~Killua x Misaka~

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Je m'appelle Misaka Shirotani, je viens d'une grande famille de dealers de drogue mondialement connue. Durant toute mon enfance, j'ai été entraînée contre les effets de la drogue et j'ai quelque peu appris à me battre. J'ai maintenant 14 ans. Je suis de taille moyenne, et j'ai les cheveux et les yeux bleus. Je suis souvent sur la défensive et je me méfie des gens. Ma mère est morte quand j'avais 6 ans car elle faisait trop confiance aux autres et je ne veux pas faire les mêmes erreurs qu'elle.

Je vis dans une grande résidence cachée, avec mon père et nos domestiques.
Yumi, ma femme de ménage, est la seule en qui j'ai confiance, ma seule amie en quelques sortes.
D'ailleurs la voilà qui toque à ma porte.

- Misaka ? Je peux entrer ? me dit-elle.

-Oui entre Yumi. Qui a-t-il ?

-Votre père demande à vous voir tout de suite. 

-Ben dis-lui qu'il n'a qu'à monter, je réponds en soupirant.

-Non, il vous veut dans son bureau. Entre nous, ca m'a l'air assez important, c'est rare qu'il vous demande d'aller dans son bureau.

-Oui effectivement... Bon ben j'y vais alors.

    Je descends dans le bureau de mon père. C'est vraiment rare qu'il me demande d'aller dans son bureau..
La dernière fois que j'y suis allée c'était quand il m'a annoncé que maman était décédée. Sinon, son bureau c'est seulement pour ses affaires.
J'entre dans la pièce et je trouve mon père assis sur son grand siège.
Depuis la mort de maman, mon père et moi nous sommes beaucoup éloignés. Il me donnait tout ce dont j'avais besoin mais il n'était jamais là pour moi.

-Ah bonjour Misaka ça va ma chérie ?

-Euh..bonjour papa, oui ca va..pourquoi tu voulais me voir ?

-Bon, je ne vais pas passer par quatre chemins...tu vas devoir te marier, me dit-il très sérieusement. Lorsque mon père parle comme ca...c'est plus que sérieux.

-Quoi ?!! C'est une blague j'espère ?! Mais je..j'ai 14 ans je peux pas et..et..j'ai pas de petit ami si tu veux savoir ! Mais...t'es complètement fou ?! Et ça sort d'où ça la ? Tu m'annonces ça tellement calmement ! je désemparée.

-Calme toi ! Je vais t'expliquer ! Tu dois connaître la famille Zoldyck ? 

-Bien sur que  j'la connais c'est une famille d'assassins !

-Et bien, leur fils Killua a ton âge et tu vas devoir l'épouser. Sa famille et nous sommes de bons amis et surtout nous avons un contrat assez avantageux.  Un lien entre nos deux familles serait alors des plus intéressant, dit-il en rejoignant ses mains sur son bureau.

-Mais c'est quoi le rapport ?! Vous avez pas besoin de moi ça ne me regarde pas vos affaires ! Mais enfin Papa tu te rends compte de ce que tu me dis ?

-Bon Misaka ! Je ne te demande pas ton avis ! Tu pars après-demain habiter chez eux !

-Quoi ?! Mais pourquoi j'irai habiter là-bas ! Je les connais même pas ! T'imagine le malaise ! Et même, t'as pas le droit de m'envoyer là-bas !

-Tu es ma fille alors tu m'obéis ! Va dans ta chambre et prépare tes affaires tu vas y rester un an, jusqu'à ce que tu ais 15 ans et tu pourras te marier !

Folle de rage, je sors de son bureau en claquant la porte et je cours m'enfermer dans ma chambre où j'explique tout à Yumi.

-Ma pauvre Misaka ! C'est ignoble ce que votre père vous fait !

-Ne t'inquiète pas ! Une fois là-bas, je..je tuerai mon "futur mari" et là je m'enfuirai ! C'est une bonne idée n'est-ce pas ? dis-je pleine d'espoir.

-Euh..oui sûrement si c'était une famille normale, mais là il s'agit des Zoldyck..des assassins ! Je ne pense pas qu'il se laissera tué aussi facilement, il a été entraîné pour ! Et puis c'est une solution un peu radical quand même euh.. tu ne vas pas commettre un meurtre quand même...

-Ne me sous-estime pas Yumi. Je suis plus maligne que je ne le laisse paraître. 

J'avais peut-être exagéré les choses en disant que j'allais tuer ce soit-disant Killua , mais quoi que je fasse, je ne me laisserai pas commander par mon père et encore moins pour une histoire pareille !

Le jour de mon départ, je monte dans l'avion en regardant tristement Yumi. Elle est la seule pour qui j'ai versé quelques larmes. J'ai dis au revoir à tout monde sauf à mon père à qui je n'ai pas dit un mot depuis la dernière fois. L'avion décolle. Ca y est, je vais rencontrer la famille Zoldyck.