RECUEIL OS KPOP 3

OS SUGA (BTS)

Cet OS est dédié à anguerel avec comme personnage Suga des BTS.

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Angèle.

Je ne me lasserai jamais de prononcer ton prénom tous les matins, lorsque tu ouvres les yeux, à mes côtés, dans notre petit cocon amoureux. Je me réveille quelques minutes avant toi afin d'assister à ce début de journée, en posant mon regard sur ton corps encore endormi d'une longue nuit. Ce corps que j'ai caressé avec tendresse, embrassé avec douceur et aimé avec passion. Tu m'as offert quelque chose d'inestimable : ton amour. Je ne sais comment te remercier, tu me rends tellement heureux.

-YunGi ? Tu es déjà réveillé ?

-Oui, ma chérie. Tu as bien dormi ?

Je t'embrasse avec amour en déposant mes lèvres fines sur ton front. Ta peau est si belle et fragile, comme de la porcelaine. J'ouvre mes bras et t'accueille afin de terminer le réveil en douceur. Tu aimes ça, je le sais, tu traduis ton accord avec un petit sourire sur ta bouche. Mes mains passent doucement derrière ton dos, je pose mon menton sur ta tête, j'écoute attentivement ta respiration. J'ai si pire que la tienne s'arrête avant moi, je ne voudrais pour rien au monde te perdre. Le monde mérite encore de te voir briller de mille feux, il voudrait encore voir l'éclat de tes sourires et rires pour longtemps, aussi longtemps que le temps le permettra. Je veux assister à ce magnifique spectacle, aussi longtemps que le temps me le permettra.

-Bon, on va peut-être se lever ?

-Si tu veux.

-Petit paresseux !

-C'est pour ça que tu m'aimes, non ?

-C'est vrai.

Tu t'avances vers moi et dépose tes lèvres sur les miennes, déclenchant une envolée de papillons dans la totalité de mon être, aussi bien dans mon enveloppe corporel que mon esprit qui s'envole à présent. C'est si plaisant, je ne m'en lasserai jamais.

-Tu veux manger quoi ce matin ?

-Des toasts à la confiture ?

-Allons-y.

Tu quittes la chambre en bâillant, habillée de ma chemise blanche que j'avais mis hier et que tu m'as si sauvagement enlevé la veille, avant de rejoindre notre chambre dans un ballet de soupirs. Je souris en fermant les yeux et me laisse tomber en arrière dans nos oreillers, respirant l'odeur que tu as laissé sur les draps : une odeur de rose, le parfum que je t'ai offert le mois dernier à ton anniversaire, celui dont tu en raffoles. Je le sais puisque je t'ai vu le respirer attentivement une fois où nous faisions du shopping. On était censé faire les courses mais les multiples odeurs de parfums t'avaient attiré dans leur filet. J'avais voulu faire pareil en achetant celui que tu avais préféré, aussi bien pour t'attirer à moi que pour m'enivrer. Le parfum n'avait pas mis longtemps à emplir toutes les pièces de notre appartement les jours qui suivirent mon achat surprise.

-C'est prêt, YunGi ! Ne bouge pas j'arrive.

Tes petites attentions me feront toujours aussi plaisir. Tu me répètes sans cesse que les attentions, les surprises et les efforts doivent aller dans les deux sens. Je trouve ça mignon quand tu ne trouves pas comment me rendre la pareil : cela me fait rire mais me rassure. Pourquoi ? Parce que je me dis que j'arrive à te combler correctement, comme je l'espère du fond de mon cœur. Parce qu'il t'appartient, après tout.

Nous dégustons les toasts que tu as soigneusement préparé dans la cuisine en écoutant tes chansons préférées. J'aime voir ton corps se mouvoir au son des différentes notes, ton humeur varier selon la musique et tes sentiments s'épanouir avec la mélodie qui prend possession de toi. C'est donc pour cela que j'écris, compose et enregistre quelques chansons en secret pour un jour te les présenter. Parfois tu me surprends et tu me dis que tu aimes. Alors tu fermes les yeux, te concentres, et tu m'aides même à trouver la note voire le mot qu'il faut. Tu auras été là dans n'importe quel moment de ma vie. Parce que oui, elle a seulement commencé le jour où nous nous sommes unis.

En plongeant mon regard dans tes yeux, je repense à l'étincelle que j'ai allumé dans tes iris quand je t'ai avoué que je t'aimais. J'avais couru sous la pluie comme un pauvre con, voulant te rattraper à tout prix pour ne pas laisser la chance de ma vie filer entre les doigts. J'avais fait le con, je t'avais provoqué en soirée entre amis avec une autre fille pour voir ta réaction. Je sais, c'est idiot, j'en ai encore honte après deux ans de relation. Mais sous cet arbre orangé, luttant comme il pouvait contre la tempête, tandis que je luttais comme je pouvais avec mon cœur qui battait la chamade, je t'ai tout dit. Tu pleurais déjà mais tes larmes changèrent de couleur. De la tristesse, elles devinrent des larmes de joie et tu sautas dans mes bras en partageant ton secret que j'avais découvert quelques semaines plus tôt, celui dont je voulais m'assurer : tu m'aimais aussi.

-A quoi tu penses, mon ange ?

-A nous .

-Ah oui ?

Tu t'assis correctement à côté de moi, ramenant la couette jusqu'à toi pour siroter tranquillement ton chocolat chaud. Tu poses ta tête sur mon épaule et m'incites à continuer en posant ta main libre sur la mienne. Je referme mes doigts sur les tiens, en les croisant, et souris.

-C'est une chance que je puisses vivre avec toi. Je te le dis presque tout le temps, tu peux trouver ça lourd, mais j'ai besoin de le dire.

-Je serais toujours prête à l'entendre, tous les jours s'il le faut.

-Parce que tu m'aimes ?

-Parce que je t'aime.

Je penche la tête vers toi et dépose mes lèvres sur les tiennes. Notre baiser ne tarde pas à s'embellir, comme à la création d'un bouquet dont on rajoute une fleur à chaque nouvelle seconde, afin de composer une création atypique, personnelle, lourd de sens. Je caresse ta joue avec amour, amenant ce qui se cache au fond de moi au bout de mes doigts afin de te le transmettre.

Je ne te le répèterai jamais assez, mais je suis assez fou pour t'aimer à en mourir et te donner tout ce que j'ai. Si tu étais triste, je te donnerai toute ma joie pour que tu sois heureuse. Si tu n'avais plus rien, je serais prêt à me ruiner pour t'offrir tout ce dont tu as besoin. Si tu étais malade, je serais prêt à donner mon corps pour que tu vives.

-Angèle ?

-Oui ?

-Veux-tu m'épouser ?