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Ils restèrent longtemps ainsi.
Accrochée à lui et pendue à ses lèvres, elle n'entendit pas arriver son époux. Ce dernier descendit de voiture et claqua la portière; des trois hommes qui l'accompagnaient, deux en firent de même: son assistant personnel et son garde du corps. Ils virent tous la scène.

"Altagracia!"

Les tourteraux sursautèrent

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Les tourteraux sursautèrent. Elle descendit à plat car elle était sur la pointe des pieds. L'homme la tenait encore par les bras le regard tourné vers celui qui venait de crier. Elle se libéra doucement de son emprise et mit une main sur son torse comme pour l'inciter à reculer un peu. Il recula, lui prit la main et se mit à ses côtés. Lorsqu'elle regarda son mari, elle n'était presque plus fardée et il y avait à nouveau la lueur de dureté, d'indifférence et de froideur dans ses yeux.

- J'en était sûr, déclara-t-il s'avançant calmement vers eux.

Son garde du corps s'avançait, lui aussi  alors elle regarda le type qui était à ses côté.

- Saúl, pars, dit-elle avant de tourner son regard vers son époux.

Mais avec le regard fixé vers l'homme d'en face, il poussa tendrement sa main, qui resta malgré cela coller à son bras, puis fit mine de la protéger de lui.

- Je te connais, pauvre misérable. Tu es l'avocat de...
- Laisse Altagracia s'en aller... lacha Saúl, alors que celle-ci avait encore son regard posé sur son mari.
- Non non non, murmura-t-elle à son amant après un tendre regard, elle prit son air hautain quand elle se tourna à nouveau vers cet homme en costar en face d'elle, ça suffit! Ne fais pas plus de scandale Felipe, fit-elle tandis que Saúl lui lança un petit regard puis toisa Felipe.
- Tu as encore le culot de me donner des ordres après ce que je viens juste de voir.

L'assistant, visiblement étonné, la fixait, immobile. Il regarda ensuite son chef avec pitié. Saúl se tenait toujours à ses côtés mais sans la toucher cette fois. Altagracia parla sèchement quand elle dit:

- Allons dans mon bureau. Là! ne fais l'idiot devant tes propres employés, regardant les deux hommes qui l'accompagnaient, elle ajouta: ou dis leurs, au moins, de s'en aller.

Felipe tourna la tête vers celui qui était près de lui et soupira. Il lui prit son arme et, sans hésiter une seconde, tira dans la direction de sa femme qui poussa un cri rempli de peur et de surprise.

La Doña 3 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant