Les Mcgregor

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Pdv ??

Je lance ma monture aussi vite qu'elle le peut, cette femme dans mes bras, à eu la charmante idée de s'évanouir après une petite crise de panique. Bon d'accord une grosse crise, mais je me demande à quoi est-ce du? Je lui demanderais après au manoir. Elle a vraiment piqué ma curiosité, quelle est cette étrange toilette qu'elle porte? C'est tous à fait indécent, ce bas très court dévoile ces belles jambes. Je songe avec amusement que cette inconnue est vraiment petite mais aussi très féline vu la façon dont elle s'est défendu tout à l'heure.

Puis il y a aussi ce petit bout de tissu qui à peine recouvre son buste. Je ne sais pas ce qu'elle dégage mais elle est vraiment très attirante, comme une lumière pour un papillon de nuit, mais je ne me brûlerais pas les ailes! Pour dire la vérité, ce n'est une beauté classique, elle est belle à sa façon de part son caractère que j'ai pu entrevoir, son air mutin, ses petite oreilles un peu pointue qui fait penser à un elfe, et puis ce qui me fait bien rigoler c'est sa petite taille alors que la plupart des femmes de londres sont grandes, plus petites que nous les hommes mais à peine. Ma petite inconnue, fait au moins deux à trois têtes de moins que moi.

Je suis dans mes pensées quand ma jument hennie et se stoppe d'un coup. Je vois, nous sommes arrivés dans ma propriété. Je descends habilement, récupère la jeune femme en l'enveloppant de mon manteaux pour cacher sa partielle nudité et confie Kaya à mon garçon d'écurie. Pour ne pas trop attirer l'attention de ma famille, je décides de rentrer par l'entrée des domestiques. Quand je passes le pas de la porte ma soeur est avec la nourrice de la famille entrain de piquer des cookies et des scones tous frais. Bien sur elles me remarquent et arrêtes leur gestes en parfaite synchronisation avec un petit sourire innoncent.

- Ha! Mon frère tant aimé! Tu ne vas rien dire à Olga n'est ce pas? Il est vrai que Theresa et moi avions un petit creux mais pas la peine d'en faire tout un plat, pas vrai? Et puis...attends qu'est ce que tu tiens? dit-elle intriguée

Voilà le moment que je redoutais particulièrement, comment expliquer à ma soeur que je suis revenu de ma chasse, avec une femme et non un animal. Je réfléchis à toute vitesse quand Theresa me sauva la mise.

- Mademoiselle, il vaut mieux laisser votre frère s'installer avec cette jeune personne qui est dans ses bras. Je vais d'ailleurs l'aider, en attendant allée dans la bibliothèque finir votre ouvrage. Sans discussion s'il vous plaît.

Je voyais bien que ma petite soeur ne voulait pas mais il est vrai que Theresa peut être terrifiante des fois. Profitant de l'occasion, j'essaie, je dis bien j'essaie, d'échapper à ma nourrice mais sans succès, cette femme à un oeil de lynx. Je vous assure Theresa est une ancienne archère d'un clan irlandais, ce qui m'étonnera toujours vu qu'elle est une pacifiste pure et dure. Mais elle fait aussi d'une douceur et de patience â l'égard de tous, jamais elle n'est méchante ou hautaine vis à vis des autres. Nous l'aimons tous profondément, elle n'est pas une domestique mais un membre de la famille. D'ailleurs même si nous montrons le contraire pour le gratin londonien, nos gens sont nos amis et  non nos des serviteurs.

Trève de bavardage,je suis gentillement Theresa jusqu'à une chambre de libre et y dépose notre invitée. Je lui met mon manteaux et lui retire son...gilet je dirais et la laisse aux soins de ma nourrice de la dévêtir. Pendant ce temps je me dirigea vers mon bureau, me sers un verre de Brandy et souffla enfin. Qu'allais-je faire d'elle? Assurément je devais l'enmener avec moi, pour le début de la Saison, car je devais veiller sur elle.
Ayant soupeser le pour et contre de mon idée, j'envoie une missive à ma chère Tante Liliana pour qu'elle aide mon inconnue à s'aclimater aux moeurs londonienne sinon elle sera sûrement submerger par ces piranhas, j'en écris encore une autre à ma vieille couturière Mrs. Jörgen. Notre invitée ne pouvait se permettre de parader dans ses vêtements actuels sous peine de scandaliser toute la bonne société et surtout les commères qui la compose. Une fois mes tâches administratives achever, je rends une petite visite à cette fille. Je rentres et m'avances sans bruit tel un félin guettant sa proie et assurément cette femme l'est. Une bien délicieuse proie. Je l'observe, son visage est paisible, ses lèvres légerment boudeuse ce qui me fait sourire. Même en dormant, elle n'avait pas l'air commode. Je me pose à ses côtés et parcours du bout des doigts les contours de son visage. Puis pris d'un désir nouveau, je dépose un léger baiser sur ses lèvres et pars avant d'en vouloir plus. Je ne connaissais pas son nom et elle m'attirait et m'émouvait irrésistiblement.

Âmes Soeurs?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant