin|
Fanfic« Jin? Tu veux faire une liste de choses à faire avant de mourir avec moi? - Pourquoi pas?» Là où Namjoon et Seokjin sont malade et veulent seulement profiter un peu. |Kim Namjoon x Kim Seokjin|