Mexique, Mexico
La ville|_V.Les klaxons, d'ordinaire bruyants, n'étaient plus qu'un bourdonnement d'abeille au haut de la construction. La ville paraissait tellement vaste, de là-haut, qu'on se croirait n'être qu'une petite fourmi devant elle; elle était si imposante, et merveilleuse. Tout était magnifique. Derrière cette jolie vue, se cache une misérable existence vécue par les moins fortunés. N'ayant pas de quoi payer leur sécurité, ils sont victimes de nombreuses imfâmetés :
meurtres non résolus, assassinats sans assassin, crimes, abus de pouvoir, violences conjugales non prises en compte par les autorités concernées, vols, viols... Ils sont soummis à tout type d'injustice.==========
Trois corps jonchaient le sols. Malgré tout, elle trouva le courage de sauver la petite des bras de leurs oppresseurs. Mais, la gamine, pleurant, morte de peur, resta planter là. Ces jeunes malfaiteurs sans vergogne les avaient fait vivre ce qu'elles croyaient être le pire. Soudain, par instinct de survie, elle bouscula la gosse, et fit d'aigus hurlements qui résonnèrent le long du port afin de la forcer à courir loin, très loin.
Elle lui courait également après pour la motiver.
" Régina! Cours, sauve-toi! Oui, cours! Cours! Sauve ta peau!"
Les petits voyous la rattrapèrent, et deux d'entre eux la portèrent à l'autre bouts de l'allée. Alors, comme ils s'occupaient de la plus grande, l'enfant pu s'échapper. Elle les implorait, elle les suppliait, elle pleurait, bougait dans tous les sens et
poussa des cris de détresse :
" Lachez-moi! Non! Non, lachez-moi."
Plusieurs feux d'artifice éclataient partout, la môme s'arrêta de courir et s'adossa à des (...) pour se cacher. C'en était beacoup trop pour elle. Le visage remplis de larme, elle mit ses deux petites mains sur son nez et sa bouche.
Nonobstant qu'elle soit un peu
proche d'eux, car elle n'avait pas pu aller loin dans le
noir, ils ne la virent pas; elle ne voulait donc pas qu'ils l'entendent respirer, ni soupirer, et encore moins pleurer.
L'autre pleurait comme une Madeleine sous l'emprise de ces jeunes gens au visage couvert. Ils n'allaient pas avoir pitié d'elle. Les deux qui la portaient , entourés de leurs acolytes, la jettèrent brusquement au sol. Après quoi, sans crainte ni frayeur, ils la violèrent.==========
Ces images lui traversèrent l'esprit, tel un éclair durant une nuit pluvieuse. Maintenant, c'était une grande femme. Une femme parmi celles qui obtiennent tout ce qu'elle désirent. Elle avait fait un long chemin jusques ici. Tout était à sa portée dans un battement de cils, tant qu'elle le souhaitait.
" Altagracia! "
Les mains sur les magnifiques courbures qui lui servaient de hanches, Altagracia se retourna. Elle le connaissait bien, cet homme qui donnerait tout afin de la satisfaire. D'un pas lent, il s'approchait d'elle. C'était un assez bel homme avec de beaux yeux verts émeraudes, sa barbe bourgogne lui recouvrait la machoire; ses cheveux d'un brun foncé étaient soigneusement coupés comme l'homme d'affaires qu'il était. Vêtu d'une chemise bleu marine, d'un pantalon noir, et d'un gilet gris, il était très coquin. Ils étaient au cinquième étage, et il avait la phobie du haut. Son souffle, sporadique, il lança un coup d'oeil en bas. Ils étaient très éloignés du sol. Il regarda ensuite Altagracia. Elle lui sourit. Il réussit à lui dire, le plus calmement possible :- Je suis ici, à tes côtés. Comme ça l' a toujours été.
- Comme mon avocat, non? Et, c'est justement pour ça que je veux que tu me dises pourquoi ce quartier est encore là-bas où il faut que je construise le stationnement du centre commercial. Quand allez-vous déloger ces gens? Ou faut-il que je m'en charge, moi-même? demanda-t-elle sèchement.

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La Doña 3
De TodoElle le sentait en elle. Il la touchait partout, et chacune de ses caresses la faisaient frémir encore plus de plaisir. Son corps en demandait plus, plus, et encore plus. Elle sentit que ce n'était pas seulement du sexe; elle sentait qu'ils faisaien...