Tout ce qu'on s'était promis |Namjin|

|sept.

03/10/2017

Jin, comment avais-tu fait? Comment avais-tu fait pour me faire aimer autant?
Car, Jin, ça ne m'étais jamais arrivé. Je découvrais tous ces sentiments avec toi. J'avançais d'un pas hésitant et tu me tendais la main, tu m'encourageais à avancer.
Oh, sans problème, Jin, je continuerais d'avancer aussi longtemps que tu me prendrais par la main.
Car, Jin, quand je te voyais là, en train de préparer le souper, ou simplement en te regardant sourire.
Quand je te voyais encore à moitié endormis. Quand je te sentais frissonner sous mes baisers. Quand tu me regardais avec ton ton regard bienveillant. Quand tu éclatais de rire. Quand tu posais ta mains calleuses contre ma joue.
Quand tu embrassais le bout de mon nez, mon front, mon cou, mes joues, mes lèvres.
Oh, Jin, mon cœur battait si vite.
Je ne savais même pas comment décrire ce sentiment.
Mais c'était un délicieux sentiment. Un de ses sentiments que je voulais ressentir pour toujours, avec toi dans mes bras.
Mais c'était un délicieux sentiment, que j'avais si peur de perde. J'avais peur que tu te lasses de moi et que je restes avec les miettes de ce sentiment délicieux éparpillé en moi.
Mais, Jin, je sais que tu ne me quitterais jamais de ton plein gré. Et quand je pense à ça, je me dis que tout est beau, que l'on s'aimerait autant de temps que l'on pourra.
Je me dis que tu ne te lasseras pas de moi comme je ne me lasserais pas de toi.
Et quand je pense ça, tout va mieux.
Car dans l'espoir de cet amour, j'entends ta voix me chanter que tu m'aimes. 

Et, Jin, quand tu chantais, je me sentais submergé par ta voix. Mon corps se mettait à trembler et mon cœur tremblait au rythme de tes notes. Je me sentais comme partir dans une transe.
Dans un monde où seul ta voix venait percé les brumes.
Un monde où tu étais roi et où j'étais le spectateur chanceux qui pouvais voir qui tu étais. Un monde où je savais que je deviendrais ton roi à toi.
Je ne savais pas dans quel état tu me mettais, mais j savais que j'aimais ça.

Et, Jin, j'aime tout de toi. Tous ces sourires, tous ces moments que l'on passait toi et moi.
Tous ces baisers volés.

Jin, je ne voulais pas avoir à me passer de toi.

Je voulais seulement rester à tes côtés et en perdre toutes les notions du temps.
Je voulais redessiner les étoiles à tes côtés.

Je voulais peindre des éternités et ne jamais les oublier.

Je voulais écrire au temps de nous laisser ensemble.

Je voulais jouer dans le vent avec toi.
Je voulais marcher face à cet étendue et me perde dans ton regard. Et m'y retrouver

Tout ça. Tout ça et plus encore.
Je voulais tout de toi, Jin. Tout ce que tu pouvais me donner. Je voulais tes souffles chaque matin. Je voulais tes soupirs. Je voulais tes éclats de rire. Je voulais voir tes yeux pétillants.
Je voulais ton odeur de fleur. Je voulais tes lèvres.
Je voulais ton amour.

Et cet amour, je l'avais eu. Et beaucoup plus que je n'aurais jamais osé espérer.

J'aurais voulu chacun des sons qui sortait de ta bouche pour les enregistrer et les garder pour plus tard.
J'aurais voulu chacun de tes regards pour les filmer et pouvoir les regarder chaque fois que l'envie m'en prenait.

Et merci, Jin, pour m'offrir le plus de tout ça, pour m'offrir tout ce que tu peux me donner. Et tellement plus que je n'aurais osé espéré.

« Joonie, ça va?»

Oh, ça allait bien, Jin. Ne t'inquiète pas.

« Comment ça pourrait mal aller si tu es là avec moi?»

Abandonnant ce que tu étais en train de faire, tu avais contourné le petit îlot et étais venu t'asseoir sur mes cuisses. Tes bras avaient encerclé mon cou et tu m'avais serré fort contre toi. J'avais posé mes bras autour de ta taille.
On était bien comme ça, l'un contre l'autre.
À sentir résonné le cœur de l'autre contre le notre.
Et à doucement réalisé que nos cœurs battaient à l'unisson.