Tout ce qu'on s'était promis |Namjin|

|huit.

04/10/2017  

Quand je m'étais réveillé, dans cet endroit paradisiaque, avec toi dans mes bras, je me demandais comment je pourrais être plus heureux qu'à instant précis. 
Car, Jin, te sentir si serein entre mes bras était une sensation qui me rendait tellement heureux.
Te sentir doucement t'agiter au rythme de tes rêves que j'espérais beau.
Sentir ta respiration profonde, ton torse qui se soulevait contre le mien, contre ma respiration plus agité que la tienne
Ta tête se niché dans mon cou et mes mains bougées d'elles-même sur ton dos.
J'étais si heureux.
De pouvoir te sentir contre moi. De savoir que tu allais bien

Puis tu t'étais réveillé, papillonnant des yeux et relevant ta tête. Les rayons de soleil entraient par la fenêtre sans rideaux et s'échouait sur ton joli visage. 
Formant un halo de lumière autour de toi.
Tu m'avais lancé l'un de tes sourires qui avaient le pouvoir de me faire tomber encore plus amoureux. L'un de ses sourires doux et encore endormi. L'un de ses sourires si sincère.
Puis, je m'étais rendu compte que j'étais plus heureux que le moment qui venait de passé.
Tu me rendais heureux un peu plus à chaque seconde.
Tu étais là pour me réconforter, pour me parler quand les tics et les tacs étaient trop fort et que j'en perdais l'équilibre.
Tu m'avais rendu si heureux et je ne te méritais pas, Jin.
Je ne méritais pas autant.

Jin, la vie avec toi avait été une succession de moment plus heureux les uns des autres.
La vie avec toi avait été merveilleuse. Elle avait été d'un douceur plus douce que la douceur elle-même. Elle avait été d'une passion plus passionné que la passion elle-même.
Et elle avait été plus belle que la beauté elle-même.

Mais pas plus belle que tu n'étais beau, Jin.

Mon joli cœur, tu es magnifique.

Comme cette vie.
Et j'aurais voulu qu'elle le soit longtemps encore.

Mais la vie n'est pas ainsi faite. La vie ne donnait pas sans prendre.
Ce n'était pas un long fleuve tranquille. On ne pouvait pas se laisser emporter par le courant sans se battre un minimum.
Et je me serais tellement battu pour une seconde de plus avec toi. Une dernière seconde pour pouvoir te dire je t'aime une dernière et triste fois.

La vie n'était pas un long fleuve calme.

Mais ce n'est pas grave, Jin, car ,sur notre radeau, ensemble, on affrontera toutes les vagues jusqu'à ce que l'une d'entre elles nous emporte.
On traversera les pires tempêtes juste pour continuer cette vie quelques secondes de plus. 

Laissez-moi juste un peu plus de temps avec toi, je vous en supplie.

Mais la vie n'était pas ainsi faite.

Et je ne savais pas encore ce qui nous arriverait. Mais je me doutais bien que je serais bien avec toi aussi longtemps que je le pourrais.

J'avais déposé un léger baiser au creux de ton cou et j'étais venu respirer ton odeur de fleur.
Et comme à chaque fois que j'embrassais ton cou, tu avais rigolé de bonheur.
Et c'était une sensation tellement exquise.

Tu avais attendu que je me relève pour happer mes lèvres des tiennes. Les matins étaient si merveilleux avec toi à mes côtés. Les nuits étaient plus faciles. Et les journées étaient à chaque fois les meilleurs.
Et je voulais seulement en profiter le temps que je pourrais.

Ta main était venu caresser la base de mes cheveux sur ma nuque tandis que les miennes glissaient vers tes hanches, effleurant ta taille.

Et tandis qu'on se perdait dans notre baiser, le soleil envahissait la chambre et venait nous baigner de lumière.